Rhody Glover

Physique

Un minimum de 10 lignes est imposé.

En apparence, je ne suis pas vraiment différente des autres femmes. Je n'ai rien de bien particulier ; des cheveux bruns longs, des yeux marrons en amande, très petits. Mes lèvres sont fines, souvent ornées d'un rouge à lèvres clair et discret. Mon nez est court et plutôt pas imposant du tout. Mon visage, plus en longueur qu'en largeur, me rajeunit de quelques années. Je suis d'une taille moyenne. Je porte autant des robes et des jupes que des pantalons et selon les jours, je penche plutôt pour des couleurs vives ou bien plus ternes. Je ne sors donc pas de l'ordinaire.

Caractère

Un minimum de 10 lignes est imposé. Au moins 5 qualités et 5 défauts doivent être mentionnés.

Je suis une jeune femme portant la compassion dans l'une de mes valeurs les plus chères. Dans ce monde, où la souffrance est monnaie courante, où la guerre ravage nos rues, nous courons à notre perte si nous ne tendons pas la main à notre voisin, si nous ne l'étreignons pas pour le rassurer et pour lui montrer qu'il n'est pas seul. Je suis donc toujours prête à aider mon prochain, ne serait-ce que pour ramasser quelque chose qu'il a fait tomber. Je suis également d'un naturel joyeux et je cherche à le faire partager avec ceux qui m'entourent, pour égayer peut-être quelques journées en cette époque si sombre. Je suis très consciencieuse dans ce que j'entreprends et notamment dans mon travail. Mon travail est comme une bouée de sauvetage, une lumière dans l'obscurité, l'espoir que même maintenant je peux apporter une quelconque aide. Je suis loin d'être naïve quant à la gravité et l'horreur du monde où je vis, mais je crois profondément aux humains et je reste optimiste ; tout n'est pas perdu.

J'ai l'esprit têtue et rebelle d'une jeune femme qui combat constamment les discriminations, mais aussi les décisions de ses supérieurs qui ne lui plaisent pas. D'ailleurs, cette "qualité" m'a souvent valu des ennuis. Une menace de suspension temporaire notamment. Dans mes affaires, si j'ai un coéquipier, j'ai tendance à vouloir tout contrôler et imposer ma façon de faire. Pour l'instant, bizarrement, peu de personnes veulent faire équipe avec moi. Je suis aussi, comme on peut certainement le deviner, assez impulsive lorsque c'est quelque chose qui me tient à coeur. En plus de cela, je suis maladroite, ce qui m'amène bien sûr à... Et bien, encore plus de problèmes.

Histoire

Je suis née dans une famille des plus normales. Très croyante, en fait, assez traditionaliste. J'ai un frère, Wesley et une soeur, Peggy. Ils sont tous les deux les aînés, des jumeaux. Je suis la petite dernière, celle à protéger. Cela a toujours été le cas, même avant que je trouve qui je suis. Mais aux yeux de mes parents, je devais pouvoir me débrouiller toute seule. Comme mon grand frère Wesley, qui était le plus populaire au lycée. Tout au long de mon enfance, je me suis sentie comme... pas à ma place. Ou si, j'étais à la bonne place, mais quelque chose ne tournait pas rond chez moi. La façon dont on s'adressait à moi n'était pas la bonne, je le savais. C'est à l'entrée au lycée que j'ai enfin compris : personne ne le savait avant, même moi je ne savais pas, mais j'étais une femme transgenre. A l'époque, la vision de la transidentité avait un peu évolué... Mais pas assez. J'ai commencé par en parler à mes amis, qui m'acceptèrent tous totalement, sauf un crétin qui a tout de suite été éjecté de ma vie quand j'ai vu qu'il n'essayait même pas. Et plus je parlais, mieux je me sentais. J'ai fini par en parler à mon frère, puis à ma soeur, qui m'acceptèrent à leur tour. Plus que ça même ; ils m'envoyaient des comptes sur les réseaux sociaux pour m'aider, se renseignaient sur le sujet pour éviter les gaffes et ils m'aidèrent à trouver mon nom : Rhody. C'était joli, ça ressemblait au niveau des sonorités à Peggy... Cela me plaisait beaucoup. Et voilà, je me présente : Rhody Glover. Je grandissais et je m'intéressais peu à peu au domaine de la justice. Je me souviens avoir fait toutes les recherches possibles et imaginables sur les métiers disponibles. Seul officier de police avait retenu mon attention. La semaine d'après, je suppliais mon voisin, travaillant au commissariat de Detroit, de m'obtenir un stage. Et ça a été une révélation. J'ai su que je voulais faire ça, dans la vie. Alors j'ai travaillé plus dur qu'avant ; j'avais un but, je savais qui j'étais... Mais il y avait toujours un problème : mes parents ne savaient pas qui j'étais, eux.

Ma fratrie, toujours là pour me soutenir, avait tout de même ses appréhensions ; ils avaient des idées très fermées et arrêtées, nos parents. Mais j'ai voulu le faire quand même. Ce que je me souviens, c'est une douleur intense au visage et le noir. Je me réveillais à l'hôpital avec une commotion cérébrale. Mon père m'avait frappé et c'est le dernier souvenir que j'ai de lui, car je ne l'ai plus jamais revu. J'ai été habité avec mon frère quelques temps, afin de finir mes études. Je n'ai jamais revu mes parents à ce jour. Ca fait mal, mais je ne regrette rien. Je sais qui je suis. Ils le savent, eux aussi. Je n'ai pas besoin qu'ils m'acceptent. Car moi, je m'accepte.

Une fois rentrée dans la police, j'ai pris mon appartement et commencé à proprement parler ma vie. Et puis, est venu la révolution. J'étais totalement perdue, dans ce commencement de guerre. Je n'avais jamais vu les androïdes autrement que comme des machines, des objets pour nous aider. Quand ils ont montré des sentiments, j'ai douté. Qu'est-ce que je devais faire, au juste ? Aider les androïdes ? Les arrêter, comme on me le demandait ? Depuis quand je faisais ce qu'on me demandait ? Dans ce chaos, j'ai caché un petit garçon androïde, poursuivi par le FBI. Dés que j'ai pu, je l'ai confié à d'autres androïdes qui l'emmènerait à l'abri. Et puis, il y a eu l'attaque. Tout a dégénéré. De la violence, comme j'en avais jamais vu dans ma courte vie sur cette planète. Maintenant, j'essaye de survivre au milieu de cette guerre, où chaque camp a raison, mais chaque camp fait des choses atroces. Je fais mon travail et j'essaye de ne pas perdre la tête en le faisant. C'est devenu encore plus dur quand je me suis penchée sur une affaire de meurtre en série... Un certain "Wolf" que je n'arrive jamais à arrêter. Je dis bien arrêter, car je l'avais trouvé... Mais il m'a filé entre les doigts. Je le retrouverais, c'est une promesse. Tout comme je promets de rester en vie... et libre.