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 Jake Price [TERMINÉE] ♥

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AuteurMessage
Jake Price
Jake Price
Admin ▲ Wolf
Âge : 35
Messages : 530
Date d'inscription : 13/07/2020
Localisation : Dans les emmerdes
Emploi/loisirs : Armurier de Detroit / Wolf à la Coalition
MessageSujet: Jake Price [TERMINÉE] ♥   Jake Price [TERMINÉE] ♥ EmptyVen 17 Juil - 4:47

Jake Price [TERMINÉE] ♥ Ud3y

Jake Price



Coalition

.

Identité

Nom : Price
Prénom : Jake
Non de Code : Wolf
Age : 35 ans
Sexe : Homme
Date de naissance & lieu : 25/12/2004
Nationalité : Americain
Groupe : la Coalition
Orientation Sexuelle : Bie
Situation c'est compliqué
Occupation/Métier : Armurier de Détroit
Type d'androïde : /
Avatar : Zachary Quinto
Double Compte ? non

Physique

Jake Price [TERMINÉE] ♥ 9d05957b75538eec5bac1c831a98eca6--zachary-quinto-pretty-people
Je fais 1m90 pour 77kg. J'ai les yeux marron, qui deviennent d'ailleurs noirs en hiver. Un sourire charmeur, du moins c'est ce que me dit mon tableau de chasse. Quand mes yeux fatiguent, il m'arrive de porter des lunettes. Mes cheveux sont épais et noir, i m'arrive de les coiffer en arrière. Parlons don style vestimentaire habituel : je m'habille essentiellement avec du noir et mes tenus sont en grande majorité, banale : un s-shirt, un pull et un bon vieux jean et me voilà prêt. À mes pieds, je mets souvent ma paire de bottes de motard, en y dissimulant un petit couteau sur le côté. Étant armurier, j'aime aussi me promener avec mon Smith et Wesson, que je cale à ma ceinture. J'ai aussi une manie ou un tic de la gestuelle. En effet, lorsque je m'énerve, mes mains tremblent.


Caractère


Je suis un homme que l'on peut qualifier de violent, autant au corps-à-corps qu'au lit, comprit ? Sur ce dernier point, j'aime maitriser....
Je suis aussi manipulateur, j'aime que la situation me profite quitte à influenser ou à donner un peu de ma personne pour arriver à mes fins.
Je suis aussi très têtu, je peux foncer tête baissé dans le danger, qu'on m'ai prévenu ou pas. Si j'ai une idée en tête, elle n'est pas ailleurs.
Je suis très intelligent, si bien que j'ai réussi à créer un virus qui donne la sensation de douleur aux androïdes, je ne remercierais jamais assez mes années de travail à Cyberlife, j'en ai appris des choses...
Je ne suis pas franchement un homme sociale, je préfère clairement ma petite tranquillité plutôt qu'une boite.
Passons aux choses sérieuses, je suis un psychopathe, lorsque je tue, je veux recommencer, et encore et encre... J'ai cette sensation de faim que je ne peux pas rassasier. Le sang, bleu ou rouge, cette douce vision m'en donne des frissons agréable.
Je sais malgré tout ça, être dévoué, ne serait-ce qu'envers Eagle.
Je ne suis pas fidèle et c'est ainsi, et comme j'ai tendance à être légèrement sur la boisson, l'un aide l'autre à pouvoir passer la nuit à deux.
Je suis observateur, j'ai tendance à observer l'environnement qui m'entoure avant de m'y sentir à l'aise.
J'ai le sens du sacrifice aussi, je suis capable de me prendre une balle pour un autre, du moment qu'il soutient la même chose que moi.
Malgrès tous ses défauts, et j'en ai, en amour, je sais être passionné voir protecteur. Oui, je peux prendre soin d'une autre personne que moi.

.



Histoire


Arrêtez de lire tout de suite si vous voulez voir une belle histoire, car la mienne commence par une prostituée.

-25 Décembre 2004 :
Puisqu’il faut commencer par quelque chose autant parlé du soir de ma naissance. 
Détroit, la rue, une putain... Quoi ? Vous vous attendiez à quelque chose de plus poétique, comme un couple attendant la venue au monde de leur précieux bambin aux joues roses dans une salle de maternité dernier cri que Detroit possédait à la pelle ? Pas de chance, cette putain, c’est ma mère. Et la rue mon berceau. 
Neuf mois plus tôt, cette femme était en manque de cocaïne et n’ayant pas d’argent enfin vous aurez compris qu’elle a utilisé ses dons en nature pour avoir son sésame, auprès d’un type qu’elle ne connaissait même pas.
Mais la nature s’était bien vengée puisque à présent, j’étais en train de pointer le bout de mon nez. 
Des larmes des cris du sang et enfin MON premier cri. 
Cet instant avait été le seul avec ma mère. 
Vous savez pourquoi ? Parce que je venais de la tuer. 
Comme je vous l’ai dit, cette histoire n’est pas un conte de fée.
Donc, après lui avoir provoqué une hémorragie, les cris alertèrent des passants qui alertèrent à leur tour les secours. 
Me voilà, finalement admis dans un hôpital, seul et âgé de quelques heures. 
J’avais des substances dans le sang. 
Il fallait que la mère soit une toxico…

-2 août 2012 : 
A 8 ans, j'ai tué mes parents adoptifs...
Après avoir subi toute une batterie de tests, je fus adopté par une famille dans les mois qui suivirent. 
Ma mère adoptive s’appelait Eva, elle était professeure dans une école de quartier. Mon père adoptif quant à lui, se prénommait Simon et était horloger. 
J’ai grandi avec eux pendant mes huit premières années.
Ma mère m’apprit à gérer une maison de manière autonome et mon père, m’enseigna la précision. 
J’aimais beaucoup le regarder travailler dans sa petite boutique après l’école. J’observais tous ces petits engrenages, ces mécanismes aussi passionnants que varier. Je me disais que le corps humain avait, tout comme ces montres et horloges, ce petit TIC TAC qui raisonnait ; ce petit bruit pareil à un cœur et qui donnait vie à cet ensemble de métal…
Un soir de février, un groupe de policiers armés étaient entrés dans la maison. J’étais assis dans un coin de ma chambre, mes vêtements tachés de rouge. 
L’un des hommes en uniforme s’était accroupi face à moi. Il avait le sommet du crâne partiellement dégarni. Dans mes yeux d’enfant, il était simplement vieux. 
Je ne savais pas pourquoi, mais il s’entêtait à me poser des questions. 
D’acord, je savais pourquoi…
« Et cet homme, il est rentré comment ? »
« Il a frappé à la porte. Et mon papa est allé lui ouvrir. »
Un collègue du policier était en train d’écrire chacun de mes mots sur un calepin. 
C’était amusant ce petit jeu. J’aurais aussi bien pu parler d’une meute de loup, mais ça n’aurait pas été aussi crédible…
« Maintenant, tu es en sécurité. Tu vas venir avec nous d’accord ? »
Je hochais la tête en silence. 
Il me prit par la main et m’aida à me relever. 
Quand on traversa ma chambre pour atteindre le couloir, j’entendis le bruit d’une fermeture Éclair. 
Mon regard se posa sur ma droite.
Sur un brancard, était posée une sorte de gros sac noir. 
Avant, ce qu’il y avait à l’intérieur faisait tic-tac... 
Je sentis que l’agent essayait de presser ma marche, il voulait me préserver. Ha, s’il savait qu’en fait, il n’y avait jamais eu d’homme qui était entré dans cette maison, mais juste un enfant en quête de savoir. 
C’est assez amusant de voir que ses agents buvaient littéralement mes paroles. Après tout, qui soupçonnerait un enfant ? Je ne devais pas avoir suffisamment de force pour commettre une telle chose sur une personne adulte. 
Un second bruit de fermeture me sortit de mes pensées. 
Pardon, deux personnes adultes…

Flash-back :
Ce soir-là mon père était encore au travail. J’avais attendu que ma mère s’endorme pour aller chercher un couteau dans la cuisine. 
J’ouvris délicatement sa porte puis alla m’asseoir sur le rebord de son lit. Je l’observais en silence. Seuls ses draps bougeaient au rythme de ses respirations. 
BAM
Un coup, un gémissement d’agonie et plus aucun mouvement. 
Décidément, ce rouge me plaisait énormément. 
Je restai là, assis à contempler mon œuvre alors que les draps de ma mère se transformèrent en un linceul rougeâtre tandis qu’un sourire se dessina sur mes lèvres. 
Tic-tac, tic-tac…. COUCOU…
L’oiseau mécanique accroché au mur de la cuisine, chanta dix fois. 
Il était vingt-deux heures. 
J’étais couché dans mon lit. Je savais que mon père allait rentrer du travail, il avait pris un peu de retard depuis le début de la semaine. 
Il lui arrivait de passer parfois me voir pour me dire bonne nuit avant de rejoindre ma mère. 
Visiblement pas ce soir. Je vis son ombre passer devant ma chambre puis aller vers la sienne. Je me levai discrètement pour atteindre ma porte, toujours fermée. J’entendis un cri d’effroi puis des pas revenir en ma direction. 
Là, ma porte s’ouvrit. 
BAM
Un coup dans l’estomac. 
« Papa, tu es défectueux. C’est maman qui l’a dit… »
En effet, le couple, se pensant seul à la cuisine (je devais normalement dormir.) avait eu une discussion la veille au soir au sujet d’un cancer fraîchement découvert sur l’Homme de la famille. 
« P… Pourquoi ?.. »
Simon posa sa main droite sur le manche du couteau pour le déloger de sa blessure. Puis il laissa tomber l’arme à terre. 
Quant à moi, je restais là à l’observer, haussant un sourcil. 
« Quand c’est cassé, on enterre. Non ? »
Dans ma tête de petit garçon, un souvenir traversa mon esprit. Je me revoyais face à ma mère adoptive. Cette dernière enterrant Wooly, notre jeune chien renversé quelques heures plus tôt par une voiture. 
Mon père adoptif, qui avait ses deux mains posées sur son ventre, gémit de douleur avant de se laisser tomber dans le couloir. 
Je m’agenouillai à ses côtés. Je n’avais pas remarqué le danger immédiatement. Ce ne fut que lorsque je sentis une douleur aiguë au niveau de mon bras que je compris que mon père venait, dans un geste désespéré me faire du mal avec le couteau que je venais d’utiliser sur lui. 
Par chance, ses forces l’abandonnaient et il lâcha son arme. 
« Maman n’aurait pas voulu que tu partes sans elle. Maintenant… Dors… »
Fin du flash-back 


Les flics ont gobé mon histoire. 
L’enquête finie dans les cold case faute d’avancée ou de véritable piste. 

-8 septembre 2020
J’ai été placé dans une nouvelle famille jusqu’à mes 16 ans. 
Pendant ses huit années, je me suis fait discret. Attirer l'attention ? Surement pas !
Les Taylor, c’était leur nom de famille, m’avaient tout offert. 
Le père de famille m’apprit le tir à l’arme à feu. Au pistolet pour commencer, puis à la carabine, pour faire comme les vrais hommes, qu'il disait. 
J’étais assez doué…
Je suivis des études en nouvelles technologies. 
D'ailleurs, mes études, parlons-en. J'étais du genre sérieux en cours, mais avec mes conquêtes un peu moins.. C'était comme un jeu ; mettre le moins de temps possible entre le moment ou j'adressais la parole à la personne, et le moment ou cette même personne était dans mon lit.. C'était amusant de sortir de la chambre en catimini pour ne plus donner signe de vie. Non, le sérieux ce n'était clairement pas pour moi... 
Mais, reparlons de mes études. J’aimais tellement connaître le fonctionnement de toutes choses, les rouages, les tic-tacs, les mécanismes que ça allez devenir mon métier. 

-5 avril 2022 :
Je suis embauché chez Cyberlife
À l’âge de mes 18 ans soit, deux ans après avoir quitté mes derniers parents, je réussis à signer un contrat chez Kamski. L’usine s’appelait Cyberlife. « Life »… Comme si, un robot pouvait vivre. Ce type, Kamski était brillant, mais fou. 
Jeune homme propre sur moi, je fus installé dans les sous-sols. Je devais aider mes collègues qui parfois pouvaient se trouver débordés (nettement à cause des commandes en constantes augmentations). 
À force de me battre pour ce boulot, on me découvrit un don pour les erreurs systèmes ou les défaillances moteurs.

-13 Juillet 2026
Je montais très lentement les échelons de chez Cyberlife... Je travaillais dur et ça payait. Pourtant, voilà quelques jours maintenant que je fatiguais un peu : le surmenage... J'ai préféré prendre mon week-end.
Je me retrouvai ainsi, un samedi soir, debout à la terrasse d'un bar, savourant la fraîcheur de la nuit, tout en soufflant un épais nuage de fumée, cigarette entre les doigts... Là, un pur inconnu vint me demander du feu. Le jeune homme était charmant, j'acceptai, lui allumant sa cigarette.
Un peu plus tard dans la soirée, j'appris qu'il s’appelait Aedan.
Et quelques verres plus tard, ce même Aedan était chez moi, nu sous mes draps...
Il repartit tôt le lendemain matin...

-21 Septembre 2026
Je retombais sur mon beau mâle du bar, Aedan. Cette fois, c'est sur Hart Plaza que je tombais sur lui. Je découvris qu'il savait jouer du violon, mais aussi, et au vu de la pancarte qui se trouve devant lui, qu'il était sans abri... J'attendis qu'on soit seul pour venir lui parler et lui tendre un joli billet. Après tout, Cyberlife paye bien....

-25 Novembre 2026
Alors que je profitai de la fin d'après midi, j'entendis des cris et des insultes. Intrigué, et curieux de nature, je m'en approchai... Je vis une bagarre, trois hommes et un quatrième à terre. Aedan ! Sans réfléchir, je m'avançai vers eux et frappai le premier de toute ma force, le faisant tomber... Par la force des choses, les deux restant me tombèrent dessus... Plusieurs coups sont échangés et je réussis à les faire fuir, bien qu'avec difficulté.
J'aidai Aedan à se relever et l’amenai chez moi ou nous nous soignâmes mutuellement. Là je découvrit que ses hommes avaient attaqué le sans abri à cause de son orientation sexuelle. J'étais hors de moi. J'avais... J'avais envie de meurtre... De vrai....
Dorénavant, Aedan dormira avec un toit au dessus de sa tête, je m'en faisait la promesse..


-5 Décembre 2026
Un mois et demi après avoir effectué des recherches, je les retrouvai enfin ! Les trois hommes... Ceux-là même qui avaient attaqué Aedan, puis moi dans la foulée... Ils étaient là, juste là, dans le même quartier, à la même putain de rue. Vu l'heure, il n'y avait personne d'autre que nous... Tout était trop parfait... Je m'avançai, les mains dans les poches, la tête baissée, faisant mine de ne pas les avoir remarqué... L'un des trois me reconnut et m'interpella en me faisant signe de me rapprocher d'eux. Chose que je fis. Là, les insultes commencèrent. Je ne bronchais pas... ça les emmerdait, mon manque de réaction... Alors le type le plus proche de moi, me frappa à l'estomac. La douleur me fit me plier en deux, le souffle coupé. Je savais que si je ne réagissais pas rapidement, j'allais être leur victime tout comme l'avait été Aedan. Non ! PAN...
Je venais de dégainer mon arme et venais de tirer sur celui qui venait de me frapper... Il tomba raide mort. Un de moins... Je me redressais en souriant en coin. J'avais envie de rire, un rire fou... Dément ! La vengeance m'animait.
PAN Un deuxième coup de feu et un homme tomba. Plus qu'un... Ce dernier se mit à courir comme un lâche, mais il était hors de question que je le laisse filer. PAN...
Plus jamais ils ne toucheront d'humains... Je venais de les descendre tous les trois... Je voulus faire quelque chose de dément... J'avais envie de... Les brûler... Mettre le feu à leur corps pour ne plus jamais les voir. Que personne ne puisse venir les reconnaître à la morgue... Les détruire.. Mais alors que ma main se refermait sur mon briquer, j'entendis des bruits tout proche... Non, je devais m'en aller...

-1 octobre 2031 :
À mes 27 ans, on me proposa un bureau avec mon nom écrit en lettre argentées sur fond noir sur la porte «Jake Price ».
Je détenais plusieurs informations concernant les modèles que fabriquait Cyberlife, et j’étais tenu au silence professionnel. Je le savais, mon statut et mon âge, en faisait tiquait plus d'un... Je le savais, mon statut et mon âge, en faisait tiquait plus d'un... Mais je me contentais de les ignorer.
Concernant certains bugs sur lesquels je travaillais dessus, j’ose à peine imaginer ce que cela aurait été si chaque bug d'androïdes avait été connu de notre chère clientèle...
Mon boulot se résumait à répertorier les différents bugs de fabrication et essayer de trouver une solution pour réparer ses erreurs.
Ce travail me rappelait un peu celui que faisait mon défunt père, horloger. Réparer des engrenages. TIC TAC...
Lorsque je rentrai le soir chez moi, je retrouvai Aedan, avec un cadeau pour moi : un stylo avec mes lettres d'or dessus. J'étais touché..

-16 septembre 2036 :
Mon cher travail, quelqu’un me l’avait pris. 
Quelqu’un s’était vite dit… Et oui. Me voilà sans emploi comme certains à cause de la même raison : ces foutues machines. Un androïde venait de me voler mon boulot. 
Je lui avais collé ma droite en plein visage et vous savez ce qu’il m’a répondu ? « La violence ne résout rien. Essayez de vous calmer, monsieur Price »
Je ne savais plus si je devais rire ou bien pleurer. 
La suite se passa comme dans les films américains, lorsque le Héro se fait virer. 
Sous le bras, une boite en carton, mes affaires à l’intérieur et ma tête figée par la rage. Je venais de franchir pour la dernière fois les portes de Cyberlife. 
Par chance, j’eus le temps de mettre de l’argent de côté. Il fallait avouer que l’entreprise payait plutôt bien. 

-16 septembre au 16 novembre 2036 :
Durant ce laps de temps, j'avais passé mes journées à boire et à coucher avec les premières personnes intéressées... J'étais au fond du gouffre... Triste moment de ma vie. Je changeai, j'étais plus froid, distant... Aedan l'avait remarqué, je le savais, mais il ne m'en parla pas...

Il m'arrivait d'être à fleur de peau, souvent même, et à cause de ça,les disputes se multipliaient entre Aedan et moi. Elles étaient violentes parfois... Mais on se réconciliait toujours au lit.
Notre relation était devenue malsaine, toxique même, mais... Je n’arrivais pas à me passer de lui et... Je crois que c'est réciproque...

-16 septembre 2037 :
Je ne me souviens plus exactement, mais mon esprit repartit à la dérive. C’était un jeudi, je venais de fermer la boutique ayant terminé ma journée de travail. Depuis le matin, ma tête était ailleurs. Dans mon passé. Au cœur des rouages et du thirium… 
Tic-tac…
Sans vraiment faire attention, mes jambes m’avaient amenées non loin des portes de Cyberlife. Là, plusieurs ouvriers finissaient eux aussi leur journée. Humains, machines, tous rentrés chez eux. 
Je dus attendre une vingtaine de minutes avant de voir celui que j’attendais finalement sans m’en rendre compte. 
Cette chose, celui qui avait pris mon boulot, celui qui me faisait me sentir important !
Une sorte de décharge m’envahit. Il n’y avait plus personne excepté lui et moi. 
Je me décidai enfin à sortir de ma cachette. D’un pas sûr, je m’approchais de lui sans le quitter du regard. Ce tas de ferraille m’écœurait pourtant une once d’excitation me gagnait. La même que celle que j’avais ressenti lorsque j’avais tué mes parents adoptifs…
Mes pas devinrent plus rapides. 
Arrivé à sa hauteur, un son un seul se fit entendre : un coup de feu. La balle de mon Smith et Wesson 1911 lui traversa le crâne. 
Plusieurs gouttes bleues tachèrent mon visage. Je sortis ensuite mon briquet et mis le feu à ses vêtements. Inutile de préciser que le coton flambe bien. 
Je fis demi-tour alors que la masse mécanique s’écroula. 
Je venais de me venger. Et ce fut jouissif.  Mais... Comment pouvais-je savoir qu'on m'avait filmé, que là, tapi dans la nuit, un témoin venait d’apparaître dans ma vie... Grave erreur !
Pour fêter ça, je suis aller à un bar. J'ai un peu bu... Là j'ai fait la connaissance de Phoenicia. Elle a passé la nuit chez moi... Mais au réveil, je l'ai surprit en train de fouiner dans mes affaires. Je l'ai mise dehors !

-20 Septembre 2037 :
Je venais de tuer un nouvel androïde, et je dois avouer que j'en obtins du plaisir à les détruire ainsi... Je m'apprêtais à prélever quelques pièces, lorsque je me sentis observé... Une femme ! Merde ! C'était une flic ! Je me mis à courir vers ma voiture, je sautai à l’intérieur et fis grincer les pneus. J'arrivai sur l'autoroute et commençai à slalomer pour essayer de la semer. Très vite je vis ma sortie et filai sans ralentir. 
Ce jour là, je réussis à semer les flics...

-19 octobre 2037 : 
Pendant un mois, je décimai huit androïdes, dont deux autres qui travaillaient à Cyberlife. 
Mon mode opératoire était toujours le même : une balle, et je l’immolais, parfois en pleine rue le soir, ou dans le parc à la tombée de la nuit. 
J’y prenais un réel plaisir, ça en était jouissif... Mes envies de meurtres continuaient d'augmenter en moi. Dès que j'éliminais un androïde, je voulais en tuer deux dans la foulée... C'était comme boire un verre d'eau avec une soif éternelle. La sensation de n'être jamais pleinement rassasié... Je n'avais plus qu'un seul mot d'ordre : tuer... Au plus je le faisais, au plus j'étais exité...

-Août 2038 : 
Premier cas de déviance, je l'ai appris à la télévision ! Quelle aberration ! Ce n'était en rien des humains, pourquoi les écouter?.. C'était contre nature ! La machine qui se rebellait contre son créateur ! Les machines dénuées d'âme, dénuée de vie !

- 27 août 2038 : 
Un an après m’être rendu justice, j’eus la surprise de voir entrer deux types dans ma boutique. Visiblement, ils étaient là pour moi et non pour mes armes. Ils avaient des chevalières en argent travaillées de façon minutieuse. Leur bague représentait un aigle aux ailes déployées. Je n'en fis pas plus attention que ça... 
Les deux inconnus m’informèrent qu’ils connaissaient mon passé, enfin les grandes lignes, les meurtres et surtout mon parcours professionnel... 
Ils savaient pourquoi je ne travaillais plus chez Cyberlife. Et enfin, ils m’avouèrent qu’ils m’avaient vu abatte de sang-froid, des androïdes... 
Étrangement, ils étaient ravis par mon geste. 
Là, mon intérêt à leur égard, grandit encore. 
Ils m’apprirent qu’ils étaient issus d’un mouvement qui s’appelait « La Coalition » et que le symbole qu'ils portaient fièrement, leur bague à l'effigie d'un aigle, représentait leur patron : "Eagle". 
Ils me dirent que ce groupe militait contre les androïdes et leur déviance. 
Pour la première fois depuis longtemps, je me mis à sourire franchement. 
Pour finir, ils me demandèrent si je voulais être des leurs. 
« Évidemment ! »

-1 Novembre 2038 : 
Pour prouver mon dévouement à la cause de la coalition, je me fis tatouer un aigle, les ailes déployées, sur mon omoplate gauche... J'avais enfin trouvé un nouveau sens à ma vie.

-5 Novembre 2038
Je ne savais pas si c'était à cause du tatouage, mais... Il me semblait qu'Aedan avait compris que je faisais parti du groupuscule... Je lui dis que c'était vrai... Ça réponse ? Une droite en plein visage. Je m'y attendais, mais son coup fut dur à encaisser. Le nez en sang, le lui rendit le même coup. Ça dérapa... Une bagarre éclata entre nous, table basse cassée, chaises renversées oui il y a des dégâts matériels, mais aussi physique... Entre deux coups, Aedan me demanda ce que je ferais s'il était dans l'autre camp. Ma réponse ? "Je te demanderai de partir"... Mais il ponctua ma phrase par un autre coup que je reçus dans les côtes. La douleur laissa place à la rage, qui m'envahit. Je finis par sauter sur lui. Il tomba, j'étais au-dessus, à califourchon. Je l'étranglais, non, je ne jouais plus, je forçais, mais il luttait, si bien qu'il me fit tomber, il roula et me fit  échanger les rôles... À présent, c'est moi qui étais sur le dos et lui, qui sert ma gorge. Je n'arrivais plus à respirer. Puis l'inattendu arriva. Il lâcha prise. J'eus une quinte de toux assez puissante. Il attendit que j'aille mieux avant de poser son regard sur moi. Là, il m'embrassa langoureusement.
Je ne savais pas si c'était l'adrénaline liée à tout ça, mais... J'avais envie de lui et, lui de moi. Ce soir-là, nous eûmes un rapport des plus brutale. C'était si bon...

-8 Novembre 2038
Je n'avais plus de nouvelle d'Aedan. Que se passait-il?! Où était-il? Pourquoi m'inquiétais-je autant pour lui?..  


-11 Novembre 2038 : 

Assaut de Markus. La ville est en état de guerre... C'est la panique à tous les coins de rues... 
Nous, la Coalition, retrouvons une bombe sale qui n'avait pas explosé... On en profita pour la dérober et la désassembler. Les produits qui la composaient m'intéressait... J'avais un plan... 

-25 novembre 2038 : 
Je rencontre Tiger au QG. Charmante... Très charmante... Une date très importante dans ma vie... 

-29 Novembre 2038: 
Je devais faire une nouvelle mission pour la coalition basée sur l'autonomie et l'improvisation sur le terrain...
Mais surprise, la mission que je pensais devoir faire solo, ne l'était pas. Je devais prendre sur moi et travailler avec une femme que je haïssais au plus haut point...
Pire, elle me retrouva au Black Lotus, alors que je étais ivre... Ça tombait bien, elle aussi...
On triqua ensemble et... Sans même nous en être rendu compte, un homme était passé pour déverser une sorte de poudre blanche dans nos verres respectifs. Nous échangeâmes nos secrets involontairement, nous sortîmes du club puis, nous commençâmes à nous battre et... 
Je me réveillais le lendemain matin, dans un hôtel miteux, près du Black Lotus... Dans le même lit... Nus !
Après avoir compris ce qui s'était passé la veille, je pris la décision de rassembler mes affaires et de m'en aller discrètement...

-8 décembre 2038 : 
J’effectuais une mission pour la coalition aux côtés de Tiger. ça tourna mal, elle fut blessée à la cuisse, je dus l'évacuer vers le QG. Je me rendis compte qu'elle était peut-être, plus qu'une amante pour moi...

-15 décembre 2038 :
Phoenicia découvrit mon identité, alors qu'elle m'avait suivi dans la rue. On se quitta le lendemain soir. Je reçue une assignation à une mission, en tant que membre de la Coalition, pour assassiner le bras droit de la déviante North... 

- 16 décembre 2038 : 
Une dispute éclata entre Tiger et moi, concernant la mission à hauts risques, qui m'avait été assignée la veille, demain étant le jour J... 

-17 décembre 3038 : 
Je devais abattre l'un des chefs de gang et bras droit de North qu'on venait de repairer... Le combat était violent... Nos échanges de coups se multiplièrent.
J'arrivai à m'en sortir avec une entorse au poignet et le pied en vrac. Mais j'eus plus de chance que mon adversaire... 

- 18 décembre 2038 : 
Je me retrouvai au QG des membres de la coalition. Je rejoignis dans un premier temps Tiger qui voulait voir de ses yeux que oui, j'avais survécu. 

-25 décembre 2038 : 
Après 1 mois et demi à travailler sur la bombe et ses composants, je trouvai enfin la bonne formule ! Je venais de créer le premier virus liquide contre les androïdes. Ce produit, une fois injecté dans leur thirium, leur fait ressentir une chose : la douleur. Ils voulaient être humain, hein?! 


-3 janvier 2039 : 
Je retrouvai Tiger pour une nouvelle mission, terminer le travail laissé en décembre : tuer les derniers androïdes de la mission qui avait dérapé... Ma cheville lâcha, mais notre mission finit de manière plus qu'agréable... 

-10 Janvier 2039 : 
On m'assigna une nouvelle mission. Mais sur la route, je fus agressé par une androïde qui ne me laissa pas le temps de dégainer mon arme. Je fus grièvement blessé : elle venait de m'égorger ! Je fus laissé pour mort. Seul un mot réussit à capter mon attention "vengeance"... Cette voix... C'était une femme...
J'eus à peine le temps de fermer les yeux l'espace de quelques secondes, que j'entendis un cris dans la nuit... Lorsque je rouvris les yeux, ce fut pour les poser sur Tiger... Je réussis à lui avouer mes sentiments d'une voix des plus faible, à peine audible, avant de fermes les yeux à jamais, entendant un dernier "moi aussi, je t'aime idiot..." qui réchauffa mon âme.

Quelques minutes plus tard : j'ignorais qu'on avait déposé mon corps dans un véhicule et que ce dernier roulait à vive allure vers le quartier général de la Coalition...
Une fois arrivés, Eagle, aidé d'un autre, me firent descendre avec précaution de la voiture. Tiger, celle qui était restée près de moi, ou plutôt, près de mon corps sans vie, fut reconduite chez elle... Aussi simplement que ça. Qui parlait de pitié chez la Coalition ?
Eagle congédia ensuite l'autre type qui l'avait aidé à me porter. Il me déposa sur un lit semblable que ceux qui se trouvaient dans les hôpitaux, dans une salle reculée du QG et m'examina sous toutes les coutures... Puis il scanna mon crâne et... Tout s’enchaîna à cet instant. Il y avait encore de l'activité cérébrale. Un miracle.
En quelques secondes, je fus branché à un défibrillateur. Il coupa d'un geste, mon pull et mon t-shirt puis plaça les palettes sur mon torse. Ce dernier se souleva 2,3 fois.. Il insista. 6... 7 fois Avant que...

BIP BIP BIP...

Il était reparti.  Mon cœur.
Eagle s'empressa de me transfuser, et de me remettre sur pied... Enfin... En y incorporant quelques surprises de son cru, dont j'ignorais encore l'existence... Puis il me plaça dans le coma...


- 23 janvier 2039 : 
Rideau, c'était le jour de la cérémonie en mon honneur, ainsi que de ma crémation aux yeux du monde. 
Je suis mort...
Officiellement, mon cœur avait cessé de battre le 10 Janvier 2039 aux alentours de 23h45.
Je n'étais plus... Rien qu'un nom gravé sur une épitaphe.
Ça, c'était aux yeux du monde...
Mais, la réalité était toute autre...

3 Février 2039 : 

dans une salle tenue secrète au QG de la Coalition

Le temps n'était pas à la pluie ce jour-là, non. Bien au contraire. Il faisait beau, un magnifique soleil même.

Ma tête... Mon ventre... Ma gorge... Mmh... J'avais mal... Pourquoi?..

BIP BIP BIP...

Était-ce le soleil qui m'avais réveillé?
Je tentai d'ouvrir les yeux, mais... Je ne voyais rien... Rien que du blanc du moins. Dans toute la pièce que j'avais du mal à délimiter... J'étais même aveuglé. Ma vision était floue. Tout comme mes souvenirs... Et puis merde, j'étais où?..

...BIP BIP BIP...

Je me sentais tellement faible, si faible, d'autant que la pâleur cadavérique de ma peau collait plutôt bien avec le fait que j'avais froid... Si froid. J'en avais la chaire de poule.
J'essayai de me relever, mais mon dos semblait plaquer contre ce matelas. Pourtant, je n'y étais pas attaché dessus... Mon corps était comme paralysé, surement à cause des suites de mon était de léthargie duquel j'étais en train de sortir...
Je tirai difficilement mon bras droit vers moi. Je sentis quelque chose s'en détacher laissant une sensation de piqûre. C'était le cathéter.
...BIP BIP BIP...

C'était quoi ce bruit incessant qui me flanquait la migraine?..
Dans une seconde tentative pour ouvrir les yeux, je commençai à discerner certaines choses... J'étais dans une salle blanche, semblable à celles des hôpitaux...

...BIP BIP BIP...

Pourquoi est ce que je n'avais pas mal à mon épaule, là près du cœur?.. J'avais ce souvenir de m'être fait tirer dessus... Récemment...
J'avais tord, ce souvenir datait d'il y a six mois. Tout se mélangeait dans ma tête...

Je baissai difficilement la tête, comme si, ce simple geste puisait dans le peu de forces que j'avais encore. Quelque chose me gênait au niveau de mon cou, mais je n'en fis pas cas sur le moment.

J'étais sous une couverture blanche, qui s'arrêtait au niveau de ma ceinture. Je portai un pantalon blanc, et j'étais torse-nu. D'ailleurs à ce niveau, j'avais deux faibles brûlures rectangulaires symétriques. J'ignorai encore qu'il s'agissait de traces laissées par le défibrillateur, un mois plus tôt.

...BIP...BIP...BIP...

Ma main droite se posa sur mon ventre. Je grimaçai. Ce n'était pas de la douleur, mais la sensation était étrange, c'était sensible... Et puis...
Mes doigts reconnurent une sorte de tissus, un bandage ? Pourquoi avais-je ça sur mon ventre ? Un carré épais de compresse plaquée sur ma peau. C'était là où c'était sensible...

J'entrouvris mes lèvres...
J'avais la bouche affreusement sèche et pâteuse... Je reposai ma tête sur l'oreiller. De nouveau, j'eus cette sensation de gêne sur mon cou...
En clignant plusieurs fois des yeux, je m'aperçus que j'étais relié à une autre machine, une que je ne connaissais pas. J'étais relié par une sorte de petit tuyau bleuâtre, qui finissait sa route, là, insérer dans mon cou...

"Qu'est-ce qu..."

Je me raidis par une vague de douleur vive.
Je ne parvins pas à terminer ma phrase. C'était comme si j'avais avalé une boite entière d'épingles à coutures et que ses dernières essayaient de ressortir par ma gorge.

...BIP BIP BIP...

J'avais subis deux mois plus tôt, de lourdes opérations qui consistaient à remplacer tout ce qui avait été touché à ma gorge, par des pièces androïdes, afin de faire circuler la nourriture, l'air et le sang dans mon corps... J'étais devenu en parti androïde...

Le cauchemar ne faisait que commencer pour moi...


- 4 Février au 15 Février :
J'encaissai le coup... Enfin non, j'essayai... Je n'y arrivai pas... Je n'étais plus humain... Plus entièrement du moins... Je me répugnai... Pourquoi m'avait-on ramené à la vie si c'était pour me garder là comme un lion en cage?! Je n'en pouvais plus... 

-15 février 2039 : 
Je ne voyais personne, je ressentais seulement des choses, des sensations, comme si, je n'étais pas si seul... Étais-je en train de devenir vraiment fou? Ou ses sensations étaient-elles bien réelles?.. Tiger?..

-16 Février au 10 Mars 2039 :
J'apprenais à remarcher et à essayer de me battre... Je ressortais avec quelques des marques sur le corps mais... Bien que je ressentais la douleur, je n'étais plus qu'une coquille vide. Le fantôme de moi-même...

-11 mars 2039 :

J'étais amoindris, j'avais perdu pas mal de poids, mes joues s'étaient creusées et j'avais le teint pâle, en clair, je faisais peur à voir... J'étais debout contre le mur face à la porte, de la pièce, telle une forme longiligne plantée là.
Cette pièce qui était devenue ma prison depuis deux moins maintenant.... Je ne m'attendais pas à ce que s'ouvre la porte, puisque j'avais reçu mon traitement et... 
Non je rêvais... Moi l'homme qui avait perdu de sa grandeur, je me retrouvais face à... 

"Ph... Enicia?"

Ma voix était encore éraillée mais je parlais suffisamment fortement pour qu'elle puisse m'entendre. 
La folie m’entraînait-elle au delà de ce que j'aurais put jamais espérer... Non... C'était réel... 

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Jake Price [TERMINÉE] ♥

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