14 octobre 2038, Ce matin était un jour exceptionnel puisque je devais me rendre au Palais de Justice. Oh, non, ce n’était pas pour moi, c’était le procès de quelqu’un d’autre. Alors pourquoi je m’y rendais ? On a fait appel à mes services pour dessiner l'audience. On m’a également donné une de carte de presse, donc grâce à cette carte j’ai un certain privilège. Ne suis-je donc pas artiste indépendante ? Oui, je l’étais, mais dans cette situation assez particulière et mon talent (ça va les chevilles ?) inné, on m’a proposé de faire un croquis lors de l’audience. Mon but ? Faire des croquis des magistrats, avocats, prévenus, témoins et tout ce que je juge intéressant. Par la suite ces croquis, que je pourrais retravaillé, pourront être affiché au journal écrit ou télévisé.
Donc, je me réveille assez tôt pour pouvoir me préparer. L’audience démarrait à 9 heures. Il fallait que je sois présente avant. Je prenais une douche rapide, trouvant quelque chose de potable à mettre… Comme quoi ? Quelque chose de pas trop voyant non plus… Hum. Je me mettais à réfléchir tout en buvant mon café. Je trouvais quelque chose à mettre… Un Justaucorps palazzo sans bretelles avec décolleté en coeur, couleur noir. Avec une ceinture en argent scintillant. J’ajoutais une veste propre couleur noir également. Au pied, j’enfilais des talons haut noir aussi. Je laissais mes cheveux libres, me coiffant que très légèrement. Une fois assez présentable, je mangeais un petit truc afin de filer.
Avant de partir, je prenais mon sac qui contenait tout mon matériel pour y faire des croquis. Je montais à l’intérieur de ma voiture posant mon sac sur le siège passager, bouclait la ceinture de sécurité pour finalement démarrer la voiture en direction du Palais de Justice. Quelques minutes de route plus tard, j’arrivais à destination, je me trouvais un endroit où me parker. Une fois fait, j’attrapais mon sac ainsi que ma carte de presse pour entrer à l’intérieur du Palais de Justice. Cette ambiance venait soudainement me chercher. Comme un malaise… Pourquoi je ressentais ça tout à coup ?
Je prenais une grande inspiration allant rejoindre la salle d'audience, il y avait peu de gens. Je balayais rapidement la pièce du regard avant de trouver une place spécifique. Je m’y installais faisant attention pour ne pas prendre trop de place non plus. Je glissais l’ongle de mon pouce entre mes dents tandis que je consultais mon carnet à croquis pour trouver une page libre. J’attrapais un crayon et commençait à tracer ce que je voyais de mon angle vu. J’étais concentrée en relevant mon regard je croisais le regard d’un… avocat ? Instinctivement, je commençais à le dessiner sur ma page qui prenait vie, même si j’utilisais qu’un simple crayon.
Quelques instants plus tard, la pièce se remplissait un peu plus jusqu’à ce que tout le monde y soit et en dernier le juge. Que l’audience se lance pour que je commence à y faire plusieurs croquis. J’en ferais plusieurs, comme ça je pourrais choisir ceux qui ont faire la première à la télévision ou au journal tout court. Tout le monde saura que ça sera moi, un bref sourire se glissait sur mes lèvres suite à ces pensées si soudaines. je saisissais chaque opportunité à dessiner tout le monde, sans exception, dès qu’ils se tournaient vers ma direction, hop je le dessinais. Je vivais de ma passion, peu importe le défi que l’on me donnera, je l’accomplirais.
Sujet: Re: [FB] The greater the trial, the sweeter the victory {ft. Jan Wellington} Mer 30 Sep - 16:45
The greater the trial, the sweeter the victory
14 octobre 2038, 7.35 am
Journée exceptionnelle puisque j'étais censé être en repos, debout devant ma baie vitrée avec une grande tasse de café bien chaude mélanger a un soupçon de lait et d'une moitié de sucre et avec tout cela une vue spectaculaire de la lisière de la forêt, et oui, être avocat a certain avantage, il a fallu l'appel du juge Klarkson pour détruire cette sublime journée qui allait commencer, posant ma tasse et prenant l'appel mon ton ennuyeux, mais pressé clôture celui-ci. Je devais me rendre au Palais de Justice et au plus vite pour le jugement de mon client qui avait était avancée d'une semaine.
Garage, 8.03 am Terminant ma tasse de café précipitamment, m'éclipse dans la salle de bain, prenant une bonne douche rapide et chaude avant de me brosser les dents puis me raser, mettant de l'after-chave prenant ensuite direction la chambre, enfilant un boxer propre et fait coulisser la porte de mon dressing avant de faire le choix d'un des costumes pendent sur le dressing, optant pour du classe et de l'efficace. Enfilant ma chemise blanche après avoir fermé d'un troisième trou ma ceinture. Enfilant ensuite ma veste de costume la fermant passant une dernière fois dans la salle de bain pour un coiffage exprès en mode tout en arrière avec un léger coup de gel dans les cheveux, mettant ma montre, prenant mon portable et clé de voiture direction le garage.
Palais de Justice, 8.45 am
Enfin arrivé au palais, je croise déjà tous ces charognards de journaliste, à peine garer qu'ils viennent précipitamment poser questions sur question comme des vautours affamés. Restant humble et calme sortant de la voiture sous les flashes des appareils photo, je reste de marbres, montant les marche du palais me dirigeant vers mon client, ayant qu'un créneau de 15 minutes pour que l'on met les dossiers et preuves en place. Avant l'audience, j'avais eu un entretien privé avec le juge et un autre avocat sur le terme de celle-ci. Espérant qu'il n'y est plus d'interruption au risque d'un énième report de jugement. Entrant dans la salle balayant du regard certain visages présents.
Salle d'audience, 9.00 am
Installé sur une chaise du coter de la défense, laissant parler l'avocat du juré. trouvant certaines accusations totalement in crédibles, mais faisait preuve de professionnalisme laissant la partie des juré en délibérer avant de me lever et de poser une objection ainsi que le rapports de preuves.
- Objection votre honneur, il a été témoin du meurtre de l'accusé et non-coupable, il était présent lors de l'arrivée des soigneurs qui peuvent témoigner des premiers secours que mon client avait adopté avant l'arrivée des ambulances. Si mon client n'avait pas porté ces soins à la victime, on ne serait pas là a en débattre. Par ailleurs monsieur le juge, je tiens à vous informer des résultats de l'analyse d'empruntes que le service du système judiciaires a apporté aujourd'hui, vous pouvez voir que les seules empruntes laisser par mon client ne sont que sur la parties des blessures de la victimes, de plus, mon clients portait cette veste, et non un blousons en cuir noir comme porte actuellement le criminel que vous tenté de defendre injustement mon cher confrere. Votre honneur, je vous demande de revoir ces preuves et d'en juger en conséquence. Sans l'intervention de mon client, ce jeune homme serait mort à l'heure qu'il est. Je vous remercie.-
Sur ces mots je retourne alors m'installe en attendant le verdict. l'accusé du crime entre alors en scène tentant de défendre ces droits non sans trop de convictions au réponses donnée auprès du juge. La fin était proche et justice aller être faites.
Je visualisais la scène lorsque tout démarre pour de vrai. J’écoutais le tout avec la plus grande attention tandis que mon crayon traçait tous les traits de chaque personne se trouvant en face de moi. Je baissais parfois mon regard pour voir ce que je traçais était bien, sinon je captais chaque scène hyper intéressante. Jusqu’à ce que mon regard croise celui de l’avocat Wellington qui se levait apportant une objection. Il était un bel homme vêtu de son plus beau costard, bien peigné. Je prenais une nouvelle page, captant sa prestance lorsqu’il parlait. C’était une belle scène qui se déroulait devant mes yeux.
Il mentionnait que l’accusé a été témoin du meurtre et non-coupable, qu’il a été présent lors de l’arrivé des secours. Ils pouvaient donc témoignés les soins qu’il avait apporté à la victime avant l’arrivé des ambulances. Intéressant en effet. J’écoutais attentivement les dires de ce dernier, tout en continuant à dessiner. Il mentionne aussi qu’il était les résultats d’analyses d'empreintes, que son client était juste apparente où qu’il y avait les blessures, qui ne l’avait pas donc tuer… Intrigante cette affaire. Il finit par invité le juge à revoir les preuves. Il finit par le remercier et de s’asseoir de nouveau.
Il avait du cran, fort intéressant. Je penchais légèrement la tête sur le côté portant de nouveau mon attention sur mes croquis. J’en avais fait plusieurs sur tous les angles que je pouvais. Tant de possibilité. L'audience tirait vers la fin étant favorable pour l’avocat Wellington. Il avait bien prouvé son point de vue en défendant son client. L’audience était donc levée.
Le juge quittait en premier et les autres suivaient. Ceux qui assistaient à l’audience se levaient également tandis que moi je terminais quelques traits. Je fermais un instant les yeux prenant une grande inspiration. Je finissais par rangée mon matériel ainsi que mes multiples croquis dans ma pochette. Une fois ayant tout récupérer, je me levais du banc consultant ma montre. J’avais encore le temps. Tenant fermement mon sac, je me dirigeais vers l’extérieur de la salle marchant dans le Palais de Justice vers la porte d’entrée.
Mon ventre commençait à crier famine et je sentis un léger tournis m’envahir. Ce n’était pas le temps. Ne faisant plus attention où que je marchais, je heurtais quelqu’un en chemin. Je venais poser ma main sur son bras tandis que je réalisais ce qu’il venait de se produire. Mon regard se redressait vers la personne en question. C’était l’avocat de l’audience…
“Pardon, je ne voulais pas me montrer brusque avec vous…” je me reculais de quelque pas gardant mes mains pour moi, venant tenir mon sac de mes deux mains, sac qui s’ouvrait, pas de bol… “Merde…”
Je me baissais venant ramasser ce qu’il venait de tomber, heureusement que mes croquis n’avaient rien, rangeant ce qui m’appartenait dans mon sac pour finalement me redresser.
“Je ne suis pas aussi maladroite que ça habituellement…” je me raclais un peu la gorge. “Je ferais peut-être mieux d’y aller…” pointant légèrement la sortie voyant que je commençait à être maladroite en parole. C’était gênant. “Encore désolée, sincèrement…”
Accueil 
