Moi, Wilfrid, j’avais vraiment reçu une lettre pour l’école de sorcellerie ? C ’était dingue ! Je ne savais pas comment je devais m’apprêter pour l’occasion. Je finis par opter pour un bon vieux jean et un t-shirt blanc.
Passer à Kingcross et traverser un mur fut une autre épreuve un peu plus étonnante pour moi. Puis le train. Il avait une superbe locomotive rouge, sur laquelle était inscrit « Hogward’s Express 5972 ».
Il faisait froid, par chance, je n’étais pas parti sans prendre préalablement une bonne vieille veste en jean foncé. Je fus le dernier à monter dans le wagon numéro quatre. Je fus pour le moins, bien entouré. En effet, il y avait déjà à bord, deux jeunes femmes. Nous discutâmes un peu, pour faire connaissance, puis une femme apporta des sucreries que je refusais poliment. Ne le dites à personnes, mais j’aime prendre soin de moi, en faisant notamment attention à ce que je mange.
J’étais assis près de la fenêtre. Le paysage défilait à vive allure. J’ignorais combien de temps cela allait nous prendre pour arriver à destination.
La fumée qui s’échappait de la cheminée de la locomotive parait le ciel d’un épais nuage charbonneux.
Les plaines verdoyantes s’étendaient à perte de vue.
Après un moment, la lumière se mit à vaciller. Il y eut quelques plaintes qui s’échappaient d’autres wagons.
Puis le train freina brusquement jusqu’à totalement s’arrêter.
La lumière s’éteignit à son tour… Puis le silence… Et enfin, le froid. Je me mis à trembler. Que se passait-il ?! Il y eut des cris. C’en était trop ! Je me levai pour ouvrir la porte mais, trop tard quelqu’un venait d’entrer. Une silhouette entièrement drapée de noir. Cette chose flottait dans les airs. De quoi s’agissait-il ? Je l’ignorais… La seule chose que je peux vous garantir, c’était qu’à cet instant présent, j’eus peur… Je sentis mon essence, mon être s’en aller… S’échapper de moi. Je ne voulais pas mourir ainsi…

Je me retrouvai dans un bar. Celui que je tiens avec l’unique personne qui compte pour moi. Ensemble nous aidions les androïdes et quelques humains à traverser la frontière pour aller au Canada.
Un jour, je me retrouvai devant un homme qui braquait son arme sur moi. C’était un type mauvais, dans le genre corrompu. Il ne prêta pas la moindre attention aux consignes qu’étaient : l’interdiction de l’usage de la violence dans ce lieu…
Il y eut une détonation et, mon ami s’interposa, se faisant toucher à ma place.

« NON !!! »

Un éclair baigna la pièce d’une vive lumière blanche…
Lorsque je repris mes esprits, je remarquais la présence d’un homme dans le wagon… Je n’étais donc jamais parti de cet endroit ?
Il tendit du chocolat aux deux jeunes femmes, ainsi qu’à moi-même, nous disant qu’il s’agissait de détraqueur et qu’on ne craignait plus rien… Il partit…

Qu’est-ce que c’était que tout ça ?!
Le train repartit en direction de Poudlard….