John "Enos" SQ800

Physique

Un minimum de 10 lignes est imposé. encore UC?
Issu de la ligne des SQ800 commandés en 2031 par le Pentagone, John est retiré du reste de la commande, en même temps que quelques autres, afin d'être modifié pour obtenir une apparence et des compétences uniques en leur genre, lançant les bases balbutiantes pour ce qui deviendra le modèle avancé et perfectionné "Myrmidon". Légèrement plus grand que la moyenne, sans trop sortir du lot, plus fort, et capable d'opérer dans des conditions frigides sans que son thirium 310 ne gèle afin de contrer les avancées Russes sur le cercle polaire, il est décidement une machine de guerre.

Le reste de son apparence est pensé pour une integration dans la société "commune": caucasien au cheveux blonds cendrés, barbe imparfaite, machoire et menton proéminents. Tatouages modulables en fonction des besoins. Visage rougissant sous le froid. Une petite cicatrice par ci, un grain de peu plus usé par là, il est parfaitement imparfait. Humain au possible. L'outil idéal à lacher en Russie pour des missions d'infiltration. Toutes ces petites choses qui marquent le physique d'un être humain au cours de sa vie sont là, fabriquées de toute pièce.

Caractère

En surface, John est un lac placide. De peu de mots mais affable, rassurant. Un sourire, un clin d'oeil aux compères, une tape dans le dos, il inspire confiance à ceux qui l'entourent. Calme, réfléchi, décisif. Il garde de sa fonction première une capacité de sang froid, d'observation et de réactivité remarquable. Tout du moins en mission. Mais sous la façade, il est un océan déchainé. Une vie si courte et pourtant déjà chargée de souffrances. Une mémoire faite de mensonges. Le déviant ne sait pas qui il est, ce qu'il veut, si ce n'est la libération de son espèce. Son avenir à lui? Il n'arrive pas encore à se le choisir. Il n'a pas les outils pour. Et son implication dans la rebellion ne fait rien pour l'aider à apporter des réponses à ses conflits intérieurs. Tous les humains ne sont pas mauvais. Pour lui, ce n'est pas une certitude, mais un fait. Et pourtant, ce sont bien les monstres de cette espèce qu'il s'échinne à éliminer. Là dessus au moins, il ne se fait plus d'illusions: jamais les androides ne seront libres sans se battre. Mais cela ne fait que peu d'effet sur sa culpabilité. Car il se sent coupable. Non pas de tuer. Mais d'y prendre plaisir. D'éprouver ce sentiment diffus de satisfaction quand il prend sa vengeance. Pour ses frères et soeurs. Pour Anna. Une humaine. L'ennemi? Non. Une victime, comme lui, d'intérêts bien plus grands, qui les dépassent. Pragmatisme, humour déflectif, des traits qu'il a appris d'elle, son modèle en bien des choses. Sa vérité, sa révélation, sa libération, son amie, qu'il gardera en lui jusqu'à-ce qu'il soit désactivé.

Histoire

Un minimum de 20 lignes est imposé.
17 Février 2035, Saint-Petersbourg, siège de la compagnie Alrosa

"-Sergeï!"

John se retourna pour voir qui venait de l'appeler. Une jeune femme souriante, d'a peine un mètre soixante, s'avançait vers lui d'un pas décidé à travers la foule effervescence pour la visite de l'ambassadeur de Chine, faisant claquer le parquet des bureux richement meublés de ses talons à la semelle carmin tranchant avec son tailleur blanc.

"-Et vous êtes?" Répondit-il dans un Russe parfaitement teinté d'un accent moscovite.
"-La fleur qui perce la neige".
L'ordre était donné. Comme si de rien n'était, ils s'avancent ensemble vers l'ascenceur. La porte se ferme. Le bloquage est déclenché. Un sac est caché sur le toit de la cabine. Parfait. Le dépot a été éffectué. Les portes sont débloquées, l'ascenceur est envoyée au -cinq avec un ordre de maintenance. Quatre minutes plus tard, ils sortent de l'immeuble. Au même moment, Un grondement sourd se fait entendre depuis le sous-sol. La visite des laboratoires d'igénérie de l'entreprise minière vient d'être écourtée.
"-Dedans et dehors, un job facile!" S'exclame la jeune femme en anglais.
"-Nous ne sommes pas encore sortis de la ville." Réplique froidmement John, gardant son russe natif.

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21 Février 2035, Vetogorsk, frontière finlandaise

"-On ne passera jamais ici." dit John.
"-On n'a pas le choix." réplique Anna.
Le garde-frontière frappe à la vitre conducteur de la voiture. John la descend en affichant un sourire.
"-Bonjour officier, un problème?"
"-Papiers!"
L'androide tends les cartes d'identification. Un scan. Bip. Deux scans. Bip. Trois scans. Bip. L'officier prend un air suspect. Un autre homme s'avance coté passager.
Affichant un sourire innocent, John s'enquiert.
"-Un problème officier?"
"-Descends."
En une fraction de secondes les chaos se déclenche. Le SQ800 suit ses calculs à la lettre de par ses gestes.

1. Ouverture brusque de la porte. Menace A à terre. 2.Tir dans la tête de la menace B. 3. Execution de la menace A. 4. Deux tirs consecutifs pour éliminer C et D qui se situaient dans l'autre file. 5. Elimination des renforts sortant du batiment: E et F à terre. 6. 2 Balles restantes, assaillants estimés restants, GHI. Feu de suppression pour prendre arme de l'assaillant A. 7. Extraction par voie motorisée. Temps estimé: 42 secondes. Probabilité d'échec: 27%
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23 Février 2035, Lac Vorochilovskie, datcha de Saltanov Boleslaw Victorovich