[Flashback] One foot in the grave

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One foot in the graveNuit noire, le voyage avait été long à pied pour revenir vers Détroit. Je m’étais débarrassé de cette led et j’avais aidé mon doux Ezra à en faire de même. Ezra, l’ange épargné par ces horreurs. Je me devais de te protéger, coûte que coûte et c’est pour cette raison que je t’ai caché, que je lui ai ordonné de ne pas bouger d’où il se trouvait. Je lui avais promis que je reviendrai le chercher, mais avant, je devais m’assurer que Jericho était bien un endroit pour nous, pour lui. Ce n’est que lorsque je fus certain que rien ni personne ne pourrait retrouver Ezra, à part moi, que je le quittais pour me tourner vers mes recherches.

Suivant les pistes, je me retrouvais dans le métro de Detroit lorsque je fus certain qu’on me suivait. Il y avait des signes qui ne trompait pas, peut-être, étais-je devenu parano, mais j’étais bien plus du genre à écouter mon instinct et cette voix-là me murmurait à l’oreille que j’étais suivi. Si Jericho était le jardin d’Eden, il n’était pas question que j’y mène un quelconque danger là-bas.

Attendre le metro	Faire demi-tour
Entrer dans les tunnels	Attaquer

Il me fallait prendre une décision rapide et là, dans cette station de métro déserté à cette heure tardive, je me laissai retomber sur le sol où reposait les rails. Deux solutions, soit cette personne me suivrait dans le dédale souterrain du métro de Détroit et j’aurai confirmation de ce que je craignais, soit elle ne suivrait pas et il me suffirait de trouver Jericho en continuant à suivre la voie ferrée.

Main dans les poches, je marchais tranquillement, aux augets. Je devais faire attention à chaque bruit. Que ce soit celui d’un métro qui approcherait ou celui des pas qui semblait continuer à me suivre, l’un et l’autre était important. Ces pas... Je les percevais. Une nouvelle décision à prendre.

Se cacher	Tenter de semer
Attaquer	Attendre

Je m’arrêtais là, au milieu de la voie. Baignée par les ténèbres qu’était ce labyrinthe souterrain. Attendant de percevoir à nouveau le son des pas approchant. Un sourire amusé se glissa sur mes lèvres. J’avais compris le message. Fini de fuir, l’Éternel t’avait mis sur ma route et c’était certainement pour une bonne raison. À moi maintenant de découvrir laquelle.

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13/07/2020

One Foot in the Grave
{Samaël - Jake]
I said I'd catch you if you fall
And if they laugh, then fuck 'em all (all)
And then I got you off your knees
Put you right back on your feet
Just so you could take advantage of me13 Novembre 2038 -

On était dimanche. Je n’avais pas travaillé à la boutique ce jour-là. Non. J’avais utilisé ma journée pour rechercher inlassablement Aedan. Je passai mes temps de repos à remonter les endroits qu’il avait l’habitude de fréquenter, allant jusqu’à demander aux passants s’ils avaient vu la personne sur la photo que je leur tendais… Mais… Les réponses finissaient toujours par un non de la tête, ou pire, continuant leur route sans prêter la moindre attention face à mon désarroi. Et ce 13 novembre 2038 ne dérogeait pas à la règle…
Alors quand un énième jeune couple, se détourna volontairement de moi pour tracer sa route, mes nerfs lâchèrent. Je rangeai soigneusement la photo dans la poche intérieure de ma veste avant de sortir mon paquet de cigarettes. J’en sorti une puis l’alluma avec mon zippo rouge et noir.
J’avais tellement marché que je dus me diriger vers le métro pour regagner ma voiture stationnée plusieurs arrêts plus loin…
J’avais envie de cogner. Ce besoin, ses petites décharges électriques qui parcouraient mes doigts…
Cela fait plusieurs mois que je me défoule sur des androïdes voir des humains suffisamment cons pour les défendre… Et là, je remarquai la présence d’un d’entre eux… Un déviant. Je reconnaissais le modèle malgré le fait qu’il ait osé retirer sa led…
Tel un psychopathe que je suis, je me mis en quête de le suivre. Et s’il m’entendait ?! Peu importe, là était l’intérêt du jeu…
Je tirai une dernière fois sur ma cigarette, puis je lançai le mégot un peu plus loin.
Ce qui était amusant, c’était qu’il venait de choisir de passer par un tunnel… Je souris en coin, l’imitant quelques instants plus tard.
Je ne voulais pas le perdre de vu, mais l’endroit était risqué, le métro pouvait passer et nous tuer… Excitant… Aurais-je oublié de vous dire que j’ai passé la plus grande partie de ma vie, animé par l’adrénaline ? Quelle douce sensation que de se sentir tellement plus vivant.

Il venait de s’arrêter, me faisant brusquement sortir de ma rêverie. Il m’avait entendu, c’était certain… Enfin ! Les choses amusantes pouvaient enfin commencer…

« Tu te balades souvent seul, dans l’obscurité des tunnels de la ligne huit ? »

J’arquai un sourcil attendant que ma proie daigne enfin se retourner.
J’avais l’impression de jouer à « 1, 2, 3 soleil… », mais contrairement aux règles de ce jeu stupide, je comptais bien bouger pour lui sauter dessus, tout poings levés… Que le jeu commence !
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One foot in the graveUn sourire se glissa sur mes lèvres en entendant cette voix. Cette question était rhétorique mais elle était lourde de sens. La provocation y était présente, discrète, mais bien là. Il y avait quelque chose dans la mélodie de cette phrase qui me laissait croire que cet homme n’attendait qu’une seule chose. Allais-je le lui offrir ? J’hésitais encore. Je devais retrouver Jericho, pas pour moi mais aussi et surtout pour Ezra. Mes pensées se tournaient inévitablement vers lui alors que j’avais une décision à prendre en cet instant précis. Je ne pouvais pas me permettre de prendre de trop gros risques, il comptait sur moi, je devais le protéger.

Tenter de semer	Ignorer
Attaquer	Se retourner

Je me retournai, sachant que j’avais un avantage de choix en comparaison à cet homme de chair et d’os. Les ténèbres n’avaient aucun secret pour moi, je pouvais clairement voir celui qui pensait être le prédateur et cela m’amusait de le découvrir. Plus petit que moi, moins rapide que moi, plus fatigué que moi. J’avais toutes mes chances face à l'arrogant.

"Vous devriez faire demi-tour" concédais-je malgré tout.

Il n’était pas nécessaire de verser le sang si cet homme pouvait comprendre de lui-même qu’il n’avait aucune chance de me battre. Il suffisait à l’inconnu de faire demi-tour. Une voix au fond de moi venait cependant me rappeler que s’il se trouvait ici, devant moi, à cet instant précis...C’était pour une raison bien précise. J’attendais encore de savoir laquelle. Inclinant la tête légèrement sur le côté, j’avançais d’un pas sans le quitter des yeux. Aucune vibration dans le sol m'annonçait l’arrivée future d’un métro, j’avais donc encore un peu de temps pour m’amuser un peu.

"Saisissez votre chance" Conseillais-je.

Je devais pourtant bien admettre que j’espérais secrètement que cet homme ne suive aucun de mes conseils, qu’il attaquerait et me permettrait d’assouvir cette part d’ombre en moi. C’était ma destinée, ce pourquoi j’étais sur terre, pour punir les hérétiques, me salir les mains pour que des personnes comme Ezra n’ait pas à le faire. Je savais qu’il était également de mon devoir de ne pas espérer de répandre le sang mais ce soir, à défaut de mes maux et de mes actes, mes pensées étaient faibles.

"Retournez retrouver les vôtres."

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13/07/2020

One Foot in the Grave
{Samaël - Jake]
I said I'd catch you if you fall
And if they laugh, then fuck 'em all (all)
And then I got you off your knees
Put you right back on your feet
Just so you could take advantage of me

L’androïde devant moi prit un petit moment, là, immobile, avant de finalement se retourner. Il avait un joli visage que je m’apprêtais à massacrer, triste que ce ne soit qu’une machine, finalement, une beauté synthétique. Je soupirai longuement suite à cette dernière pensée.
L’androïde était plus grand que moi, rare étaient ceux qui l’étaient. J’en fus étonné, mais pas effrayé, ho ça non, loin de là, même s’il dégageait une certaine prestance de par sa posture, je devais bien l’admettre !
Je me mis soudainement à rire. Quoi ? Venait-il vraiment de me suggérer de faire demi-tour et m’en aller ? Cet androïde devait avoir un bug ou quelque chose de plus grave encore, car non, partir n’était pas mon intention !
Il s’avançait vers moi. Malgré l’obscurité du lieu, j’arrivais à le distinguer, certainement moins nettement que lui, (d’autant plus que je n’avais pas mes lunettes), mais qu’importe, je savais que j’avais mes chances contre lui. Il était seul…

« Tu penses que si j’ai pris le temps de te suivre jusqu’ici, c’est pour mieux partir quand tu aurais découvert ma présence ? Tu as un nom, ou tu te fais appeler HR400 ?..»

Saisir ma chance ? Il était drôle en plus de ça… Ma chance de le tabasser à mort oui ! J’avais un sérieux besoin de me défouler et il allait me servir de sac de sable. Ça allait être tellement jouissif ! Et oui, je venais de lui demander son nom, rien d’important, j’aimais seulement connaître l’identité de mes victimes… Son modèle, bien sûr que je le connaissais, n’oublions pas que je bossais à Cyberlife…

C’était presque touchant qu’il me mette en garde de la sorte, d’autant plus qu’il me vouvoyait. J’aurais presque pu être attendri par tant d’intérêt.

« Ne t’en fais pas pour moi… Je sais ce que je veux, et je vais « saisir ma chance, pour obtenir ce que je suis venu chercher ». »

Je parlais de son existence.
Je passai ma langue sur mes lèvres, il y avait d’ailleurs ce petit quelque chose de sexy dans ce geste. J’avais une certaine faim qui grandissait en moi, il était devenu ma proie.

Allais-je utiliser mon arme, pour l’abattre de sang-froid, comme j’aurais pu le faire avec n’importe lequel d’entre eux ? Non… Lui… Il paraissait être différent, il n’avait pas peur, mieux que ça, il me défiait, je le voyais dans son regard.
Ça allait être un affrontement tout ce qu’il y a de plus loyal, poings et pieds, pas d’arme à feu. Comme je le disais, j’avais besoin de me défouler ! J’avais besoin de lui effacer de son visage, cet air qui me défiait.
Le temps d’un sourire en coin, que je finis par foncer sur ma victime du soir. Je feintai une attaque visant ses côtes, avant de finalement frapper avec toutes mes forces, mon poing au niveau de sa tempe.
Je n’étais pas n’importe quel Humain… J’avais été entraîné pour tuer, en plus de mon parcours de meurtrier en série… Et c’était bien ce que je comptais faire dans ce tunnel de métro, le tuer. Non sans en tirer une part de plaisir…
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One foot in the graveLa voix de l’inconnu s’éleva dans le sombre tunnel de métro. Mes yeux rivés sur lui, je l’écoutais avec attention tout comme je le regardais avec la même attention. Mon sourire séducteur ne quitta pas mes lèvres alors qu’il me répondait. Il était capable de reconnaître mon modèle aussi facilement ce qui me laissait à penser qu’il s’agit d’un créateur. Quel douce ironie pensais-je. Avais-je un nom à lui offrir ? Oui, j’en avais un et je n’étais pas du genre à mentir, encore moins à en avoir honte.

Rester silencieux	Donner son nom
Mentir	Attaquer

"Samaël"

Mais pour être franc, j’étais presque certain que cette information n’intéressait pas vraiment mon interlocuteur. Son attitude était celle d’un prédateur qui s’apprêtait à bondir sur sa proie d’un moment à l’autre. J’étais curieux, patient, j’avais envie de voir ce qu’il allait faire et surtout, j’avais envie de lire dans ses yeux la surprise. Parce qu’il y en aurait. En tant que créateur, il pensait avoir à faire à un simple HR400, il ignorait tout de moi, de mon histoire, des modifications que Joseph avait fait subir à mon corps mais également des entraînements que j’avais subit.

Il pensait avoir à faire à un simple androïde sexuel, comment appelait-il ça ? Une Tracy…

Je perçu le petit sourire au coin des lèvres de cet homme mais je ne bougea pas. J’avais besoin qu’il pense que j’étais aussi faible qu’il le croyait, que je n’étais bon qu’à assouvir les désirs et les pulsions sexuels des hommes et des femmes humaines. Alors j’encaissais le premier coups, le second, je tentais de me défendre et d’esquiver les coups, donnant la parfaite illusion de ce que j’étais, une pauvre petite chose.

Mon but était simple, l’homme prendrait suffisamment confiance pour baisser sa propre garde, j’avais besoin que mon premier coup soit fort, assez pour le mettre à terre grace à la surprise, prendre le dessus et ne plus lui laisser le temps de faire quoi que ce soit d’autres que de mourir.
Encore un peu...Encore un peu...Maintenant !

J’attrapais son poing dans ma main, plutôt que de l’arrêter, je tirais dessus pour continuer la trajectoire de celui-ci mais tellement vite et tellement fort que le corps de mon assaillant n’aurait d’autre choix que de basculer vers moi. Me permettant de placer un coup de genou directement dans le plexus pour lui couper le souffle suivit d’un coup de coude à l’arrière de son crâne.

Laissant le corps de l’homme chuter, mon rire résonna dans le tunnel lorsque je me plaça au-dessus de ce corps. M’apprêtant à enchaîne les coups sur son visage pour faire disparaitre son petit sourire suffisant.

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13/07/2020

One Foot in the Grave
{Samaël - Jake]
I said I'd catch you if you fall
And if they laugh, then fuck 'em all (all)
And then I got you off your knees
Put you right back on your feet
Just so you could take advantage of meSon sourire me déstabilisa l’espace de quelques secondes. Deux envies réunies et contradictoires s'affrontaient dans mon esprit : son attirance contre mon envie de meurtre...
Puis, il articula son nom...
Samaël… Je faillis rire en entendant son nom. Est-ce qu’il plaisantait ?

« J’ai donc le célèbre Satan devant moi… Le seul et l’unique… »

Je fis mine de faire une révérence, écartant mes bras tout en faisant tournoyer mes poignets. Mais mon sourire narquois en disait bien trop long sur le fait que je me foutais royalement de lui.

« Je suis profondément honoré de faire votre connaissance, mon Maître. »

J’avais conscience que dans la réalité, ma vie était bercé par la noirceur, et appeler « Maitre » un androïde qui disait s’appeler Samaël, reflétait quelque part, cette obscurité qu’il y avait en moi et que je glorifiais, finalement.
Si j’aurais cru à toutes ses conneries de Dieu, Samaël, Eve, et autres personnages bibliques, je me serai clairement tourné vers le plus mauvais des anges. Pourquoi ? Parce que Satan était considéré comme le séducteur et destructeur du Monde… Et je pouvais m’y retrouver là-dedans… J’avais passé ma vie à détruite des personnes, ou à me baigner dans la luxure. Oui, c’était mon péché et je ne le cachais pas, car c’était toujours flatteur de se sentir désirer, d’autant plus de la part d’un inconnu.

Pour être franc, son nom n’avait aucune importance pour moi. Il s’agissait uniquement d’un mort de plus que je rajouterai à ma liste qui devenait bien longue. Combien de personnes avais-je assassiné jusqu’à présent ? Je ne m’en souvenais plus… Seul le plaisir que j’en tirai me marquait, toujours là, à chaque fois qu’une machine se désactivais sous mes doigts.
J’inspirai profondément, comme si j’étais en mesure de sentir la Mort.
Mon sourire ne m’avait pas quitté, et je comptais bien le conserver jusqu’au bout. C’étaient les seules fois que j’arrivais à sourire, quand je détruisais les androïdes… Après… Le souvenir d’Aedan ressurgirait et me ramènerait à la triste réalité… Il n’était plus là…

Mais pour l’heure, j’avais une cible à éliminer, aussi sexy soit-elle !
Alors je m’avançai pour le frapper, ho ça oui. Je me déchargeai de tout le stress que j’avais accumulé suite à la disparition d’Aedan. Mes coups étaient puissants et précis. Il esquivait de temps à autre, mais rien de dramatique… Il était à ma merci…
C’était ce que je croyais…
Je compris mon manque de jugement, dès l’instant où Samaël attrapa mon poing pour mieux m’attirer contre lui. L’androïde saisit cette opportunité pour me donner un violent coup de genoux dans mon plexus solaire.
Mon sourire s’effaça… Tout mon corps se raidit alors que je me pliai en deux par reflex. La bouche entrouverte et saisit par la douleur, je me mis instinctivement à chercher mon air, qui n’arrivait plus à emplir mes poumons.

Quelque chose clochait avec ce modèle, il ne pouvait pas être aussi puissant… À moins qu’on l’ait modifié…

À peine eue-je le temps de me faire cette réflexion que je dus encaisser un nouveau coup, de coude cette fois-ci, dans ma nuque. Le choc me fis tomber à genoux devant lui, la tête baissée, tandis que je recherchais encore l’oxygène. Mes poumons noircis me brûlaient… Il fallait que j’arrive à respirer ! Vite ! L’ange de la destruction se plaçait au-dessus de moi… Il allait me frapper au visage qu’en enfin, je parvins à prendre une bouffée d’air. Ce fut comme si je revenais dans l’action. Je relevai la tête, mon visage avait légèrement rougit à cause de l’insuffisance d’oxygène de tout à l’heure. N’attendant pas plus longtemps, mes bras saisirent les jambes de ma cible, et les attirèrent d’un mouvement sec, vers moi, dans l’objectif de le faire tomber en arrière.
Je pris ensuite dans mon poing droit, un des morceaux de gravas qui parsemait le voie du métro pour pouvoir donner plus de force dans mes coups, histoire d’être en quelque sorte, à armes égales… Puis sans perdre une seconde de plus, je rampai pour me positionner à califourchon sur lui, prêt à lui donner un coup-de-poing en pleine tempe dans un accès de folie pure.
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One foot in the graveJe ne pouvais m’empêcher un sourire. Observant d’un oeil curieux le petit manège de ce petit homme. Mon maître ? Avouant donc avec une certaine fierté qu’il faisait parti de ceux et de celle qui avaient bien des choses à se reprocher. Cela me mettait en colère, comme si tout pouvait être pardonner avec ce simple fait. Comme si on pouvait se décharger de ses propres choix en se disant "ce n’est pas moi, c’est le malin en moi". Je n’arrivais pourtant pas à me défaire de ce sourire alors que l’homme face à moi se décidait enfin à me frapper. J’encaissais, enregistrant ses coups dans ma mémoire, sa façon de se battre et par la même occasion la meilleure façon de répondre. Attendant mon heure.

Et quel délice ce fut de voir la surprise dans son regard lorsque je lui coupa littéralement le souffle. Tu ne t’attendais pas à voir un prostitué te mettre la raclé de ta vie n’est-ce pas ?

Contrôlant chacun de mes gestes pour choisir le meilleur coup, la meilleure façon de le faire souffrir pour prolonger le moment, lui faire mordre la poussière et prendre le dessus ensuite. Il avait tout de suite moins de répondant maintenant qu’il n’arrivait plus à retrouver son oxygène si précieuse. S’en était presque dommage que ça se passe aussi rapidement alors, lorsqu’il me fit basculer en arrière, je ne pus m’empêcher de me sentir presque satisfait d’avoir du répondant.
Il rampait sur moi comme le vulgaire insecte qu’il était, quelque chose entre les mains, il voulait frapper ma tempe mais je su réagir à temps avant que le coup ne m’atteigne. En effet, je m’étais redressé, fonçant tête la première contre celle de mon assaillant. J’aurai aimé senti son nez craquer sous mon coup mais mon front avait atteint son menton, me permettant par la suite de retourner la situation à mon avantage.

Je maintenais sa main armée au-dessus de la tête de Jake et n’attendit pas pour frapper de l’autre. Visage, côte, peut importait l’endroit tant que ça faisait mal et le sonnait.

"Quand on menace la vie... de quelqu’un... il vaudrait mieux... s’assurer d’en... ressortir gagnant..." remarquais-je, provocateur. Chaque pause étant marqué par un nouveau coup. Je pouvais sentir le sang se déposer sur mes poings, je pouvais le voir et il ne faisait que me donner plus soif encore.

Il voulait satan...Il l’avait, là, sous ses yeux.

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13/07/2020

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Put you right back on your feet
Just so you could take advantage of meJ’allais le frapper avec le grava dans ma main, mais il se redressa d’un seul coup, ce qui arrêta net mon geste. Son front heurta avec force mon menton. Je sentis ma mâchoire craquer sans se casser suite à l’impact, par chance. Mais mon adversaire saisit cette opportunité pour me faire tomber en arrière, inversant les rôles. Je voulus me défendre en frappant de ma main armée du gravats, les côtes de l’androïde, mais elle fut bloquée au-dessus de ma tête d’une poigne de fer. Mon regard croisa celui de la machine… Cette dernière semblait vouloir en finir avec moi. J’avais l’impression de me voir dans un miroir. Cette fureur, cette… Folie !

Un premier coup atteignit ma joue, ce qui me fit tourner la tête d’un quart de tour, je perdis ainsi le
contact du regard de Samaël.

Un second, bien plus brutal, toucha mes côtes. La violence me fit serrer un peu plus le projectile dans ma main droite…

Un troisième coup me heurta au même endroit que le précédent. Je ne pus retenir un demi-cri de douleur, accompagné par un grand crac dans ma cage thoracique. Deux côtes cédèrent. J’en lâchai le grava.

Je ne voulais pas crever là, dans ce foutu tunnel de métro, par un androïde modifié illégalement, sans savoir ou était Aedan. Aedan. C’était certainement cette pensée qui m’empêcha de tourner de l’œil quand les autres coups tombèrent sur moi.

Le quatrième, sans doute le moins violent de tous je le pris en plein visage, entaillant ma lèvre.

Le dernier coup lui, je l’encaissai difficilement. Il m’avait cognai en plein estomac. Je fut pris d’une quinte de toux accompagnée par un peu de sang, un mince filet, s’échappa au coin de mes lèvres. Ce goût de rouille ne présageait rien de bon pour moi.
Ce fut les mots de l’androïde qui réunirent le peu de force qui me restai… Discrètement, je ramenai mon pied contre moi, levant mon genou. Samaël semblait trop occupé à me donner des coups pour voir ce que je faisais.
Mes doigts agrippèrent le manche du couteau qui était caché dans ma botte de motard. Je relevai alors ma main pour l’abattre sur lui… Mais…
Sama vit la lame et arrêta mon geste. Par chance, il relâcha mon autre main. J’en profitai pour le frapper dans ses côtes, dans un cri de rage. J’en profitai pour le frapper dans ses côtes, dans un cri de rage. Je jouais ma peau ! Au bout d’un moment, il finit par me lâcher complètement. J’en profitai pour reculer rapidement, avant de me relever en m’aidant avec le mur, mon autre main tenant mes côtes.
Si le combat était inégal, puisque l’androïde avait était modifié, je trouvai normal de garder le couteau dans ma main, pour le menacer.

J’avais un autre combat à mener, retrouver l’homme que j’aimais, et ce n’était pas lui qui allait tout arrêter.

« Je… Je mets toujours… Toutes les chances de mon côté ! »

Je tournai la tête sur le côté pour cracher un peu de sang.

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One foot in the graveJe l’avais vu, une brève seconde avant qu’il ne soit trop tard, le léger reflet de la lame d’un couteau attira mon attention et mes réflexes agirent automatiquement pour m’éviter le coup. Un rire s’échappa de mes lèvres, amusé par toute cette situation. Le petit homme était tellement désespéré qu’il devait à présent se battre armé, soit, cela ne le sauverait pas et son humiliation n’en serait que plus belle à mes yeux. En arrêtant la lame, je fis pourtant l’erreur de me mettre en danger de l’autre côté, recevant un coup dans les côtes qui me fit basculer.

La fureur de vivre, c’était beau à observer, à ressentir également et il était amusant que nos détracteurs ne comprennent pas à quel point nous étions semblables eux et nous. Le créateur s’éloignait à la première occasion, profitant du moment pour me relever également et observer mes côtés. Ma chemise était abîmée, dommage, je l’aimais bien. Reposant son regard sur l’homme qui me faisant face, couteau en main, mon sourire s'agrandit, charmeur et séducteur.

"Cela ne vous aidera pas" remarquais-je avant de foncer droit sur lui.

Me propulsant directement vers lui je le plaquais violemment contre le mur derrière, attrapant le poignet de sa main armée, lui faisant lâcher le couteau qui tombait au sol dans un bruit significatif.

"Vous auriez dû m’écouter" Dis-je en le frappant d’un coup de genou. "L'insensé dit en son coeur: Il n'y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; La crainte de Dieu n'est pas devant ses yeux. Car il se flatte à ses propres yeux, Pour consommer son iniquité, pour assouvir sa haine."

Ponctuant mes phrases à coup de poing ou de pieds, pourtant je ne pus m’empêcher de retenir certain de mes coups lorsque je sentis une nouvelle fois des os se craquer lorsque je frappa son nez. L’homme devant moi n’était plus qu’un amas de chair et de sang mais je ne voulais pas le voir mort de suite, j’avais envie de jouer, j’avais envie de voir dans ses yeux la crainte se transformer en peur, la peur finir en terreur.

"Priez pour votre âme, vous allez mourir ce soir..."
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13/07/2020

One Foot in the Grave
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And if they laugh, then fuck 'em all (all)
And then I got you off your knees
Put you right back on your feet
Just so you could take advantage of meJ’étais dos au mur, ma main gauche était celle armée d’un couteau, la droite elle, me tenait les côtes. Je ne savais pas combien avaient été cassées, mais, ça ne pouvais pas être une seule… Mon visage s’était figé par la douleur, mais pour moi, hors de question de quitter un combat, c’était aussi sans doute pour ça, qu'Eagle m’avait choisi, je n’étais pas un lâche, fou oui, mais pas lâche.
Je ne pus cependant, pas quitter mon regard de ce sourire. Je savais que tout avait été savamment étudié pour que son model ai ce rendu-là, fasse cet effet sur la race humaine, mais… Putain Jake, réveille-toi ! C’est une machine, qui est prête à te tuer !
L’androïde avait repris la parole… Ça ne m’aidera pas… Il parlait de mon couteau ?
Je secouai la tête, vivement. La douleur me ramena à la réalité, mais sans doute trop tard… Samaël venait de foncer sur moi, me plaquant déjà violemment contre le mur. Mon dos le heurta avec force ce qui raviva encore plus cette mauvaise sensation au niveau de ma cage thoracique en piteux état.
À présent, il saisit mon poignet gauche, et le tordit pour que je lâche mon arme… Merde ! Mon regard croisa le sien… On avait la même lueur…
J’aurais dû l’écouter ? C’était ce qu’il venait de dire.

« Je… Je ne suis pas un lâche… »

À force de le penser, je finis par le dire entre mes dents, mais je ne pus rien rajouter de plus, car mon corps se plia légèrement vers l’avant. Il venait de me donner un coup de genoux dans le ventre. Une nouvelle quinte de toux secoua mon corps, au point de cracher pour la seconde fois, un peu de sang. Il enchaîna en parlant de Dieu et toutes ses conneries, sans arrêter ses coups. Je me sentais comme la souris avec laquelle le chat joue, en la torturant tout en la gardant en vie.
Un nouveau craquement sec se fit entendre… Mon nez s’était cassé dans un grognement de douleur, et un écoulement de sang… J’allais mourir ce soir… Enfin selon lui…

« Tu… Tu penses que j’ai peur de la mort ? »

Articulais-je avec difficulté, avant de stopper son poing qui allait de nouveau me frapper. C’était à mon tour de me défendre !
Je lui rendis son coup de genoux en plein dans le plexus solaire ou du moins, là où se trouvait son cœur bionique.
Je profitai du moment où il était plié vers l’avant, pour enchaîner avec un uppercut quoi que pas aussi puissant que j’aurai voulu, à cause de mes côtes. Je le poussai ensuite pour avoir un peu plus de place, sans prendre la peine de ramasser mon couteau.

« Qui t’a fait ça ?.. »

Je parlais de ses modifications.
Tout en lui posant la question, j’essuyai mon nez en sang ; d’un revers de main. Il ne m’avait pas raté, l’enfoiré !

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One foot in the graveIl arrêta un autre coup, me demandait si je pensais qu’il avait peur de la mort... Oh non, il était clair qu’il n’avait pas peur de la mort, mais je m’en réjouissais, parce qu’à défaut d’avoir peur de mourir, il aurait peur de tout ce qui se passerait avant. Je m’en faisais la promesse, tôt ou tard, j’arriverais à voir l’horreur dans ses yeux, la terreur dans son regard. Encaissant un coup de genou très bien placé, je fus plié en deux par réflexe. La douleur, même si je souhaitais l’embrasser, m’était inconnu. Par contre, il avait tapé là où il fallait pour que mon corps cesse de m’obéir pendant de précieuse seconde, m’obligeant à encaissant un uppercut qui me fit sourire malgré moi. Je pouvais la sentir à travers ses coups, il commençait à dangereusement faiblir. Oui, l’adrénaline ne faisait pas tout.

À défaut de pouvoir frapper aussi fort qu’il le souhaitait, il me repoussa, me forçant à faire quelques pas en arrière avant de me demander qui m’avait fait ça. Me redressant de toute ma hauteur, je le fixais, sourire séducteur sur les lèvres. J’humectais celle-ci en y passant ma langue alors que je ne le quittais pas des yeux.

"A quoi cela t’avancerait de le savoir ?"

Demandais-je non sans amusement. Après tout, c’était vrai, en quoi, la réponse pourrait l’avancer ? Mes premières modifications avaient été faites légalement, par le propriétaire de l’Eden Club et n’avait pour but que de me rendre plus séduisant, plus attractif et plus performant dans le domaine de la luxure, mais Joseph avait vu autre chose en moi. J’ignorais que cela était illégal, mais il avait également fait en sorte de faire de moi l’être que j’étais aujourd’hui. La grande surprise de l’un de mes créateurs. Parce que je n’oubliais pas que l’homme qui me faisait face avait le regard des créateurs. L’œil bien trop expert pour pouvoir n’être qu’un simple être humain, qu’un simple consommateur.

"Celui qui m’a fait ça est mort..." Répondis-je tout simplement.

Jake ne s’en rendait pas encore compte, mais je gagnais du temps. Non pas que je n’avais pas envie de le finir, mais j’étais presque certain qu’une côte que je lui avais brisé lui avait peut-être perforer un organe, et même si cela n’était pas le cas...J’étais certain que l’Éternel le remettrait sur ma route pour que je finisse le travail. Pour l’heure... Je pouvais sentir sous mes pieds la très légère vibration.

Le métro arrivait…

Et je n’allais pas prendre le risque de finir en pièce par pur orgueil. Je m’approchais soudainement de lui, pas un seul geste violent, je l’avais simplement plaqué contre le mur et mon visage n’était plus qu’à un centimètre du sien.

"Vous allez devoir vivre avec ce mystère...cette obsession..." Répondis-je, appuyant ma main contre ses côtes brisées. "Et avec le souvenir que..." appuyant un peu plus fort, je me penchais tout contre lui et son oreille. "Un androïde a eu pitié de vous..."

Ne lui laissant pas le temps de réagir, je bondis en arrière pour revenir sur les rails. Un nouveau sourire se lisait sur mon visage avant que je ne saute de l’autre côté du bord. Le bruit du métro en approche se fit entendre et bientôt...Jake dû faire face au défilé des wagons. Je profitais de ce moment pour m’en aller. J’aurai adoré pouvoir terminer le travail, mais j’avais une mission bien plus importante. Quelqu’un comptait sur moi et ce quelqu’un m’était bien trop cher pour que je prenne le risque de mourir dans un tunnel sombre. Cette rencontre resterait néanmoins gravé dans ma mémoire et j’étais presque certain qu’il en serait de même pour cet homme.
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13/07/2020

One Foot in the Grave
{Samaël - Jake]
I said I'd catch you if you fall
And if they laugh, then fuck 'em all (all)
And then I got you off your knees
Put you right back on your feet
Just so you could take advantage of me

J’avais réussi à me libérer de son emprise. Je me retrouvais face à lui, me tenant les côtes d’une main, et du sang s’échappait de mon nez. Pourtant au lieu de fuir, je le fixais, j’attendais ma réponse. Qui lui avait fait ses changements. Ma curiosité, bien que maladive j’en avais conscience, avait été piquée à vif alors que j’étais à peine capable de me tenir debout. Il me répondit par une nouvelle question, en quoi est-ce que ça m’avancerait ?.. Je voulais savoir pourquoi « il » avait modifié le code originel de l’androïde qui se trouvait devant moi.
Son sourire me déstabilisa. Pourquoi avait-il ce je ne sais quoi sur moi ? malgré le fait qu’il m’avait cassé la gueule, je ne pouvais pas nier le fait qu’il m’attirait… La main, qui ne tenais pas mes côtes brisées, se serra fortement au point que mes ongles se serrèrent dans la paume de ma main. Jake, c’est une putain de machine !

« J’ai besoin de le savoir… »

Articulais-je entre mes dents. Oui c’était devenu un besoin, comme une soif de savoir intarissable. Je ne contrôlais pas cet état de moi qui faisait partie de ma pathologie, celle qui voulait savoir comment fonctionnait les choses. C’était aussi vis-à-vis de cette partie de moi, que j’avais fini par travailler chez Cyberlife. La personne qui avait modifié Samaël, pouvait être intéressante à connaitre…
Là, ce dernier m’apprit enfin que la personne qui lui avait fait ça, n’était hélas, plus de ce monde. Je fronçai les sourcils, visiblement peu ravie de l’apprendre.

Concernant le métro, j’étais incapable de savoir qu’il se rapprochait de nous…
Je sentais le gout de rouille dans ma bouche. Quelque chose n’allait pas… Il m’avait peut-être frappé trop fort… Je détournai le regard quelques instants essayant de comprendre ce que Samaël m’avait fait… Il m’avait cassé des côtes, ça j’en étais persuadé, surtout au vu des craquements qui avaient raisonné dans mon buste et qui ne faisait que confirmer le fait que mon corps avait subi de la casse... Mais à présent je saignais…
Quand je me décidai à relever le regard pour croiser celui de l’androïde, ce dernier s’était rapprochait. Il me fit reculer jusqu’à ce que mon dos retrouve le mur. Je n’avais pas peur de lui, non, c’était autre chose… Quelque chose qui me dépassait à ce moment-là. Il me déstabilisait complètement, si bien que sans m’en apercevoir, je me mis à respirer par la bouche.
Son visage était tellement proche du mien… Ce fut la douleur qui me ramena à la réalité. Il pressait contre mes côtes. Je ne pus m’empêcher de gémir d’agonie, alors que je posais mes mains sur les épaules de mon adversaire.
J’allais vivre avec ce mystère… Ce doute qui me dévorera… C’était ses mots… Jamais je ne saurais qui l’avait modifié ainsi… *Gnnnnn*… Je baissai la tête tout en étouffant un cris lorsqu’il pressa encore plus fortement sur mes os cassés.
Je devrais vivre avec à l’esprit, le fait qu’un androïde venait d’avoir pitié de moi…

« Je me… Fou…. De ta pitié… »

J’avais du mal à parler, et même le repousser m’était impossible. Par chance et pour une raison que je ne compris pas sur le moment, il me relâcha enfin et recula… Je me rappelai où nous nous trouvions ! Un métro devait certainement se rapprocher !
Je clignai plusieurs fois des yeux, regardant Samaël s’en aller. Mes bras retrouvèrent ensuite, naturellement leur places sur mes côtes meurtries. Je fis quelques pas sur le côté avant de me hisser sur l’autre côté du quai. Ma main plongea dans ma poche et en sorti un portable… Je dus sortir pour expédier un message à Eagle, lui demandant de m’envoyer quelqu’un me chercher . J’hésitai quelques instant, avant de rajouter que j’étais blessé…

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