Harrison Bishop

Physique

Je mesure 1m85 pour 80 kg. Je fais de la musculation quasiment tous les jours. Vous ne me croyez pas ? Soulevez mon t-shirt ! Mais trêve de plaisanterie… Je suis brun avec les cheveux mi long sur le dessus et plus court sur le reste de mon crâne. J’ai les yeux bleu azure et un sourire aux dents blanches et parfaitement alignées. J’aime aussi garder la barbe d’une semaine, ce qui me donne un côté charmeur assez mystérieux. Passons dans mon armoire à présent. J’aime les chemises que j’associe la plupart du temps avec un simple jean. Si j’ai froid ? Je rajoute un vieux cuir sur mes épaules. Côté accessoire, chapeaux et autres bracelets en cuir sont mes seuls à côtés que j’aime porter. Maintenant les armes… Je ne suis pas un grand amateur de ce genre de chose, voilà pourquoi la seule arme que je possède, je la prends avec moi uniquement lorsque je vais au repaire rebelle… C’est le genre de lieu où je préfère avoir un coup d’avance, dira t-on…

Caractère

[i]C’est partie pour ma vie privée… Je suis quelqu’un d’assez sociable, enfin dans les grandes lignes. Disons que je ne suis pas du genre à être antisocial. J’aime être entouré, c’est vrai. Mais, par moment et ce, sans vraiment me l’expliquer, j’aime aussi apprécier la solitude. Je peux ainsi disparaitre de la société durant plusieurs jours sans donner de nouvelle, pour réapparaitre comme une fleur, comme si de rien était.
Je reconnais être un homme gourmand, c’est sans doute l’une des raisons qui me pousse à prendre autant soin de moi, en m’obligeant à me muscler un peu chaque jour. Je ne suis pas narcissique, loin de là mais j’aime plaire.
Mon travaille m’a donné la fâcheuse habitude d’être tout le temps speed. Je tiens rarement en place. Si vous tenez à moi, vous allez devoir vous accrocher pour arriver à me suivre !
Je suis du genre fêtard quand je ne bosse pas le lendemain : vous pouvez donc aisément me croiser sur une piste de danse (et je me débrouille plutôt bien sur le dancefloor)…
Avec la rébellion, j’ai appris à me méfier de tout le monde… Ne m’en voulez pas si je vous regarde étrangement lors de notre première rencontre… Je suis aussi devenu très observateur !
Hélas, je peux aussi être facilement influençable, alors s’il vous plait, soyez gentil avec moi…

Histoire

Le 7 Mai 2014, 1h24 du matin.
Je suis né à San Francisco, ville de Californie. Vous savez cette ville qui est en avance sur le plan écolo, ici aux Etats-Unis. J’aurais tellement voulu que cet état d’esprit soit d’avantage développé sur la totalité du pays… Son magnifique pont, son tram et ses rues pentues…
Mais je m’éloigne du sujet ! Je ne suis pas là pour vous faire un exposé sur une ville qui ne me concerne plus !

J’y ai grandi et y aie vécu durant… Je dirais 18 ans.
Au risque de vous décevoir, je n’eus à vivre aucun drame familial, rien, uniquement des parents aimants et des amis loyaux.
Dans cette ville, j’y ai étudié la médecine et j’ai suivi d’un regard assez extérieur, l’évolution de la nanotechnologie et ce qu’on pouvait faire avec, pour l’intégrer dans la médecine moderne. Comme vous venez de le comprendre, mon boulot, c’est aussi ma passion. Je suis doué, vous savez.
J'aimais bien cette ville... Mais malgré la large superficie, San Francisco ne me convenait plus. J’avais l’impression d’avoir fait le tour, je commençais même à étouffer. Voilà pourquoi le fils prodigue décida de quitter le petit nid douillet. Je pris mon envol direction : Détroit.
Ha, voilà qui nous intéresse un peu plus n’est-ce pas ?
Là-bas, je repris mes études et trouvai un emploi à côté pour pouvoir avoir un bel appartement proche du centre. Mon boulot ? Videur d’une boite de nuit… Je sais ce que vous vous dites ! « C’est assez loin de ce que tu étudies » ! Et je ne vous contredirais pas ! Et bien, disons que mon physique a bien penché dans la balance pour avoir ce p’tit boulot bien payé…

Les années passèrent et voir des androïdes n’était pas un souci ou dérangeant à mes yeux. C'est vrai ! Ils sont si proches de nous physiquement… Et leur façon d’être ! Une copie conforme de la race humaine. Voilà pourquoi je les respecte comme s’il s’agit de nos semblables. Ils saignent, et peuvent être endommagés de la même façon que nous… Ils vivent eux aussi. Et ça, je m’en étais rendu compte avant les premiers déviants… Enfin, en quelque sorte. Voilà pourquoi je ne fus pas si étonné d’apprendre qu’ils pouvaient eux aussi prendre leurs propres décisions, et faire leurs propres choix ! En clair, être autonome.

Un soir, alors que je bossai aux portes du club, je vis un androïde se faire courser par deux hommes. Je n’avais pas rêvé, l’un deux portait une arme sur lui, une arme à feu !
Merde...
Ni une ni deux, je fis entrer la machine à l’intérieur pour le protéger, fermant rapidement la porte derrière lui. Je me retrouvais donc seul, devant ses deux hommes. Je réunis tout mon courage et :

« Si vous partez d’ici, maintenant... Si vous l’oubliez, je ferai en sorte d’effacer la vidéosurveillance… Je ne dirais rien... Mais si vous décidez de m'abattre ici, ce soir, la vidéo sera contre vous... »

Et d’un léger coup de tête, j’indiquais la dite caméra braquée sur nous. Le type armé eut une sorte de lueur dans le regard, une étincelle qui me fit imaginer le pire pour moi… Mais son collègue, visiblement plus sensé, décida de l’attraper par l’épaule. Le gars armé se laissa faire et... Ils tournèrent les talons et là, je soufflai un bon coup, croyez-moi !
La Coalition… J’en étais persuadé ! J’avais déjà entendu parlé de ce groupe anti-androïde… De parfaits débiles qui refusent le changement, si vous voulez mon avis !

Depuis ce soir-là, je compris toute la dangerosité de ce groupe. Voilà pourquoi je me mis en tête de rejoindre les rebelles en devenant moi-même un Corrompu, humain qui défendait la cause androïdes à leurs côtés. J’approuvais les méthodes utilisées par Markus et North. Après tout, ils répondaient uniquement de la même façon que ceux de la Coalition… Ils voulaient leur liberté, ils se battaient pour l'obtenir ! Et j’allais les aider au mieux ! Je n'avais rien à perdre...

Ainsi, j’abandonnai mon petit boulot de videur pour ne l’être que ponctuellement, étant donné que j’avais obtenu mon diplôme. À présent, je travaillais à l’hôpital de Détroit.

Au sein des rebelles, je soignais les corrompus et parfois, certains prisonniers. Quand il le fallait vraiment, il m’arrivait de finir sur le terrain pour quelques missions, mais ces dernières étaient rares.
North et Markus peuvent me faire confiance et ils le savent…