Mary Chanel Peterson

Physique

1 mètre 73 de pur mignonnerie. Tu sais que tu es très jolie, avec tes yeux en amande et ton visage délicat comme de la porcelaine. Ton corps est menu, frêle. Tu te gardes active et tu t’entraînes à tous les jours. Tu fais attention à ton apparence, toujours à te maquiller soigneusement, à prendre soin de ta peau et à choisir attentivement les vêtements avant-gardistes à porter. Tu as d’ailleurs longtemps été modèle pour plusieurs compagnies prestigieuses, avant qu’on te remplace par des androïdes. Tu n’as jamais aimé être comme les autres humains lambdas, tu préfères qu’on te remarque lorsque tu te promènes ; te teindre les cheveux -naturellement noirs- d’un rose bonbon était la meilleure solution pour toi.

Caractère

Tu as beaucoup de qualités, mais si tu devais en choisir que quelques-unes pour te décrire, tu dirais que tu es déterminée -ta détermination est sans limite, lorsque tu es décidée, difficile de t'arrêter-, fidèle -la fidélité est très importante pour toi, autant dans ta vie que tes relations, et ce, surtout avec le polyamour-, généreuse -tu veux donner plus que tu veux recevoir-, artiste -artiste dans l'âme, tu es douée dans ce que tu entreprends, tu rêves de devenir actrice et tu peints dans tes temps libres-, délicate -tu es très féminine et tu as l'oeil pour les détails- et affectueuse -tu donnes constamment de l'affection aux gens qui t'entours, tu t'attaches facilement-.

Concernant les défauts, tu sais qu'ils sont présents, bien que tu t'efforces de les cacher. Comme ce besoin d'attention narcissique que tu implores, ou bien le fait d'être mauvaise perdante où tu ne peux t'empêcher de devenir agressive. Tu es souvent menteuse, toujours à inventer des excuses, et tu le fais à merveille. Tu es cachotière, tu aimes cacher des choses aux gens, on pourrait même dire que tu es mystérieuse. Ton impatience est souvent exagérée, tu veux que l'on sache que tu attends quelque chose désespérément.

Histoire

Ta vie était plutôt banale. Tu es née et grandi à Détroit dans une famille sino-américaine aimante, tu avais de bonnes notes à l'école, tu avais beaucoup d'amis, la popularité t'allait bien. Tu as un peu délaissé les études universitaires pour ainsi devenir mannequin où tu posais pour différentes compagnies. On t'aimait, tu te sentais importante, en vie.

Jusqu'à ce que ces compagnies pour lesquelles tu travaillais décidèrent de te remplacer par des androïdes. Le plus frustrant, c'est que ces androïdes te ressemblaient énormément. Tu as même essayé de poursuivre CyberLife pour vol d'identité et clonage, mais tu as malheureusement perdu, clamant que c'était un pur hasard. Bullshit ! On te donnait même un androïde pour la cause, mais toi, tu te doutais que c’était qu’un cadeau pour te faire taire. Et vous savez l’ironie ? Cet androïde te ressemblait. Ô que tu détestais cette machine, elle te faisait penser à cet échec, cette humiliation, que tu avais subi. Tu avais ce goût amère lorsque tu la regardais et c’est pour cette raison que tu ne l’utilisais point.

Après ces congédiements, tu croyais que te réorienter serait une bonne chose. Tu es donc finalement retourné à l'université pour poursuivre tes études en cinéma. Tu retrouvais la popularité que tu avais, mais rien n’était pareil. Les cours étaient longs et sans intérêt maintenant que tu avais goûté à la vie. Tu t’ennuyais à mourir.

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On pouvait entendre les coups de feu dans les rues où le pire des dilemme s'offrait à toi : tenter d’affronter l’extérieur où les androïdes étaient en guerre pour te rendre en sécurité ou rester dans ton appartement en priant pour que rien ne t’arrive ? Tu osais jeter un coup d'œil par la fenêtre. Non, c’était trop dangereux. Tu te dirigeais vers la table basse près de ton lit et tu y sortais un flingue. Flingue que tes parents t'avaient procurée lorsque tu es parti habiter seul en plein centre-ville. Tu te glissais alors dans tes couvertures où tu te sentais un peu plus en sécurité et tu allumais la télévision pour suivre les événements. Tu regardais cette révolution d’androïdes d’un œil attentif. Tu savais que CyberLife signifiait rien de bon, tu l’avais toujours dit, toujours haïs. Tu avais vu beaucoup de films de science-fiction pour comprendre que rien de tout ça n'était une bonne chose. Arme à feu près de toi, tu étais prête à t'en servir si on venait à te faire du mal. À la télévision, on voyait les militaires mourir comme des pions sur un jeu d'échecs.

On oubliera jamais cette triste nuit où les machine ont vécu l’humanité.

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Contre la brique d’une fin de ruelle, tu dégainais ton arme pour te défendre contre l’androïde qui rageait sur toi. La machine se figeait à la vue du flingue, consciente qu’elle pourrait être désactivée si elle faisait un pas de plus. “ Tu bouges, je tire, ” disais-tu d’une voix ferme, malgré le doute que tu éprouvais. Jamais tu ne t’en étais servi auparavant -si ce n’était qu’au stand de tir pour te pratiquer-. Le robot avait sûrement senti ton hésitation, car celui-ci fonçait à nouveau sur toi. Fuck! Et tu tirais non pas une, mais trois coups dans son corps de plastique. Le sang bleu tachait ses vêtements et l’androïde tomba sur ses genoux. “ Saleté de machine ! ” Tu savais qu’il n’y avait plus de danger, mais la jouissance que ça t’avait procurée en tirant… Tu vidais le flingue sur son corps inerte, sans aucune hésitation. Tu n’avais plus du tout l’air de la jeune fille peureuse et sans défense.

Cependant, tu n’étais pas seule ; il y avait un témoin.

Cette femme, tu l’avais rencontrée lors d’un symposium d’artistes indépendants en plein air il y a trois ans. Simple connaissance, vous avez gardé contact et au fil des semaines, avez appris à vous connaître. Jamais elle ne se doutait que tu eusses cette chose en toi. Cette agressivité. Tu te retrouvais les yeux bandés dans la voiture de cette femme, où elle t’emmena dans un lieu secret pour rencontrer un dénommé Eagle. Il s’avérait que tu étais une bonne recrue pour leur organisation. Tu aimais ce danger, ce mystère, cette justice.

Après avoir fait tes preuves, tu intégrais la Coalition approuvé par Eagle et supervisé sous la tutelle de Fox. Rejoindre la Coalition était la meilleure chose à faire. Combattre le feu par le feu. Tu te faisais appeler Cheetah au sein du groupe. Les androïdes étaient devenus une vraie menace, dangereux. Tu croyais que ceux-ci avaient été hacké, que c'était l'œuvre d'un virus. Tu les désactivais sans aucune rancœur, tu y prenais même plaisir dans cette activité, maintenant que tu en avais le contrôle. La Coalition t'as énormément changé, mais tu leur resteras fidèle quoi qu'il arrive. Tu leur fais confiance aveuglément.