—  J'ai reçu un joli message texte de la part de ma belle, que je répondais positivement bien entendu. Je désirais la voir. Dans quelques semaines, c’était mon anniversaire et je me préparais pour cette occasion qui sera grandiose. Cela serait ma journée, mais également celle de Diki, mais ça, je n’en dirais pas plus pour le moment. Je me mettais tout de même jolie pour les beaux yeux de ma douce. Un short, une paire de ballerine et un haut en dentelle festonnée à manches courtes avec col cheminée couleur noir. Je laissais mes cheveux détachés, voire lisses. Quelques accessoires, dont des boucles d’oreille ainsi qu’un bracelet couleur argent. Je quittais ma maison, pour me rendre en voiture jusqu’au parc me trouvant une place où me parker.

Je marchais dans le parc à la recherche de mon amoureuse, je la voyais au loin. Je souriais en coin, me pressant le pas. Une fois arrivée à sa hauteur, Diki se releva, prenant mes mains dans ses siennes. Elle me surnommait d’un plus beau surnom qu’elle pouvait me donner.

“Bonjour Darling." soufflais-je doucement.

Elle se rapprochait, puis elle m’embrassa tendrement. Je prolongeais un peu plus le baiser. Mon dieu qu’elle était belle. Je sentis sa main se glisser sur ma joue. Elle me remercia d’être venue.

“Je viendrais toujours, tu le sais, n’est-ce pas ?”

Je souriais de plus belle, tandis qu’elle m’invita à m’asseoir avec elle. C’est ce que je fis, parlons-en de cette vue magnifique sur le lac qui se présentait devant nos yeux. On discutait de certaines choses, mais je savais que quelque chose l’a perturbait et elle ne tarda pas à se révéler. Son frère l’avait appelé la semaine dernière. Je tournais mon visage vers ma douce. Elle ajouta qu’elle n’avait pas de nouvelle de lui depuis Noël. Je fronçais les sourcils face à cette révélation, quel frère dis donc ! Elle ignorait s’il allait venir en ville. Il l’épuisait, à un point que j’imagine même pas. Je lui prenais doucement la main, entrelaçant nos doigts ensemble.

“J’ignore ce que c’est d’avoir un frère ou même une sœur, mais ne pas t’avoir donné de nouvelle depuis Noël et t’appeler comme ça, comme rien n’était ? Il se croit pour qui ? Ça ne se fait pas.” lui dis-je malgré que je gardais mon calme olympien. “S’il compte venir, il n’aura pas un bel accueil de ma part. Pourquoi ne m’as-tu pas parlé plus tôt ? Avais-tu peur de ma réaction ? Je n’ai qu’une simple envie : lui botter le derrière.”

Mes intentions étaient claires et imaginer le simple fait que Diki avait été seule durant cette épreuve, me pinçait le cœur. Je cachais mon énervement.

“Il ne te mérite pas.” soufflais-je doucement tandis que mon regard était dirigé vers le lac à nouveau. “Tu t'inquiètes pour lui, c’est évident, depuis Noël que tu attendais et qu’il t’appelle comme une fleur sans trop te donner d’explication, ce n’est pas humain de sa part.”

Même si mes propos semblaient être crus, je gardais toujours mon calme même si je bouillonnais à l’intérieur.

“Pardon, je ne devrais pas dire ce genre de chose, et je ne veux pas te blesser non plus, mais…” je secouais doucement la tête, ne sachant pas quoi rajouter d'autres. Je ne voulais pas la frustrer non plus. Je parlais avec mon coeur ou plutôt mon ressenti, allez savoir… Je tournais mon regard vers ma douce, esquissant un bref sourire. “Je t’aime Diki, je ferais n’importe quoi pour toi.”

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  —  À mes yeux, tout ça me semblait si facile et si évident à discuter, mais j’ignorais l’effet que ça faisait d’avoir une famille, dont un frère. Mais juste avec ces explications, il était loin d’être un frère exemplaire pour sa petite sœur qui attendait patiemment de ses nouvelles depuis décembre. Rien que maintenant ? À quoi jouait-il ? Était-il parti aux fraises ? Ou il ne faisait plus le moindre effort envers sa sœur unique, si j’ai bien compris. Puis Diki me disait qu’elle ne savait pas comment me dire la chose sans s’en prendre à elle-même. J’étais dans le vrai. Ah bon ? Son frère n’était qu’une ordure, qui méritait qu’on lui botte le cul. Ah ! Je n’avais peut-être pas de frère ou de sœur, mais je savais ce qu’il faisait était mal.

Il était évident que je voulais embarquer davantage dans mes propos, mais je taisais cette petite voix qui le désirait. Diki se colla contre moi, et m'offrit la plus belle attention, un baiser. Je prolongeais ce baiser, me rapprochant doucement d’elle. J’ignorais combien de temps le baiser dura, car ma douce y mettait fin. Un sourire naquit sur mes lèvres. Elle me disait les trois plus beaux mots que je pouvais entendre de toute ma vie. Chose que je savais, bien évidement qu’elle m’aimait ! Cet amour était réciproque.

Elle ne voulait pas que son frère vienne gâcher ce que nous vivons. Moi non plus, je ne désirais pas qu’il gâche ce que nous avons bâti ensemble. Mon amoureuse prenait mon visage entre ses mains, je la laissais faire. Son contact de ces mains contre mes joues était si plaisant. Elle collait son front contre le mien, je plongeais  mon regard dans le sien. Je glissais l’une de ces mèches derrière son oreille.

“Rien et personne ne va gâcher ce que nous vivons, sinon…” je réfléchissais à ce que je voulais dire. “Sinon je vais aller leur botter le derrière ou pire… à voir…”

Mon regard était rempli de malice, je n’appréciais pas les hommes, pourquoi ? Parce qu’ils se croyaient plus fort que la femme détenant tous les pouvoirs du monde. Ce qui est entièrement faux. Nous aussi on pouvait être fortes ! Déjà la preuve, Diki et moi-même sommes PDG de notre propre entreprise. Elle le Black Lotus, moi mon Luxury Sense. Je lui volais un doux baiser, le faisant perdurer un peu plus longtemps. Je le rompis quelques instants, soufflant entre ces lèvres.  

“Je suis très sérieuse quand j’ai dis que je ferais n’importe quoi pour toi…”

Il était rare, enfin pour ma part, d’être aussi dévouée envers une seule personne. Bientôt deux, ce bébé qui allait voir le jour, pas tout de suite, mais ça s'en venait quand même. J’étais prête et j’allais être aux côtés de ma douce jusqu’au bout.

“Depuis le jour où tu es débarquée dans ma boutique.”

Ajoutais-je doucement tandis que je l’embrassais de nouveau n’ayant pas peur de montrer mon amour que j’éprouvais envers elle. Elle et personne d’autres. Je l’aimais cette femme et la décision que j’avais prise depuis quelques temps s’éclaicissait désormais. J’étais plus que impatiente de faire la demande.    

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