J’avançais presque en titubant, j’avais mal… Ma poitrine faisait mal… Je me sentais trahie, mais j’avais joué un rôle dans toute cette histoire. Le plus dur a été que Jake me laisse filé, qu’il n’a pas tenté de me rattraper. Des larmes brouillaient mon regard jusqu’à ce que je les laisses couler le long de mes joues. Je laissais mes émotions sortir afin de me sentir mieux, mais j’avais ce trou au niveau de ma poitrine. Même si je pleurais tous les larmes de mon corps, il allait rester là. Tout simplement.
Il faisait froid en ce moment même, je glissais mes mains dans les poches de ma veste. Il fallait que je vois quelqu’un… Ma mère ? Elle était toujours à l’hôpital la pauvre. La pauvre ? Pourquoi la prenais-je en pitié ? Ça ne me ressemblait pas. Quand bien même… Il fallait que je la vois pour prendre de ces nouvelles. À pieds, je me dirigeais à l’hôpital. J’accélérais mon pas afin de me réchauffer au plus vite. J’y mettais environs 1 heure, voir peut-être 2 heures. J’étais devant le bâtiment, il n’avait pas beaucoup d'activité.
Je pénétrais à l’intérieur, je m’avançais vers l'accueil, personne… Étrange… Je continuais d’avancer jusqu’à la chambre de ma génitrice. À travers la fenêtre, je la voyais, toujours en piteux état. Soudainement je sentais une main se poser sur mon épaule gauche. J’eu un petit sursaut avant de tourner mon regard vers le docteur… Il semblait inquiet, rien qu’à voir son expression qu’il affichait.
“Vous allez bien mademoiselle ?..”
Si j’allais bien ? Drôle de question… Je n’avais pas fait attention à quoi je ressemblais avant de venir ici. Tant pis, je voulais la voir. Je ne répondais pas à sa question.
“Comment elle va ?” demandais-je au docteur, il haussait un sourcil tandis que je montrais ma mère à travers la fenêtre. “C’est ma mère…”
Ouf, c’était difficile à admettre, mais voilà… Il regardait ma mère avant de me regarder à nouveau. Il y avait un problème ?
“Son état ne s’est pas amélioré, je le crains mademoiselle…” il se tut un instant. “Mais je suis sûr que ça lui fera plaisir de vous voir.”
Elle était assoupie, je ne voulais pas la déranger, pas tout de suite. Je secouais doucement la tête avant de me mettre à reculer.
“Je reviendrais lorsqu’elle sera réveillée.”
Déclarais-je avant de me diriger vers la sortie. Mon coeur battait très fort contre ma poitrine. J’avais besoin de quelque chose de fort. Très fort même. Je me dirigeais vers le premier bar que je trouvais. Je prenais place sur le tabouret commandant un verre de whisky. je le terminais rapidement, tandis que j’enchaînais les verres. J’en étais à mon sixième. Ça ne se suffisait pas. Merde… Je glissais une main dans mes cheveux restant assise tranquille au bar, fixant un point inexistant.
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Ven 7 Aoû - 12:02
Nothing is right
J’étais là à tourner en rond dans mon appartement sans vraiment savoir quoi faire, alors je décidai de sortir prendre un verre pour me changer les idées et oublier les douleurs de la dernière rencontre avec l'androïdes chasseur d'hommes nommée Kiera. Je marchais longtemps avant d’arriver à trouver un bar ou se vider la tête.Je commandai a boire mais me modérer pour ne pas finir ivre et faire une connerie. J’étais la a boire tout seule sans que ça ne me vide la tête alors je décidai d’inspecter les gens dans le bar pour peut être remarqué quelqu'un de suspect dont je pourrais m’occuper mais il n'y avait personne de suspect a part quelque mecs bourré qui peuvent poser des soucis et faire chier les gens mais rien d'anormale. Alors que je m'ennuyais et m'apprêtait a partir je l'ai vue, cette fille qui avait l'air mal en point se diriger vers le bar pour commander à boire.Quelque chose m’attirait vers elle mais je ne savais pas ce que c’était , j'hésitai pendant de longues minutes à aller lui parler car je m’étais promis de ne pas me faire d’amis ni d’avoir de relations pour ne pas mettre en risque ma mission.Mais c'était plus fort que moi alors je décidai d’aller lui parler car elle avait vraiment un truc spéciale. Je me leva et me dirigeai vers elle en évitant les gens et les mec bourré pour ne pas avoir de soucis mais plus je m'approchais plus je voyait des traces de luttes et de torture sur son visage.Je m’assis à côté d’elle, commanda un verre a nous deux , la regarda et lui dit “Salut, tu vas bien?”
Un jeune homme vint prendre place à mes côtés. Il n’était pas gêné celui-là. Je voulais l’ignorer, car je voulais vraiment être seule avec moi-même. Il rendait cette idée impossible. Mes doigts, de ma main gauche, jouaient avec le dernier verre que j’avais commandé. Je m’arrêtais lorsque l’homme me posait la question, si j’allais bien. Allais-je bien ? Non, pas du tout. À vrai dire ça allait. Je prenais une grande inspiration tandis que mon regard se dirigeait vers lui. J’ancrais mon regard dans le siens, sans gêne. Je voulais le dévisager, mais ça ne fonctionnait pas. Merde…
“J’ai la pêche…” répondis-je d’un ton complètement détaché. “Pardon, je ne voulais pas le dire comme ça, mais disons que… Ce n’est pas la grande forme en ce moment.”
J’essaie de chasser ce gros trou au niveau de ma poitrine, mais rien ne semblait fonctionner. Par tous les moyens même. Je me redressais correctement venant à observer le barman. Je poussais un bref soupir avant de regarder l’homme, qui semblait être trop curieux à mon sujet.
“Et toi ? Ça va ?”
Peut-être que si il me parlait de sa vie, de comment il allait, ça m’aiderait à penser à autre chose ? Comment faire puisque je pensais juste à ça… Le scénario se répétait constamment dans ma tête. Je regardais ma main bandée, celle que j’avais cassé le miroir avec, mettre fin à cette souffrance qui me consumait de jour en jour. Eagle m’avait empêché de commettre cet acte. Il était la source du problème et pourtant il s’en sortait indemne tandis qu’il avait causé tant de souffrance autour de lui ? Pourquoi lui ne ressentait rien ? Sans réellement m’en rendre compte, je plaquais très fortement la paume de ma main sur le comptoir du bar. Je réalisais ce que je venais de faire…
“Pardon…” lançais-je aussitôt je baissais le regard lorsque le barman reprenait son travail. “Tu devrais m’éviter... Je porte la poisse…” disais-je à l’homme était toujours assis à mes côtés.
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Lun 10 Aoû - 12:04
Nothing is right
Après lui avoir posé cette question un peu déplacée, je voyais bien que je la gênait même si elle ne me le faisait pas savoir mais je voulais voir si je pouvais l’aider. Je voyais qu’elle souffrait et que la question que j’avais posé était idiote car cela se voyait qu’elle n’allait pas bien du tout mais je ne savais pas quoi lui dire d’autres, car je ne savais plus parler aux gens.
“J’ai la pêche” c’est ce qu’elle m’avait répondue mais rien que dans sa voix, ça se voyait que ce n’était pas le cas et juste après me disait que ce n’était pas la grande forme même si elle n’avait pas besoin de le préciser car c’était visible. Elle me demanda après si moi j’allais bien, que répondre à ça, il y a quelques jours j’ai rencontré un androïde plus fort que ce que j’avais affronté jusque-là et qui m’a bien amoché.Je voyais que le barman la dévisageait et ça commençait à m'énerver. C’est quand elle s’excusa et qu’elle baissa la tête que le barman la laissa enfin tranquille. Je m'apprêtais à parler au barman lorsqu’elle me dit qu’elle portait la poisse et que je devrais mieux l’éviter.”Ne t’inquiète pas, je n’ai pas besoin de toi pour avoir la poisse.Tu es d’ailleurs la plus belle chose que j’ai vue cette semaine et je ne sais pas si on pourrait dire que je vais bien mais j’ai l’air d’aller mieux que toi”. Elle reposa sa main sur le comptoir lorsque le barman commença à la pousser et à lui dire de partir.La c’était trop, “Arrête ou je te brise la main” lançai-je au barman, il stoppa tout de suite son geste et partit dans la direction opposé. ”Tu veux un autre verre ?”
Je disais à l’inconnu de m’éviter puisque je portais la poisse. Il me disait qu’il n’avait pas besoin de moi pour avoir la poisse. J’étais la plus belle chose qu’il avait vu cette semaine. Il ne savait pas s’il pouvait dire qu’il allait mieux que moi, mais il avait l’air d’aller mieux que moi. Tant mieux. Puis le barman trouvait que je troublait sa clientèle. Quoi ? C’était quoi le problème ? Il me demandait de partir…
Là, mon compagnon de beuverie arrivait à la rescousse. Il lui disait d’arrêter ou sinon qu’il allait lui couper la main. Il arrêtait son geste et allait vers une direction opposée du bar. Il en allait pas rester là. Il me demandait si je voulais un autre verre. Je regardais les cadavres de verres déjà utilisé. Je tournais mon regard vers l’homme.
“Non, merci, j’ai déjà dépassé ma limite de verre pour aujourd’hui…”
Je sortais mon portefeuille et déposait quelques billets afin de payer pour mes consommations et celle de l’homme à mes côtés. Oui, je lui payais son verre ainsi que son prochain.
“Je te le paie, bois-le en mon honneur.”
Disais-je en lui faisant un bref clin d’oeil. Je me levais du tabouret étant loin d’aller mieux mentalement et physiquement. Je m’arrêtais dans mon élan avant de me pivoter vers l’homme.
“À moins que tu connaisses un moyen pour que je me sente un peu mieux ?” demandais-je en levant un sourcils. “Je suis Phoenicia.”
Je lui tendais la main afin de passer au présentation. J’allais peut-être rester un peu plus longtemps s’il s’en donnait les moyens, bien entendu. Il semblait être une personne sympa et je pense sérieusement que ça me fera du bien, de parler à un inconnu, qui ignorait qui j’étais…
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Mer 12 Aoû - 23:07
Nothing is right
Je savais que le barman allait revenir et je me préparais à me défouler un peu tout en l'empêchant de la faire chier davantage. C’est là que je la vis payer puis commencer à partir. Je me sentais très triste à l’idée qu’elle parte et que je me retrouve de nouveaux tout seul car ça faisait longtemps que je ne mettais pas sentis aussi bien surtout en sa présence. Elle partit en me payant un verre, elle était vraiment gentille, je ne voulais pas qu’elle parte. C’est alors qu’elle se retourna vers moi et me dit“À moins que tu connaisses un moyen pour que je me sente un peu mieux “ “Je suis Phoenicia”. J’étais tombé amoureux de ce joli prénom et lui dis “Enchanté Phoenicia, je suis Aaron et si l’alcool ne t’aides pas a aller mieux, on peut toujours discuter”. Alors je payai et nous sortions dans la rue aux côtés de cette magnifique fille. On était arrivé à la fin de la rue lorsqu’on entendit une voix crier << personne ne me menace>>.Je regardai Phoenicia et lui dit ”Il a vraiment un problème de virilité lui” .Je voyais qu’il n’étais pas bourré alors il savait ce qu’il faisait donc j’essayai de le calmer en lui disant ” c’est une mauvaise idée tu devrais retourner dans ton bar et finir la nuit entier”. C’est là que je le vis sortir un hachoir.Je regardai Phoenicia ”Putain mais il le sort d'où, de son cul”. ”Allez mec on ne veut pas d’ennui”. Il se mit à courir vers nous alors je fis pareille et lorsque je le heurtai, je lui donnai un coup-de-poing dans le thorax ce qui le faisait lâcher son hachoir. Il sortit un pistolet de sa poche et le pointa Phoenicia. Je le déviai juste avant qu’il appuie sur la gâchette puis lui donner un coup de pied dans le nez. Alors que je demandai à Phoenicia si elle allait bien je le vis tenter d’attraper son flingue discrètement, je lançai le hachoir qui se trouva dans ma main ce qui lui coupa la main nette.Je ramassa le pistolet et partit avec Phoenicia, quand tout à coup je l’entendis se relever, prendre le hachoir et avancer vers nous, ”Maintenant ça suffit”. Je lui colla une balle entre les deux yeux puis lâcha l’arme et partit avec Pheonicia.
Il se présentait sous le nom de Aaron. Il ajoutait que si l’alcool ne m’aidait pas à aller mieux, que l’on pouvait discuter. Discuter de quoi…? Je suivais le mouvement malgré moi. Il payait et on sortait du fameux bar. Je regardais droit devant moi, ne pensant à rien en particulier. Clairement, ça n’allait pas là-dedans. Je marchais aux côtés de Aaron, marchant dans la rue. Nous arrivons vers la rue de la rue, qu’une voix se fit entendre en écho derrière nous. Elle disait que personne ne le menaçait. Je me tournais vers la fameuse voix, voyant que c’était le barman qui avait mal réagi à mon égard. Aaron émettait un commentaire, disant qu’il manquait de virilité. Je penchais légèrement la tête sur le côté, fronçant les sourcils.
Aaron l'avertissant que ce n’était pas une bonne idée, qu’il devait terminer sa nuit. L’homme ne voulait rien savoir, il sortait un… hachoir ? Ça existait encore ce truc ? Je frottais légèrement les yeux pour m’assurer que je ne rêvais pas en ce moment même, ça ne m’aurait pas étonné avec tout ce que j’ai vécu ces deux dernières semaines, sans parler de l’alcool que j’ai bu tout à l’heure. Je sentais le regard de Aaron se poser sur moi. Il faisait un commentaire demandant d'où il le sortait. Il ajoutait que l’on ne voulait pas d’ennui. À vrai dire… s’il pouvait me asséné deux-trois coups, ça m’arrangerait.
L’homme courrait en notre direction et Aaron fit de même vers l’autre. Lorsqu’il le heurtait, il lui donnait un coup de poing en plein thorax. Il lâchait son hachoir. Il sortait un pistolet de sa poche ainsi pour me viser, Aaron ne le laissait pas faire, faisait dévier l’arme vers un autre point au moment où qu’il appuyait sur la gâchette. Une balle perdue. Aaron lui donnait un coup de pied au niveau du nez. Il me demandait si j’allais bien, j’hochais la tête, mais au fond de moi ça n’allait pas. Et l’homme essayait de reprendre son arme, mais Aaron plus rapide, lui coupait sa main à l’aide du hachoir. Du sang…
J’eu une face de dégoût rien qu’à voir du sang et l’homme crier à l’agonie. Aaron attrapait le pistolet et se dirigeait vers ma direction. L’homme en avait pas fini pour autant, il voulait se venger. Il avait prit son hachoir, se dirigeant vers nous, Aaron lui collait une balle entre les deux yeux. L’homme tombait au sol et Aaron lâchait l’arme en question avant que l’on parte tous les deux.
J’ignorais depuis combien de temps nous courrons, mais je n’en pouvais plus. Je ne pouvais même plus assimiler l’information de cette bataille qui venait de se produire. Je ralentissait mon pas de course venant à poser ma main sur un murs. Je posais une main au niveau de mon ventre.
“Assez…” soufflais-je doucement.
Je cherchais mon souffle avant de me plier en deux et une violente nausée prenait sur le dessus. Tout ça était le résultat des événements passés. La libération de Jake au QG. Qu’il a un implant placé par Eagle pour qu’il soit son gentil soldat. Que j’ai été séquestrée chez Eagle pendant deux semaines. Que Jake me retrouve et qui finisse en piteux état. Aedan également. Jake qui lui a tiré dessus, lui a dit ces horribles choses. Mon mal-être mélanger à l’alcool et le fait que Aaron ait tué cet homme de sang froid. Je gerbais et ce n’était pas si beau à voir. Une fois que je sentais la nausée me quitter, je me redressais posant une main sur mes lèvres. Je regardais Aaron, venant à essuyer mes lèvres au passage.
“Tu as tué un homme !” l'accusait-je en fronçant les sourcils. “Était-ce réellement nécessaire ? T’es qui réellement..?”
Je me reculais de quelques pas, m’éloignant de Aaron, ne me sentant pas vachement rassurée d’être près de lui en ce moment même.
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Lun 17 Aoû - 19:11
Nothing is right
Après avoir tué cet homme, nous sommes partis en courant jusqu’à qu’elle m’arrête avec un “Assez” très doux, mais quand même assez ferme. Alors je m’arrêtai. Elle n’avait pas l’air pas bien et j’en étais certain quand je la vis ce plié en deux et vomir. Elle se redressa et s’essuya la bouche, j’essayais de l’aider, mais elle n’avait pas l’air de vouloir que je l’approche. Elle me lança “tu as tué un homme” d’un ton accusateur tout en fronçant les sourcils. Je ne pouvais pas lui en vouloir, j’avais tué cet homme. Elle me demanda si c’était nécessaire que j'ai tuer cet homme et qui j’étais vraiment. J’hésitai vraiment à lui avouer la vérité, mais je ne pouvais pas la mettre en danger. Elle se mit à reculer et je voyais que je ne lui inspirais pas confiance. ” Écoute désolé si tu a trouvé ça violent, mais il était décidé à te tuer, je voulais juste te protéger.” “Je m’excuse si j’ai sur réagis, mais il était vraiment dangereux. ” À vrai dire, j’avais envie de le tuer depuis qu’il avait commencé à s’en prendre à elle, mais j’avais quand même sur réagis sous le coup de la colère et de l’amour. “ Je suis vraiment désolé, mais je ne t’ai pas menti. Je m’appelle Aaron Jones et je suis la personne avec qui tu as bu toute à l’heure. Je n’ai pas changé, je te le promets.” Je ne savais pas si elle croyait ce que je lui disais, mais c’était pourtant la vérité. Je ne savais pas quoi faire, j’étais très bouleversé et cela se voyait sur mon visage. ” Tu ne devrais pas rester dans la rue toute seule dans ton état, viens avec moi, je te raconterais tout ce que tu veux savoir et je te soignerais.”
J’ignorais qui était cet homme et pour le moment il était pire que Eagle. Je n’avais nullement confiance. J’en avais marre de voir du sang… Est-ce qu’un jour tout rentrera dans l’ordre ? C’était une question que je me posais très sincèrement. J’ignorais moi-même la réponse, c’était assez désolant pour être tout à fait honnête. Suite à mes accusations, Aaron en était désolé si j'avais trouvé ça violent. Là n’était pas la question ! J’étais habituée à ce genre de violence, mais peut-être pas à ce point. Il se défendait en disant que l’homme voulait me tuer et qu’il voulait juste me protéger. Il s’excusait d’avoir sur-réagit, mais l’homme était dangereux. Pas plus que… Non, je m’embarquais pas là-dedans, c’était douloureux.
Une pensée venait à mon esprit, mais j’ai préféré de rien dire afin de ne pas terrifié Aaron, ni qu’il se pose des questions. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète… Car pour une raison que j’ignore, on dirait qu’il était devenu protecteur à mon égard. Ce n’était peut-être qu’une simple impression après tout. J’avais peut-être tord..? je ne le saurais jamais, sauf si je lui posais la question. Il était vraiment désolé, ça paraissait dans la tonalité de sa voix. Il ne m’avait pas menti, il était bien Aaron Jones. J’ignorais son nom de famille, mais maintenant je le savais. Je retiens son nom complet avec son faciale.
Il était la personne avec qui j’avais bu tout à l’heure, plutôt lui qui avait bu et moi qui était assise à ses côtés. Il était venu vers moi. Il tentait de me rassurer en disant qu’il n’avait pas changé. Devais-je le croire ? Au final, je ne connaissais rien de lui, à part son nom. Puis… Il me disait que je ne devais pas rester dans la rue toute seule. Il était vrai que j’étais loin de chez moi. Il faisait froid et je tremblais. Il voulait que je vienne avec lui. Il allait me raconter tout ce que je voulais savoir et il allait en même temps me soigner. C’était plutôt du repos que ça prenait et évacuer ma colère que je contenait à l’intérieur. Je la refoulais à chaque fois. Un jour, j’allais certainement exploser, ce n’était qu’une question de temps. Je décroisais finalement les bras.
“D’accord…” soufflais-je doucement. “Je te suis, Aaron.”
Tout simplement, car je n’avais pas la force de me rendre jusqu’à chez moi sans soucis. Il l’avait si gentiment demander proposer. Et j’avais l’occasion d’en savoir un peu plus sur lui. Je le laissais passer en premier, et j’allais le suivre.
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Mer 19 Aoû - 22:30
Nothing is right
Elle avait l’air un peu plus détendue et accepta avec un d’accord assez doux. Elle accepta de me suivre. Comme on n'était pas loin de chez moi, je décidai de l’y emmener pour pouvoir m’occuper d’elle et répondre à ses questions. Je l’emmenai chez moi, arriver la bas je lui dis de se mettre dans le canapé pour être plus à l’aise pendant que j'allais chercher de quoi la soigner. Je lui rapportai de l’eau avec de l’aspirine ainsi que des pansements et du désinfectants. Je m’étais souvent blessé même quand j’étais encore dans le SWAT alors soigné des blessures ça me connais.
“ Tu as besoin de repos et d’être soigné, si tu veux des réponses maintenant, je peux te les donner pendant que je te soigne ou alors on peut attendre que tu te sois reposé pour les questions, c’est comme tu veux.”
Lui dis-je en commença a la désinfecter et à appliquer les pansements. J’avais de peur de sa réaction si je venais à tout lui avouer, mais je lui avais promis et je ne voulais pas lui mentir quitte à la perdre. Je m’étais engagé dans quelque chose qui pouvais la mettre en danger tout autant que moi. Je n’avais pas réfléchi à ce que je lui avais dit pour la rassurer et qu’elle ne me voit pas comme un danger. Mais j’étais aussi convaincue que si je lui avouait tout je m'enlèverais un poids de ma conscience car je ne savais pas pourquoi mais je n’aimais pas mentir a cette fille même si c'était pour la protéger. En tout cas, pour le moment, j’étais là pour elle et c’est tout ce qui importait. Ça se voyait sur mon visage que je m'inquiétais pour elle, mais je ne savais pas quoi faire à part la soigner, lui parler et l’écouter.
Je suivais en silence Aaron jusqu’à chez lui. Trop épuisée pour ajouter quelque chose d’autre. Je ne me sentais pas super bien non plus. La nausée était toujours présente. Mes pensées ne m’aidait pas du tout à essayer d’aller mieux. Arrivant chez lui, il m’indiquait de prendre place sur le canapé. Un rapide coup d’oeil à son appartement avant de m’asseoir. Il s'éclipsa un instant avant de revenir vers moi ayant des produits pour me soigner avec un verre d’eau et une aspirine. Je lui prenais le verre d’eau avalant l’aspirine ce qui m’aidera à aller mieux. Je poussais un léger soupir.
Il me disait que j’avais besoin de repos et d’être soigné. Si je voulais des réponses, je pouvais les poser maintenant ou après m’être reposer. C’était comme je le voulais. Qu’est-ce que je voulais réellement ? Chasser tout cette histoire de mon esprit. Je ne pouvais pas croire que l’homme que j’aimais avait fait un tel coup… Après tout ce que j’avais élaborée comme plan afin qu’il soit sain et sauf… Il fallait qu’il aille me chercher après deux putains de semaines.
Aaron commençait à appliquer du désinfectant. Je grimaçait lorsqu’il mettait le désinfectant sur mes blessures et mettait également les pansements. Je fermais les yeux un instant prenant une grande inspiration. J’ouvrais les yeux pour regarder l’homme qui me soignait.
“C’est dommage qu’il n’ait rien pour soigner un coeur brisé… Sauf le temps arrangera les choses.” soufflais-je doucement avant de secouer doucement la tête. “Cet homme… que tu as tué… Était-ce vraiment nécessaire d’en arriver là ?”
Non, je ne comprenais toujours pas, le fait qu’il soit arrivé à de tel mesure afin de me sauver… Je n’y croyais plus trop au prince charmant sur son cheval blanc.
“Tu me connais à peine et tu risques ta vie pour la mienne… Comme je te l’ai dit, je porte malchance.”
J’ancrais mon regard dans le siens. Il était sérieux, pas de place à la plaisanterie.
“Et je suis loin d’être à mon meilleur, pour être tout à fait honnête avec toi.”
Je baissais mon regard vers ma blessure au niveau de mes jointures. Cette même main qui avait brisé le miroir chez Eagle. Ouais, mes pensées étaient loin d’être très joyeux. J’en aurais fini si Eagle ne m’en aurait pas empêchée. Tout ça derrière moi, cette douleur du passé qui ne veut point me quitter.
“J’ignore qui tu es, Aaron Jones. Dis-moi ce que tu peux me dire sur toi…”
Peut-être que s’il me racontait un peu sa vie, que je me sentirais un peu mieux ? Je l’ignorais, j’allais le savoir à l’instant.
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Mar 25 Aoû - 11:52
Nothing is right
Alors que j’étais en train de la soigner, elle souffla doucement quelque chose à propos d’un cœur brisé puis me parla de l’homme que j’avais tué. “Je l’ai tué parce qu’il était dangereux et qu’il cherchait à nous blesser. C’était malheureusement la seule solution.”
Elle me dit que je la connaissais à peine et que pourtant, j’avais risqué ma vie pour elle. “ Tu ne portes pas malchance et tu n’es pas la première a qui je risque ma vie pour la sauver. J’étais dans la brigade du SWAT avant et je continue de risquer ma vie pour des gens même si parfois, je suis obligé de tuer."
“ Tu ignores qui je suis, c’est normale, je ne suis pas du genre à étaler ma vie quand je parle avec quelqu’un surtout parce que je n’aime pas ma vie. Depuis la mort de ma femme et de mes enfants, j’essaie de rendre la justice même si je m’écarte de plus en plus de ce concept en tuant parfois des gens innocents. Mais ce ne sont que des dommages collatéraux.”
“À vrai dire, je deviens un peu comme les gens que je traque, comme se Wolf de la Coalition. C’est un vrai tueur et je compte bien venger les gens qu’il a sauvagement assassinées en le tuant. Ou alors cette Tiger qui ne mérite pas plus pitié. Les membres de la coalition ne sont que des tueurs et mérite pas de pitié. Markus et son armée aussi mérite ça, car c'est des tueurs et que ça reste des machines.”
“Et toi raconte moi un peu ta vie, ça m'intéresse de savoir à qui je raconte ma vie. À vrai dire, j’aimerais en apprendre un peu plus sur ta vie.”
Il revenait à parler de l’homme qu’il avait tué, comme quoi il était dangereux. Qu’il cherchait à me blesser et que c’était la seule solution qu’il a pu trouver afin de régler la situation. J’avais mon doute, mais bon, disons que je n’étais pas en état pour y faire quoique ce soit. Cet homme était mort, il fallait penser à autre chose à présent. Je lui disais qu’il me connaissait à peine et qu’il a quand même sauvé ma vie. En même temps, j’ignorais également tout de lui sauf son nom. Qui était-il réellement… ? Telle est la question.
Il disait que je ne portais pas la malchance, que je n’étais pas la première personne qu’il risquait sa vie pour la sauver. Quel héro celui là, pensais-je. Pourquoi risquer sa vie autant ? Il ajoutait qu’il était autrefois dans la brigade SWAT et qu’il continue à sauver des gens, même si parfois il était obligé de tuer pour arriver au résultat, sauver la vie de quelqu’un. C’était risqué comme métier.
C’était normal que je ne sache pas qui il était, il n’était pas le genre de personne à s’étaler sur sa vie. Surtout quand il parlait avec quelqu’un. Ce qui était normal après tout. On dévoilait pas notre vie comme ça à un inconnus. Il n’aimait pas sa vie. Il avait perdu sa femme et ses enfants. Il essayait de rendre justice, à sa manière, qui pouvait aller au-delà de ces convictions, dont tuer des gens innocents. Ce n’était que des dommages collatéraux.
Il disait qu’il devenait comme les gens qu’il traquait. Je fronçais les sourcils. Qui ? Il mentionnait Wolf, la Coalition… Que c’était un vrai tueur, qu’il comptait bien se venger des gens qu’il a sauvagement assassiné en mettant fin à sa vie. Je me figeais à ces paroles. Ouais, Wolf était Jake… Mon ex… l’homme que j’avais sauvé et qu’au final ça n’a rimé à rien. Il parlait de ma partenaire, Tiger, qui ne méritait plus aucune pitié. Je ne pouvais pas dévoilé mon identité, ça serait trop facile. À ces mots, les membres de la Coalition n’étaient que des tueurs et ne mérite aucune pitié.
Et Markus avec sa rébellion, ils étaient des tueurs et que ça restaient des machines. Je ne réagissais pas à ce qu’il disait… Je n’étais plus là mentalement non plus… Comment pouvait-il avoir ce genre de pensée ? Finalement… Il voulait que je raconte un peu ma vie afin qu’il apprenne à me connaître. De savoir à qui il avait à faire… et qu’il aimerait en savoir plus sur ma vie.
“Je suis désolée pour ta femme et tes enfants” lançais-je en premier. “C’est dur de perdre des proches que l’on aime.”
Je secouais doucement la tête.
“Ma vie n’a rien d’un conte de fée pour enfant… Parents divorcés, à cause de mon père qui a commencé à boire et à être violent envers nous.” soufflais-je doucement. “Mère qui a contrôler presque toute ma vie. Meilleure amie qui m’a quitté sans me dire au-revoir, un mec au lycée qui a profité de moi… Ensuite, j’ai choisi les arts comme métier, je suis artiste indépendante. Je suis devenue comme mon père à travers le temps.”
J’esquissais un bref sourire.
“Je t’avais dis que ma vie n’a rien d’un conte de fée.” je regardais Aaron, longuement. “Je reviens de loin…” avouais-je à ce dernier. “Mais hey... Qui a dit que la vie serait facile, hein..? Tu crois que ça va ramener ta famille en tuant les membres de la Coalition ? En abattant les androïdes faisant parti de la Rébellion ? Faire justice seul ? Jouer les héros ne rime jamais à rien, j’espère que tu en as conscience.”
Je penchais légèrement la tête sur le côté, ancrant toujours mon regard dans ceux de Aaron.
“Si jamais tu réussis à accomplir ta “mission”, comment te sentiras-tu ? Sincèrement ? Penses-tu faire la bonne chose ? Tu sais que la vengeance ne rime à rien, n’est-ce pas ?”
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Sam 29 Aoû - 21:32
Nothing is right
Elle me parlait de sa vie et j’allais tout de suite mieux. Je connaissais enfin l’histoire de la personne devant moi. “ Nos deux vies n’ont rien d’un conte de fées, mais c’est la vie et ça ne changeras pas. Les artistes indépendants n’ont pas une vie facile, mais c'est un excellent métier. Je sais que la vie n’est pas facile, je l’ai appris à mes dépens. Je sais aussi que ça ne ramènera pas ma famille, mais je les venge. Les gens qui ont tué ma famille étaient comme la Coalition et je les ai tuées. Je ne joue pas les héros, je me fais vengeance et je venge ma famille. C’est la seule solution et la seule chose que je dois faire.”
“ Je ne sais franchement pas comment je me sentirais ni ce que je ferai si j’arrive à accomplir. Mais pour l’instant, il n’y a que ça qui compte et je ferais tout pour réussir. Je pense faire la bonne chose, ils ont tué des gens innocent qui ne méritait pas de mourir. Je sais aussi que la vengeance ne rime à rien, mais c’est la chose qui me fait tenir debout pour le moment. Je ne suis pas un modèle non plus j’ai fait du mal à des gens, car ils étaient sur mon chemin et que je n’avais pas le temps de négocier. Je ne suis pas patient et ça m'a fait beaucoup de tort, mais je dois arrêter ces criminels et je dois les tuer, car la justice ne les retiendra pas longtemps. Les machines de Markus comme les membres de la Coalition sont des meurtriers. Je sais que c’est idiot de faire ça tout seul, mais personne ne pourrait m’aider.”
Il approuvait mes dires en disant que la vie était loin d’être un conte de fées. C’était loin d’être le cas. Il disait que c’était la vie et que ça ne changera pas. Il ajoutait que les artistes indépendants avaient la vie dur, mais que c’était un excellent métier. Mon problème n’était pas l’argent, j’étais bien payée pour mes oeuvres, super bien payée même. Il savait que la vie n’était pas facile, il l’avait appris à ses dépends. Il savait ce qu’il faisait n’allait pas ramener sa famille, mais il allait tout de même les venger. Les gens qui avaient tués sa famille étaient comme ceux de la Coalition, et les a tués. Pourquoi ne pas s'arrêter juste à ça ? N’était-ce pas assez ? Il disait qu’il ne jouait pas les héros et pourtant… Il faisait sa vengeance pour venger sa famille. Il disait que c’était la seule solution et la seule chose qu’il devait faire.
Je pouvais le contredire, mais ne semblait pas vouloir le comprendre. Un jour ça allait le tuer, c’était juste une question de temps. Il n’allait pas s’en sortir aussi facilement. Wolf, allait s’en débarrasser tout comme les autres membres de la Coalition, sans oublier le camp de Markus. Quand il disait que tous les membres de la Coalition étaient des meurtriers ça me blessait intérieurement, car c’était loin d’être vrai. Il ignorait comment il allait se sentir si jamais il parvenait à tous les éliminés. Pour le moment, il n’avait que ça qui le maintenait en vie, il fera tout pour accomplir sa mission.
Je fronçais les sourcils à ses propos, surtout quand il disait qu’il pensait qu’il faisait la bonne chose. Car ils ont tués des gens innocents qui ne méritait pas de mourir. Je voulais tellement le contredire. Je serrait le poing. Je sentais que j’allais explosé. Il m’avouait que la vengeance ne rimait à rien, mais que c’était la seule chose qui le tenait debout. Il n’était pas un modèle, car il a fait pas mal du mal à des gens, car ils étaient sur son chemin et qu’il n’avait pas le temps pour négocier. Il n’était pas patient. Bon… ça lui faisait beaucoup de tort, mais il se devait d’arrêter les criminels et qu’il devait les tuer. Ouais, ouais, je crois avoir compris le topo. Même qu’un maux de tête se formait…
Il ajoutait que les machines comme Markus et la Coalition étaient des meurtriers. Il savait que c’était idiot de faire ça tout seul, mais que personne ne pouvait l’aider. Je le regardais plus sincèrement avant de secouer doucement la tête.
“Je comprend ton envie de faire la justice, mais ne penses-tu pas que c’est un peu poussé ta soif de vengeance ?” demandais-je en levant un sourcils. “Tu as déjà venger ta famille… Pourquoi en faire davantage? Personne ne t’a demandé de risquer ta vie en essayant de tuer les membres de la Coalition ou même la Rébellion. Le vrai danger pour cette ville c’est les androïdes qui agissent sous le règne de Markus.”
Est-ce que je défends mon camp sans le lui révéler ? Ouais, totalement.
“Ouais, peut-être que certains membres de la Coalition ont commis l’irréparable, mais je ne crois pas que ça soit tout le monde qui doit être mit dans le même panier. Il faut savoir jugé et toi tu agis à l’aveuglette. Tu ne le réalise peut-être pas aujourd’hui, mais il va le falloir… Avant que tu fasses des erreurs toi-même…”
Je me levais du canapé m’éloignant un peu venant à croiser mes bras contre moi, poussant un soupir.
“Tu penses faire justice en tuant à ton tour ? Nah… Tu es tout aussi un meurtrier que n’importe qui dans cette ville. Sauf que tu le nies encore… Et un vrai justicier ne tue pas… Ils arrêtent les gens, les blessés oui, mais ne va pas jusqu’à les tuer… Ce n’est pas ta décision.”
Je pivotai sur moi-même pour me tourner vers Aaron gardant toujours les bras croisés.
“Tu crois faire le bien, mais au final tu n’es pas mieux que personne…” soufflais-je doucement avant de secouer doucement la tête, en ce moment je voulais me noyer dans l’alcool et tout oublier jusqu’à m'oublier moi-même.
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Dim 30 Aoû - 19:21
Nothing is right
Elle n’aimait pas ce que je faisais et ça se voyait. Ça me faisait mal qu’elle ne pense pas la même chose que moi, mais je ne pouvais pas m’arrêter maintenant, pas après tout ce que j’avais fait. Elle me disait que j’avais vengé ma famille que je pouvais m’arrêter la, que personne ne m’avait demandé de risquer ma vie. Elle disait aussi que les vrais dangers de cette ville étaient les androïdes sous les ordres de Markus.
. Au fond, elle avait peut-être raison, mais je ne savais pas quoi en penser. Elle se mit à défendre la coalition en disant qu’il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même panier. Que j’agissais à l’aveuglette, mais j’ai toujours fait comme ça. Elle se leva et dit le truc qui me fit le plus mal, elle disait que j’étais moi aussi un meurtrier et que je niais, mais je savais que j’étais un meurtrier.
“ Je sais que je suis un meurtrier et je ne le cache pas, j’ai toujours agis à l’aveuglette. Je sais que tout le monde ne doit pas aller dans le même panier, mais c’est trop tard. J’ai déjà commencé à attaquer la Coalition. Je me suis attaqué à l’un des plus importants membres, celle qu’on appelle Tiger. Maintenant que j’ai commencé, je dois finir sinon ils ne vont plus me lâcher et je n’aurais jamais la paix. Arrêter les gens ne mène à rien, ils finissent par sortir et recommencer. Je sais que je ne suis pas mieux que personne, mais je dois arrêter tous ses malades et je dois le faire seul quitte à tuer tout le monde. Je ne t’en voudrais pas si tu ne comprenais pas, mais c’est comme ça et je ne changerais pas.”
Il savait qu’il en était un, au moins il ne niait pas. C’était un pas vers l’acceptation de nos actes. Il m’avouait qu’il a toujours agis à l’aveuglette. Il savait que les gens ne devaient pas aller dans le même panier, mais qu’il était trop tard. Il a déjà attaqué la Coalition. Il s’en était pris à Tiger… Elle qui était enceinte en ce moment même, il s’en était prit à elle et je n’étais pas au courant ? Mon coeur se mit à battre plus fort. Il devait finir ce qu’il avait commencé, sinon ils n’allaient pas le lâché. Pas tout le monde allait s’en prendre à lui, c’était plus Wolf, Tiger et Eagle, sans oublier moi, car il s’en était prit à eux personnellement. Il n’aura jamais la paix… La paix n’existait plus dans notre réalité. Il devait s’y faire. Arrêté les criminels ne servaient à rien d’après lui, car une fois sortie, ils recommençaient. Il se devait de les arrêtés, quitte à tuer tout le monde. Il ne m’en voudra pas si je ne comprenais pas et qu’il ne me changera pas.
“Tu ignores tant de chose !” disais-je en haussant le ton. “T’as commis la pire des conneries en t'en prenant à la Coalition ! Tout ce qu’ils veulent c’est d’arrêté les androïdes sous le règnes de Markus, pas s’en prendre aux humains.”
Là, je m’en fichais qu’il le sache, il fallait que ça sorte, je ne pouvais plus me contenir.
“Tu m’as sauvée la vie, mais tu aurais peut-être dû laisser le type faire.” lançais-je venant à décroiser mes bras. “Tu as fait confiance à une parfaite inconnue… Ignorant si elle faisait partie de la Coalition ou non.”
Je tendais mes bras sur chaque côté de mon corps regardant Aaron droit dans les yeux.
“Vas-y, tue-moi.” je m’approchais d’un pas vers lui. “Je suis ton ennemie pas vrai ? On est tous des meurtriers d’après toi… Accomplis ton devoir de justicier.”
Ouais, je lui dévoilais que je faisais partie de la Coalition, comme ça tout bonnement. Je venais de franchir un règlement que l’on devait appliquer à chaque fois, mais dans l’état que j’étais, je m’en foutais royalement.
“Au point où que j’en suis…” je fermais les yeux avant de me mettre à genoux et de ré-ouvrir les yeux. “Profite-en, je suis complètement à ta merci… On va tous mourir un jour n’est-ce pas ?” je relevais mon regard vers lui. “Alors..?”
Mon coeur battait à la chamade contre ma poitrine. Avais-je peur de la mort ? Non, j’avais tenté de mettre fin à ma vie il y a quelques jours de cela. Eagle m’en avait empêché. J’avais sauvé Wolf… Je l’avais ramené à Aedan. J’avais promis à Tiger de faire attention et pourtant… Me voilà face à Aaron lui ayant dévoilé que j’étais membre de la Coalition. Ça, c’était suicidaire.
“Sache que si j’étais réellement une meurtrière, tu serais mort depuis longtemps… Mais je suis loin de l'être...”
Sujet: Re: Nothing is right {ft. Aaron Jones} Dim 30 Aoû - 20:22
Nothing is right
“NON, ce n’est pas vrai, tu ne fais pas partie de la coalition. NON NON NON NON.” Je tournais en rond tout en répétant non en boucle. À un moment, je m’approchai du mur, arrêtai de répéter non puis me mis à frapper dans le mur jusqu'à m’en faire saigner les poings. Ça ne se pouvait pas, elle ne pouvait pas être une meurtrière. Je pensais d’abord que je rêvais, mais je frappais le mur jusqu’à m’en faire saigner alors je savais que tout ça était réel.
D’un coup, je me retournai vers elle et lui dis en pleurant “ Je t’aime bordel et tu me dit ça, je viens de te dire que je tuai les membres de la coalition et toi tu me dis ça. Comment tu peux me faire ça, j’ai toujours été gentil avec toi, j’ai pris soin de toi et tu me dis ça.”
J’étais bouleversé, je savais plus quoi faire. J’étais face à une femme que j’aimais, mais qui était avec les méchants, j’avais un énorme dilemme devant moi. Soit je pouvais la laisser partir et rater ma mission soit je pouvais la tuer, mais je ne m’en sentais pas capable. Je voulais voir de quoi j’étais capable alors je m’éloignai d’elle, sortis mon arme et la pointai sur elle. Ma tête se mit à tourner et je tirais accidentellement dans son bras gauche. Lorsque j’entendis le coup partir, je lâcha l’arme paniquer et la regardai. ” Va t’en, barre toi, je ne veux plus te voir sinon je te tuerais toi et les membres de la coalition. Maintenant va t’en et ne revient jamais. Casse toi, je t’ai dit, allez barrer toi de chez moi bordel.”
Il ne voulait pas croire mes paroles. Il répétait plusieurs fois le mot “non” haut et fort. J’étais bel et bien un membre de la Coalition. Il tournait en rond. Il s’approchait du murs le plus près, et se mettait le frapper à l’aide de son poing. Il frappait tellement fort que son poing saignait. La vérité était dur à avaler n’est-ce pas ? Ouais, ce n’était que le début. Soudainement, il se retournait vers moi, moi qui n’avait pas bouger pour le coup.
Pleurait-il ? Ouais, il pleurait… Woah… Il m’avouait qu’il m’aimait. Ce n’était pas un peu tôt ? On venait à peine de se rencontrer… Et je lui disais que je faisais partie de la Coalition. Ouais, c’était à peu près ça… Il m’avait avoué ce qu’il faisait et que je lui disais ça… Ouais… Je ne pouvais plus me contenir. Il me demandait comment je pouvais lui faire ça. C’est simple, je venais de le faire. Il avait été gentil avec, pas faux. Il avait prit soin de moi, encore un point pour lui.
“Je voulais te prouver que nous étions pas tous pareil, malgré les apparences,” admettait-je.
Il s’éloignait de moi, tandis que je restais à ma place. Il sortait son arme. C’était le temps ? Il l’a pointait vers moi. Je regardais l’arme avant de fermer les yeux. Attendant qu’il me tire dessus. Il tirait, mais la balle ne se logeait pas où que je le pensais.
Je pensais que c’était fini, mais non… Je ressentais une forte douleur au niveau de mon bras gauche. La balle qui s’y était logée. Je posais ma main sur ma blessure, grimaçant de douleur. Il m’avait raté ! Je lui avais laissé la chance de me tuer et il me ratait ?! Je serrais mes dents.
“Putain ! Bordel de… Argh !”
Il semblait regretter son geste puisqu’il lâchait son arme comme si c’était brûlant à souhait. Avant qu’il me cris de me barrer. Il ne voulait plus me voir. Sinon il allait me tuer et les autres membres. Qu’il essaie pour voir… Il voulait que je parte maintenant et il ne voulait plus jamais me revoir. je ne bougeais pas, j'assimile toujours le fait que j’avais reçu une balle dans le bras. Je l’attendais comme un écho dans ma tête.
Je posais mon pied au sol avant de me mettre debout. J’avais toujours ma main poser sur ma blessure. Je saignais beaucoup. Je sentais faiblir à vrai dire… Je me reculais jusqu’à sa porte d’entrée, au point de me heurter dessus. Je clignais une fois les yeux tout en cherchant la poigné de ma main libre. Je la tournais afin de l’ouvrir, je lançais un dernier regard vers Aaron.
“T’a commis la pire des erreurs...Surveille bien tes arrières… Aaron Jones… ”
crachais-je entre mes dents avant de sortir de chez lui. Il fallait que je me rende au QG, même si c’était au dernier endroit où que je voulais aller. J’avais terriblement mal et aller à l'hôpital n’était pas une si bonne idée que ça. J’étais à pied… Ce n’était qu’un détail, tout ce que je voulais pour le moment était de m’éloigner de chez Aaron. Loin de lui…
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