Je poursuis cet homme depuis plus d’une heure, même si quelqu’un qui prend un malin plaisir à tuer des enfants ne mérite d’être considérés comme un homme, mais je ne laisse pas ma colère prendre le dessus et reste concentré. Ça fait au moins une demi-heure qu’il pense m’avoir semé alors que je ne le tue pas juste pour voir s'il a un chef ou pas. Je restai 20 minutes sur le toit dans le noir jusqu'à voir une grosse berline s’arrêter devant lui. Quelqu’un que je ne connaissais pas sortit, c’était lui le chef. J’étais trop loin pour entendre alors je lançai un mini micro pour pouvoir les entendre.Il faisait en fait du traffic d’enfants mais les enfants étaient trop âgés pour l’acheteur alors il les a tué.L'affrontement était perdu d’avance pour moi, car il étais trop nombreux et mieux armés que moi, alors je tirai une balle traçable sur la voiture et attendis qu’il parte pour pouvoir les retrouver. Ils étaits partis, je pouvais m’occuper de ce fumier. Alors je mis mon masque, descendis et commençai à me battre avec lui. Le combat ne dura pas longtemps, car il était vraiment nul. Je rangeai mon arme et commençai à partir, lorsque j'entendis le bruit d’une arme se charger derrière moi, je me retournai et vis un flic avec une arme pointé sur moi.”Désolée, agent Rhody, mais vous arrivez trop tard, il est trop mort pour aller en prison . Maintenant, on va rentrer tous les deux chez nous et oubliez ce qui vient de se passer”.  Elle n’avait pas l’air de vouloir que je parte alors je la regardai et lui dis “attention avec ça vous pourriez vous faire mal et de toute façon, il ne méritait pas de vivre”. ”Je sens que la nuit va être longue”.

J’avais décidé de prendre un peu l’air dans les rues. Je ne réussissais pas à dormir. Les événements qui déchiraient la ville me montaient un peu à la tête et c’était dur de dormir. Des gens mourraient tous les jours ou alors ils étaient réduis en esclavage… Et je ne parle pas des androïdes car je ne sais toujours pas me situer quant à eux. Heureusement, Ferndale était un quartier plutôt calme, qui ne subissait pas les affrontements entre humains et androïdes, j’avais donc choisi de me promener là. Bien sûr, j’avais mon arme avec moi- il faudrait être inconscient pour se promener désarmer avec la guerre dans notre ville. J’entendis soudain des bruits d’affrontement. Fronçant les sourcils, je me rapprochais discrètement, sortant mon arme. Me cachant derrière un pan de mur, j’observais, impuissante car arrivant trop tard, un homme en tuer un autre. Je ne voyais pas son visage, il me tournait le dos. Sortant de ma cachette de fortune, je pointais mon arme sur lui en chargeant. Il se retourna dans le plus grand des calmes. Il m’adressait des paroles bien trop hautaines à mon goût. Une fois sa petite tirade du mec qui se sent supérieur terminée, je pris la parole :

“Pour vous, c’est agent Glover. Ensuite, vous avez intérêt à ranger ce ton paternaliste avec moi. Lâchez vos armes et les mains en l’air, immédiatement.”

Ne le quittant pas des yeux et le gardant en joue, j’appelais des renforts, signalant à mon collègue un meurtre à Ferndale. Puis, je me rendais compte qu’il portait un masque. Voir son visage était essentiel. Si par exemple il s’enfuyait, car le criminel ne semblait pas vraiment coopératif. Pas qu’on trouvait souvent des criminels coopératifs, en fait. Mais généralement, une arme pointée sur eux marchait, d’habitude. Qu’il n’en doute pas cependant, je tirerais s’il le faut.

“Retirez votre masque et jetez-le par terre. Tout de suite.”

La petite fliquette n’avais pas aimé comment je lui avais parlé et ça se comprenait, j’avais essayé de la déstabiliser avec son prénom, mais ça ne marchais pas. Par contre elle me gênait et je ne pouvais pas me débarrasser d’elle, car je ne tuais pas les flics. Elle me demandait de poser mes armes et de retirer mon masque, alors je rangeai mes armes et lui dit  “Je suis désolé si je vous ai offensé, mais je ne pourrais pas vous suivre aujourd’hui, je dois stopper un trafic d’enfants.”  “Je sais que ferez tout pour m’arrêter, mais je vous propose beaucoup plus. Je suis en train de pister un trafiquant d’être humain, alors soit vous venez avec moi et m'aider et après, on discute de mon cas autour d’un bon café soit je me débarrasse de vous pour aller sauver ses enfants tout seul a vous de choisir.” Je n’étais pas sur qu'elle allait me croyais, mais si elle ne m’aidait pas, il allait falloir que je trouve une solution pour aller arrêter ce malade. “Écouter agent Glover, un mec kidnappe des enfants et les vends a des vieux pervers et si l’enfant ne plaît pas à l’acheteur alors il meurt.”  “Je pense que vous pouvez comprendre que je dois agir, je sais que mes méthodes ne sont pas très réglementaires, mais c’est nécessaire pour ce genre de personne. Je n’ai pas envie d’affronter la police, mais s'il faut que je le fasse pour sauver ces enfants, sachez que je le ferais” Il ne me restais plus beaucoup de temps avant de perdre le signal et je ne savais pas ce que la flic pensait mais il fallait que je me dépêche. “Alors agent Glover, faites un choix.”

Contrairement à ce à quoi je m’attendais, l’homme m’écouta. Enfin, à peu près. Au moins, il rangeait ses armes. C’était assez rassurant, cela voulait dire qu’il ne me voulait aucun mal. Mais vu qu’il ne coopérait pas totalement en ne jetant pas ses armes ou son masque, il ne comptait pas me suivre bien gentiment. Et ça, ça ne me plaisait pas. C’est alors qu’il se mit… A quoi ? A tout bonnement me faire une proposition d’alliance. En plus, il s’excusait. J’en restais bouche bée un instant, avant de l’écouter. Un trafic d’enfants… ce qu’il décrivait était horrible… Des enfants vendus et tués s’ils ne conviennent pas. Là dessus, le type voulait que je l’aide ou que je dégage de son chemin. Ding dong ! C’est l’heure du dilemme moral !

Un flic qui coopérait avec un meurtrier ? C’était impensable. Je venais de le voir tuer sous mes yeux, je ne pouvais pas juste passer l’éponge et lui dire “ok, c’est parti !”. Mais nous vivions dans une période trouble. Les enquêtes de police mènent difficilement à quelque chose… Ou alors il faut y donner un coup de pouce, comme ce que me propose ce criminel. Oui, je le considérais sérieusement. Mon arme se baissait légèrement, mais je la relevais au cas où, gardant l’homme en joue.

“J’ai une condition si je vous aide. Pas de meurtre. Vous me donnerez un maximum d’informations sur les organisations criminelles impliquées que vous connaissez et vous aurez la protection de témoin. Je ne vous oblige pas à venir au poste avec moi, je suppose que vous tenez à garder votre identité secrète. Ca vous va ? Je vous assure que je ne les laisserais pas s’en sortir sans faire de la prison.”

Elle était d’accord pour m’aider, mais sous la condition de ne tuer personne. Son aide allait être utile, mais sa condition me faisait chier.
“J’accepte vos condition sous deux autres condition, la première si l’intervention part en couilles, il faudra me laisser le champ libre quitte à tuer tout les méchants et la deuxième vous garder mon identité secrète, car j’ai chaud avec ce masque et que je ne le garderais pas tout le temps. Et un autre truc aussi, je ne veux pas que tout le commissariat soit au courant. Si vous en parler à quelqu’un faites en sorte que ce soit quelqu’un de confiance.”

Je savais que j’allais la soûler avec mes conditions, mais j’avais besoin d’être sûr que je pouvais lui faire confiance.  “Je trouve que vous êtes trop gentil agent, ces gens-là ne mérite pas de vivre. S’ils vont en prison, il y a toujours un risque pour qu’il ressorte et recommence. C’est pour ça que je les tue, mais rassurez vous, je ne tue pas les innocents justes ceux qui le méritent.”

Je décidai de faire quelques choses de complètement idiot et d’assez irréfléchie, je retirai mon masque et dis  “Je m’appelle Aaron Jones. Je suis un ancien flic plus précisément du SWAT et je tue ces meurtriers pour protéger les gens. Alors vous pouvez me faire confiance.”Qu’est-ce que je venais de faire, mais je suis vraiment débile d’avoir fait ça. Je venais de presque tout lui dire, mais elle me paraissait de confiance et elle n’avais pas l’air corrompue. Mais ce n’était pas grave, seul la mission comptait, et même si je devais faire des sacrifices pour y arriver, je les ferais sans hésiter une seule seconde.

On aurait dit qu’on faisait un concours de conditions. Lorsque je lui posais la condition de ne pas tuer, il m’en imposa deux autres. La deuxième convenait parfaitement : s’il coopérait, je ne voyais aucun inconvénient à garder son identité secrète, d’autant plus si je voulais utiliser la protection de témoin avec lui. Mais la première ne me convenait pas. Monsieur ne pouvait pas se permettre de décider de qui devait vivre ou mourir. Personne ne le devait. C’était à la justice de décider de leur sort. Bien sûr que ce qu’ils faisaient était monstrueux. Pour autant, si je lui proposais un compromis à la prison, ce n’était pas pour qu’il se sente au dessus des lois. Me rassurer qu’il ne tue pas des innocents ? Ca ne me rassurait pas ! Qu’est-ce qui cloche chez lui ? Qu’est-ce qui cloche dans tous les gens de cette ville, à la fin. Et voilà maintenant qu’il me révélait son identité… Il affirmait que je pouvais lui faire confiance mais la carte “ancien flic” ne suffisait pas à gagner ma confiance, surtout quand il me demandait clairement de le laisser tuer. Je soupirais et plantais mes yeux dans les siens.

“Je ne suis pas “gentille”. Je fais mon boulot. Et il s’avère que je vous fais une fleur en ne vous arrêtant pas. Je garderais votre identité mais vous ne tuerez personne. Blessures non létales uniquement. Plus si nous sommes VRAIMENT en danger de mort. Ce n’est pas vous qui décidez. Je me doute que vos raisons sont nobles, Monsieur Jones, mais dans un contexte de guerre comme celui-ci, nous avons besoin d’une vraie justice. Ce sont des ordures, mais vous ne disposez pas plus le droit de vie ou de morts qu’eux.”

Mon arme ne se baissait pas cependant, car j’ignorais comment il prendrait mon refus partiel. Je suis certes jeune et encore inexpérimentée, mais je ne suis pas stupide. Il m’a menacé de me mettre hors de son chemin, si Aaron Jones décidait que ce que j’avais dit ne lui plaisait pas, il pourrait très bien m’attaquer, même avec ses armes de ranger.

Elle me faisait vraiment chier et commençait à me parler d’une vraie justice. Elle m’interdisait que je tue, mais il n’y a que comme ça que le crime est arrêter.
“ Vous parler d’une vraie justice, mais elle n'existe plus. Les criminels ne comprennent que la violence et ne mérite pas de vivre.”
“ Sans moi vous n’auriez même pas su que des enfants était vendue et tués par des psychopathes. Vous m’avez fait une fleur en ne m'arrêtant pas, mais à quoi cela aurait servi, je me bats dans les rues pour arrêter le crime.”
“Je suis trois fois plus efficace que vous. Sans vouloir vous vexer, vous n'arriverez même pas à m’arrêter. Je suis beaucoup plus fort que vous et bien plus rapide. À part finir à l'hôpital vous n ‘arriveriez à rien. Je serais vous, je partirais et je me laisserais faire ce que j’ai à faire sans me gêner.”

Elle commença à me retarder pour aller tuer ses enculés et sauver ces enfants. Je remis mon masque, sortis mes armes et dis “ Vous feriez mieux de vous pousser, sinon je serais obligé de vous passer dessus et je n’hésiterais pas à le faire que vous soyez flic ou non.Maintenant poussez vous agent Glover. Vous n’avez aucune chance contre moi et vous vous battriez pour rien. Je suis bien supérieur à vous, niveau combat et techniques, le combat est perdue d’avance pour vous.”

Je savais très bien qu’elle était têtue et qu’elle allait essayer de m’arrêter, mais ce n’était pas un problème. J’arriverais à m’occuper d’elle assez vite.
“Laissez moi faire mon boulot et vous pourrez partir en un seul morceau et pouvoir rentrer chez vous et voir vos proches. Est ce que vous avez compris?”

Elle tenait fermement son arme et était près à la braquer sur moi, mais j’étais près à faire de même. Voilà qu’elle me parle des renforts que j’avais déjà entendue depuis bien longtemps. “ Tu crois que tes petits copains vont me ralentir, je ne pense pas. Alors soit tu me laisse passer soit je   passerais sur toi et tes collègues.”

J’étais vraiment près à tuer des flics pour tuer cet enfoiré, même si ça contredisais ce en quoi je croyais. Armes à la main, je me sentais près pour un affrontement des plus dur. Je savais que ce flic allait se battre et ne pas se laisser faire et le fait qu’elle soit flic ne m’empêcherait pas de la combattre.

“Dernière chance agent, poussez vous ou je vous tuerais vous et vos collègues. Je n’hésiterais pas et vous le savez.”

J’avais mon masque et mes armes, mon gilet de protection qui protégeait mes organes et ma rage prêtes à sortir. J’étais prêt et rien ne m’arrêterait, même pas de savoir que je me battrais contre des policiers, c’était des sauveurs, mais il était dans mon passage et allait essayer de m’arrêter alors je devais m’en occuper.

J’étais de plus en plus énervé et nous nous regardions avec l’agent Rhody, elle n’avait vraiment pas l’air décidé de me laisser passer. J’allais devoir l’affronter et peut-être la tuer.

“ Je vois que vous ne me laissez pas le choix, ça ne me plaît pas de faire ça, mais c’est un mal pour un bien.” C’était le moment, j’allais vraiment le faire. Je n’y croyais pas, mais j’étais obligé. Je levai mes armes et tirai dans l’épaule de l’agent Glover.

Avec sa confiance habituelle, ce type n’hésitait pas à rabaisser mes collègues et moi-même, sous-entendant qu’on ne pourrait l’arrêter. Il semble vraiment sous-estimer la police, ce que je peux comprendre… Enfin, je veux dire, vu notre manque de moyen et l’opinion publique sur la police de Detroit, ce n’est pas étonnant qu’un criminel pense pouvoir s’en sortir sans problème face à la police. Plusieurs fois, il essaya de faire l’homme indulgent, bienveillant, me laissant des “chances” de ne pas mourir face à lui. Une chose est sûre, jamais je ne mourrais face à ce mec hyper prétentieux. Je l’observais, guettant un seul de ses mouvements pour pouvoir anticiper un coup de feu. Il avait probablement un gilet pare-balle. Ma meilleure option est de le blesser à la jambe, de façon à ce qu’il ne puisse pas fuir.

Finalement, le coup est parti. Je me suis jetée au sol, évitant de peu la balle. Aussitôt, je relevais mon arme et visais sa jambe gauche avant de tirer. Puis, je me relevais et courais vers un abri. Surveillant ses faits et gestes pour veiller à ce qu’il ne fuit pas, j’appelais grâce à ma radio, signalant avoir été attaqué et décrivant physiquement l’agresseur. Mon canon restait tourné vers mon agresseur, mes yeux suivant ses mouvements avec prudence et attention.

“Vous aggravez votre cas en m’attaquant. Rendez-vous maintenant, c’est votre dernière chance.”

Les renforts étaient presque là. Ils arriveraient probablement dans quelques minutes. Cet homme était dangereux et il était hors de question qu’il s’en tire ce soir. Sa place était en prison, là où il ne pouvait plus faire de mal. Car quand on était prêt à blesser et tuer des innocents pour servir la Justice, on ne faisait que se mentir sur ses intentions. On était loin de l’héros, mais plus près du lâche.

Elle se jeta au sol et évita la balle puis me tira dans la jambe. Elle avait tiré dans une partie androïde, j’avais un peu mal mais c’était supportable. Elle s’était ensuite réfugié derrière quelque chose pour pouvoir se protéger. J’étais encore debout à la regarder appeler du renfort, d’après les sirènes et la distance il serait là en 1 ou 2 minutes.

“Bien jouées agent Glover mais mes jambes sont androïdes et la douleur, j’en suis l’habitude. ça se voit que vous êtes une pro mais je n’ai pas le temps pour vos conneries. Et je n’aime pas trop qu’on me tire dessus, voyez-vous.”

Je commençai à recharger mon arme puis tira dans son couvert pour qu'elle ne sorte pas pendant que je m'approchais d’elle. Je sautai au-dessus de son couvert pour finir devant elle.

Je l’attrapai et la jetai contre le mur qui était en face. C’est à ce moment qu’une voiture arriva. Un flic sortit et me tira une balle dans l’épaule gauche avant que j’ai le temps se sortit ma grenade fumigène. En lâchant ma grenade, je tirais plusieurs balles vers eux. Alors que j’étais dans le brouillard de fumée, les balles volaient et je m’en pris même une autre dans la jambe alors que j’essayais de fuir.

Le brouillard se dissipait et je commençais à voir les flics, alors je rechargeai mon arme pour la deuxième fois puis commença à tirer sur eux. Ils prirent tous deux une balle dans le ventre. Je me levai et commençai à m'avancer vers eux pour pouvoir les achever avant qu'ils n'appellent d'autres.

Ce que je m'apprêtais à faire me mettait dans une position fâcheuse car je m'apprêtais à abattre des policiers.