Sujet: If Everyone Cared (Yloé & Gabriel) Mar 6 Oct - 21:59
Invité
Invité
Sujet: Re: If Everyone Cared (Yloé & Gabriel) Dim 11 Oct - 5:24
If everyone caredPlus le temps passait et plus Gabriel avait du mal à continuer son double jeu. Il avait découvert le vrai visage de la Rébellion, de Markus et de son petit groupe. Et ça ne lui plaisait pas du tout. Pourtant, il ne pouvait pas abandonner maintenant. Il ne pouvait pas lâcher l’affaire avant d’avoir assouvi sa vengeance. Après tout, c’était la principale raison de tout ça. La raison pour laquelle il avait rejoint les deux factions qui se faisaient la guerre – une guerre sans merci qui avait déjà fait d’innombrables victimes. Est-ce que ça cesserait un jour ? Probablement en demandait-il trop en voulant que tout le monde vive en paix. Les androïdes n’étaient finalement pas mieux que les humains et commettaient les mêmes atrocités, les mêmes erreurs qu’eux. Bien sûr, il y avait toujours des exceptions dans chaque camp – et heureusement. Heureusement, sinon il y a bien longtemps que Gabriel aurait perdu la foi. Il devait tenir bon pour sa bien-aimée, assassinée, tuée comme si sa vie n’avait jamais rien signifié. Il devait tenir bon pour ses proches et pour un jour pouvoir libérer tous ces prisonniers humains qui étaient traités pire que des bêtes par les androïdes de Markus. Lorsque Gabriel avait découvert les cellules et les humains qui s’y trouvaient, il avait été horrifié. Totalement négligés, ils n’avaient pas de quoi se laver et on leur donnait à peine à boire et à manger. Sans parler des tortures qu’ils subissaient sans doute quotidiennement. C’était un véritable enfer et l’inspecteur savait que s’il se faisait prendre, si on découvrait qu’il travaillait pour la Coalition, il subirait probablement le même sort que ces pauvres âmes abandonnées dont la plupart étaient probablement innocentes.
Il s’était donné pour mission d’essayer de rendre la vie un peu moins difficile pour ces prisonniers en leur apportant à boire et à manger quand il le pouvait. Bien sûr, il devait rester très prudent. Aujourd’hui, il avait réussi à s’arranger pour se retrouver seul près des cellules. Pas pour très longtemps, mais assez pour apporter un peu de réconfort aux prisonniers. Il entra dans la pièce, un sac rempli de nourriture et d’eau dans les mains. L’odeur le prit de plein fouet dès qu’il ouvrit la porte. C’était épouvantable. Mais il prit sur lui. Ce n’était pas de la faute des prisonniers. La plupart semblaient avoir perdu espoir, ils ne bougeaient même pas en entendant la porte s’ouvrir ni en entendant les pas de Gabriel sur le sol. Ça lui faisait mal au cœur. C’est alors qu’un faible « bonjour » parvint à ses oreilles. Quoi ? C’était bien la première fois qu’il entendait un prisonnier dire bonjour. Gabriel fronça les sourcils et chercha la personne qui avait parlé. Et là, il se figea l’espace de quelques instants, les yeux écarquillés. Il connaissait cette bouille. Merde. Combien de ses connaissances se retrouvaient ici, au juste ? Mais pas lui…Pas Yloé. Il le connaissait pour avoir souvent fréquenté l’établissement où il travaillait, mais aussi dans le cadre de son métier de flic. Il savait qu’Yloé n’était pas un mauvais gars, au contraire. Il était probablement bien trop gentil et trop doux pour être ici. Il ne ferait pas long feu… Une fois le choc passé, il se précipita devant lui, n’ayant qu’une envie : ouvrir cette cage et le faire sortir de là. Mais il ne pouvait pas. Et ça lui brisait le cœur. « Yloé ? C’est bien toi ? » Il le savait, mais mieux valait en être totalement sûr, non ? « Bordel, comment t’as atterri ici ? » Est-ce que ça avait une quelconque importance ? Pas trop, mais ça l’intéressait quand même. « Tu as soif ? Faim ? » A défaut de pouvoir le libérer, il pouvait au moins lui offrir un peu de réconfort, non ?
Sujet: Re: If Everyone Cared (Yloé & Gabriel) Sam 7 Nov - 23:58
Invité
Invité
Sujet: Re: If Everyone Cared (Yloé & Gabriel) Mer 11 Nov - 1:08
If everyone caredSurprise et stupeur de voir Yloé ici, enfermé, traité pire que du bétail. Il ne méritait clairement pas ça. C’était un bon gamin, quelqu’un que Gabriel avait toujours eu envie de protéger, mais au final, il avait failli à la tâche. Bien sûr, ce n’était pas comme s’il lui avait promis quoique ce soit ou s’il avait gardé un œil sur lui en permanence, mais il ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir, de se sentir coupable. Yloé ne survivrait pas longtemps ici, dans ces conditions. Du moins, c’était ce que pensait Gabriel. Peut-être que le plus jeune pouvait le surprendre, mais il avait l’air totalement résigné. Il avait maigri et ça en disait long sur le traitement qu’on réservait aux prisonniers ici. Encore une fois, le policier se fit violence afin de ne pas juste se mettre à hurler à l’injustice avant de libérer tout le monde, quitte à y laisser sa peau. Mais un jour…un jour, il ouvrirait ces cages, il s’en fit le serment. Il n’avait pas obtenu de réponse à sa question concernant la soif et la faim du jeune homme, mais ça semblait évident. Alors, il lui tendit une petite bouteille d’eau et un sandwich en essayant d’être aussi discret que possible. « Prends ça. » Et puis, Yloé lui confia qu’il avait voulu quitter la ville. Il était devenu trop violent. Ce salopard qui avait fait de la vie du jeune homme un enfer pendant trop longtemps. Le pauvre. Il avait quitté un enfer pour terminer dans un autre. Gabriel serra les poings. C’était injuste, totalement injuste. « Tu auras dû me contacter. Je t’aurais aidé… » Et il aurait peut-être pu éviter que le jeune homme ne se fasse attraper. Mais il était trop tard pour ça. Ils ne pouvaient pas retourner en arrière. Aux dernières nouvelles, on n’avait pas encore inventé de machine à voyager dans le temps.
Evidemment, la question d’Yloé ne le surprit pas vraiment. Elle était légitime. Et Gabriel devait faire attention à ce qu’il disait. Les murs avaient des oreilles. « C’est compliqué. » Bon sang, ce gamin était vraiment trop gentil. Il ne lui en voudrait même pas s’il avait réellement rejoint les androïdes. « Je ferai tout ce que je peux pour t’aider. Je te le promets. » Il lui adressa un petit sourire qui se voulait rassurant, même s’il se forçait un peu. Vu les circonstances, il n’avait pas franchement envie de sourire. « Et je te ferai sortir d’ici d’une façon ou d’une autre. Tu ne mérites pas d’être ici. » Clairement pas. Mais n’était-ce pas sans doute le cas de la majorité des prisonniers ? Il allait devoir rester très prudent. Et il allait devoir garder ses proches et ses connaissances à l’œil puisqu’apparemment, ils avaient tendance à finir ici. Nul doute qu’une tâche ardue l’attendait. « Tu tiens le coup ? » Question sans doute idiote, mais il n’avait pas pu s’empêcher de la poser. En même temps, Yloé n’avait pas d’autre choix que de tenir, n’est-ce pas ? « J’essaierai de te ramener de quoi manger et boire aussi souvent que possible. » Il aurait bien dit tous les jours, mais il devait veiller à ne pas trop éveiller les soupçons. Il ne pouvait pas se permettre de se faire prendre avant d’avoir rempli sa mission personnelle.
Sujet: Re: If Everyone Cared (Yloé & Gabriel) Dim 15 Nov - 1:48
Invité
Invité
Sujet: Re: If Everyone Cared (Yloé & Gabriel) Mar 17 Nov - 3:07
If everyone caredVoir Yloé ici était juste révoltant et ça attristait fortement Gabriel. Savoir qu’il souffrait et qu’il n’était pas au bout de ses peines lui insupportait. Savoir qu’il avait échappé à un enfer pour en rejoindre un autre. Bon sang ! Pourquoi le monde était-il devenu aussi injuste ? Yloé ne méritait pas d’être là et Gabriel se fit le serment de le faire sortir de là, coûte que coûte. Il n’avait pas réfléchi ? Sans doute, oui. Sinon, il l’aurait appelé. S’il avait seulement appelé Gabriel, peut-être n’en serait-il pas là, à l’heure actuelle. Si… ces maudites deux lettres qui ne servaient finalement qu’à avoir des remords, à imaginer une autre vie, la vie comme elle aurait pu l’être. « Je suis désolé de ne pas avoir été là pour toi… » Certes, il avait été là pour lui à certains moments, mais pas assez. Vraiment pas. Il savait que culpabiliser ne servirait à rien, mais c’était plus fort que lui. Au moins, le jeune homme de l’autre côté des barreaux ne semblait pas lui en vouloir d’être là, d’apparemment collaborer avec ses bourreaux. Bon sang. Dans quoi s’était-il fourré, au juste ? Néanmoins, il pouvait aussi voir ça comme une chance. La chance de trouver un moyen de faire sortir Yloé et les autres d’ici. Une fois qu’il aurait un plan solide, fiable. Et il était encore trop tôt pour ça. Le but n’était pas que tout le monde se fasse tuer en voulant fuir. Alors, il promit à Yloé de le faire sortir. Promesse qu’il comptait tenir. Car il tenait toujours ses promesses. Si un jour, ce n’était pas le cas, ça voulait dire qu’il était mort.
Il soutint le regard d’Yloé et posa sa main sur la sienne lorsqu’il la sentit sur son bras. Sa question lui noua la gorge, lui fit un pincement au cœur. Ce gamin avait vu beaucoup trop d’horreurs, en avait vécues tout autant. Ce n’était pas normal pour quelqu’un de son âge. Il aurait dû être heureux quelque part, il aurait dû travailler comme n’importe qui, mener une petite vie tranquille, traîner avec ses potes…bref, faire tout ce qu’un jeune de son âge faisait. « Je ne sais pas. » Il avait beau dire qu’il ne savait pas, au fond, il avait juste peur de donner la vraie réponse. Non. Personne ne sortait d’ici vivant. Du moins, Gabriel n’en avait encore jamais été témoin depuis qu’il était là. A moins, peut-être, que Markus finisse par voir une certaine utilité à certains prisonniers. Chose très peu probable, il fallait bien l’admettre. « Même si ce n’est pas le cas, je ferai en sorte d’être le premier à faire sortir les gens d’ici en un morceau. » Il lui adressa un petit sourire, puis lâcha sa main. Il espérait avoir pu lui apporter au moins un peu de réconfort, un peu d’espoir, une lueur au bout du tunnel – peu importe la longueur de ce tunnel. « Je ne sais juste pas combien de temps ça prendra. Alors…tiens le coup, d’accord ? » Il aurait aimé pouvoir lui dire qu’il le ferait sortir dès demain. Mais il ne pouvait pas. C’était tout simplement impossible. A son grand désarroi.
Yloé reprit la parole, lui adressant un regard presque suppliant. Il lui demanda de prévenir son père, de lui dire qu’il était vivant. Gabriel sentit son cœur se serrer. C’était si cruel. « Promis, je lui dirai. » Il l’observa, ressentant soudain l’envie de le prendre dans ses bras, de lui dire que tout irait bien. Evidemment, il ne le pouvait pas. « Promets-moi une chose, toi aussi. » Il afficha un air presque solennel, trop sérieux. « Reste en vie. Tiens le coup. Bats-toi. Ne perds pas espoir. Et tu reverras ton père. » De bien belles paroles qui, il l’espérait, deviendraient réalité un jour prochain. :copyright:️ 2981 12289 0
Invité
Invité
Sujet: Re: If Everyone Cared (Yloé & Gabriel) Dim 22 Nov - 22:45