The perfect family ft Janicia

Isn't just nice to pretend everything it's okay ? Dreams about a great future with their first love with their first child and probably with their second ? That's very nice indeed.

Je clignais des yeux me retrouvant dans ma chambre allongée sur mon lit. Ça été un rêve plutôt étrange, très étrange même. Je me roulais sur le côté en entendant le mot maman émerger de la cuisine. Je souriais doucement à la douce mélodie de mon enfant qui m'interpelle. C’était donc l’heure de me lever. L’odeur du café captant mes narines, je ne me posais pas plus de question. Je me levais afin de rejoindre mon enfant, en sortant de la cuisine j'apercevais le responsable de cette odeur de café. C’était Jake, il était là dans la cuisine, je m’approchais doucement.

“Ça sent divinement bon dis donc.”

Mon regard se dirigeait vers la table de la salle à manger, servi d’un beau déjeuner. Les deux enfants  y étaient assis en train de savourer leur repas.  

“Oui, j’ai aidé papa à mettre la table.”
“Moi aussi.”
“Vous êtes adorable.” disais-je doucement m’approchant des deux et déposait l’un après l’autre un bisous au niveau de leur tête. “Aller manger.”

Je m'éloigne de la table pour m’approcher de Jake toujours le sourire aux lèvres. J’étais impressionné par cette charmante attention.

“Tu as mis le paquet dis donc…” soufflais-je venant capturer ces lèvres glissant une main délicate sur sa joue. “Je suis impressionnée.”

Je me reculais doucement attrapant au passage ma tasse de café afin d’y boire une gorgée. C’était donc ça une vie tranquille en famille ? Une famille… Le bonheur de partager le petit déjeuner ensemble… Cela faisait des années que je rêvais de faire ça.  C’était tellement agréable et presque paisible. J’allais rejoindre les enfants à la table pour m’attaquer à ce fameux déjeuner, il y avait de tout. C’était délicieux. Il y avait plusieurs choses à changer dans mon appartement, c’était moins épuré, mais plus accueillant voir chaleureux. Qui aurait cru que ça aurait pu m’arriver un jour ? Une famille parfaite… Je me perdais dans mes pensées songeant à ce rêve que j’ai eu, c’était effrayant.

“Maman..?” m'interpelle la plus vieille.
“Oui ?”
“Tu semblais être ailleurs.”
“Oui, c’était un peu inquiétant.” ajouta le plus jeune.
“Non, ça va mes amours, il n’y a pas à s’inquiéter.”

Je posais ma tasse et je leur souriais afin de les rassurer. Était-ce le crack de ma prochaine exposition qui s’approchait qui me rendait aussi anxieuse ? Je prends une bouchée d’un morceau de pancake, c’était délicieux. Je me régalais autant les enfants.  

"Allez viens t’asseoir Dios et régale-toi avec nous.”

Je souriais de plus belle. J’étais loin de m’imaginer que c’était encore un rêve et que tout ça n’était pas réel, que c’était uniquement quelque chose que je désirais plus que tout au monde. Avoir une famille et avoir un père présent pour ces enfants. Être ces parents qui protègent ces enfants des dangers courant dans la ville. Que la Coalition n’ait jamais existé. Un monde idéal, un futur plaisant…

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Jake disait qu’ils n’avaient rien brisé, ce qui me fit sourire, car il avait dit ça pour les taquinés. Ça marchait, car le plus jeune disait qu’ils étaient grands maintenant. Jake lâchait un ricanement. Je complimente sur la cuisine de mon chéri en disant qu’il avait mis le paquet, il disait qu’il fait ce qu’il faut pour sa petite famille. Je l'embrassais brièvement, mais tendrement avant que j’aille prendre place à la table en face de mes enfants. Puis Jake emmenait les pancakes au milieu de la table et c’est à ce moment-là que les enfants remarquèrent mon absence, je leur rassurais que c’était rien. Ce qui inquiétait également ce dernier, il se rapprochait de moi en fronçant les sourcils. Je ne voulais pas en parler, donc je lui ai dit qu’il prenait place avec nous.

Il se servait une tasse de café encore fumante, de mon côté j’y mettais au moins deux pancakes dans mon assiette puis Dios me demandait si je voulais du sirop d’érable, je voulais répondre, mais le plus jeune s’exclamait plus rapidement. Je souriais en coin, tandis que Jake se levait pour aller chercher le fameux sirop d’érable qui était sur le bar. En se pivotant vers nous, le temps semble s’être arrêté. Les enfants ne bougeaient plus, figés et Jake était blessé. Il faisait nuit tout d’un coup. Il échappait le sirop d’érable, mais le liquide était rouge, tel le sang qu’il avait au niveau de la poitrine. Ces vêtements étaient usés, taché, sale ou du moins son pantalon blanc qu’il portait. Il était torse nu et je pouvais clairement voir sa blessure. Non… Il tendait la main vers moi, je voulais le rejoindre, mais j’étais incapable de le rejoindre. Il saignait beaucoup trop.

En clignant des yeux, tout était de retour à la normale. Mon cœur battait à la chamade et jake n’avait absolument rien. il revenait apporter le sirop. Il en versait dans l’assiette du plus jeune me demandant de nouveau si j’en voulais. Je l’observais silencieusement, pourquoi il prétendait que rien ne s’était produit ? Perdais-je la tête ?

“Tu…” commençais-je sans réellement finir ma phrase. Je portais une main au niveau de mon front. “Je n’ai plus faim…” soufflais-je doucement, ce que je venais de voir me coupa l’appétit. “Continuez de manger…”

Je me levais et je me dirigeais vers la salle de bain. Je verrouillais la porte et j’ouvrais l’eau de la douche. Puis je me relookait dans le miroir, j’avais une mine affreuse. Je retirais mes vêtements et j’allais prendre une douche, comme si ça allait régler mes soucis et cette vision troublante. Étais-je en manque de médocs ou quoi ? Je ne pris pas trop longtemps. Mais quand même assez pour que le miroir soit couvert de buée dû à la chaleur de l’eau. Je m'enroule d’une serviette, puis je passe ma main sur le miroir pour la retirer et une autre vision se produit. L’image que j’avais revu, c’était un autre homme blessé,  paraissait derrière moi, cette fois je poussais un hurlement de frayeur. Cette personne tentait de m’attraper, ce qu’il réussit à faire, mais je me libérais avec un peu de difficulté en tombant sur le sol. Je me reculais, l’homme s’approchait de moi, je fermais les yeux et en les rouvrant, il n’avait personne… Je restais assise au sol, n'osant plus bouger, mon cœur battait à la chamade. Tout ça n'était pas réel. C’était un cauchemar.

“Bordel…” ma gorge se serrait. “Je suis en train de perdre la tête.”

Je m'adosse sur le mur de la salle de bain tentant de me calmer, mais presque sans succès. Mes mains tremblaient, j’avais l’impression de voir du sang sur mes mains. Comme si j’avais tué quelqu’un, mais ce n’était pas réel, mes mains n’avaient rien. Elles étaient propres. Je serrais ma serviette et la porte de la salle de bain s’ouvrit.

“Jake…” parvins-je à souffler tandis que tout mon être tremblait.

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Je ne voulais rien entendre, je ne voulais que personne n'appelle qui que ce soit. Il suggérait que Alban surveille les enfants, je n’étais pas sûr que nous pouvions sortir d’ici sans changement de décor. Je refusais et allais directement à la salle de bain, si seulement ça pouvait être aussi simple. C’est là que vision désastreuse apparu, ce qui me lâcha un cri entre mes lèvres. Puis cette vision disparut presque aussi soudainement qu’elle avait apparu. Ça y est, j’étais encore dans un cauchemar, cette fois-ci, je ne semblais pas avoir les clés pour modeler cette partie de mon rêve… La porte s’ouvrit sur un Jake… Très bien vêtu, tel un majordome. Quelle était cette sorcellerie ?! Étrangement ça lui faisait bien ce costume, mais sérieusement, je me frappais mentalement pour me remettre les idées en place.

Je me concentrais un peu plus sur Jake, son visage complètement neutre dénué de sentiments. Il me demandait si je l’avais appelé. Mon regard s’embrouillait tout doucement, commençais-je réellement à perdre la tête ? Il observait la salle bain, il n’avait que moi. Il lui semblait de m’avoir entendu crier, il me demandait si je souhaitais qu’il fasse venir «monsieur» ? Qui… ? Je croyais que tout ce rêve était Jake et moi avec les enfants…. Une réalité alternative qui n’arrivera jamais.

Le plus vieux des enfants s’approcha et me supplia de dire oui, car leur papa lui manquait. Mais il était juste là à côté d’eux. Mais aussi pourquoi avais-je un majordome si j’habitais dans un appartement ? Avais-je changé d’endroit sans le remarquer ? C’était possible… Bon. Il fallait que je me reprenne.

“Je… pensais avoir vu quelqu’un, mais, j’ai dû l’imaginer.”

Je parvenais à me relever sans difficulté, je n’avais plus de serviette, mais des vêtements, dont une robe. Ce changement si soudain, je posais mon regard vers Jake.

“Et oui faites-le venir, je crois qu’on a des choses à se dire…”

Si mon enfant suppliait de voir son père, c’était qu’il était trop absorbé par le boulot et c’était une mauvaise chose. Il fallait que je règle tout ça, même si je voulais finir ce rêve tout de suite, j’avais l’impression que je ne pouvais pas malgré tous mes efforts. Je passais à côté de lui, remarquant que ce n’était plus mon appartement, mais une autre maison beaucoup plus… luxueuse. Maison que je reconnaissais, mais que je ne parvenais pas à distinguer dans mon rêve.

“Aller jouez, papa ne devrait plus tarder, d’accord ?”

Ils hochaient la tête et jouaient ensemble. Je tournais mon regard vers Jake, ça me faisait un peu peur de le voir réagir de la sorte… Distant…

“Je commence à perdre la tête…” soufflais-je doucement, esquissant un bref sourire, loin d’être joyeux. “Et c’est loin d’être plaisant…”

Je quittais la pièce et je me dirigeais vers le bureau, en ouvrant la porte il n’y avait personne, pas encore. Je contournais ce fameux bureau et m'installais sur la chaise prenant mes aises. Je me servais un verre, la bouteille était à portée de main, mais je ne buvais pas le contenu, je faisais juste tourner le liquide ambré dans le verre. Puis la lumière fût et l’homme apparaissait dans la pièce alors que je l’attendais presque avec impatience.

“Tu as mis du temps...Nos enfants s'ennuient de toi, j’ai beau leur dire que tu travailles, mais…”

“Je ne suis pas venu pour moi, mais pour toi… Le majordome m’a dit que tu as vu quelqu’un…”

Il semblait être inquiet, je poussais un soupir et posais le verre sur le bureau.

“Je pensais qu’il y avait quelqu’un… Il… Il était déjà blessé, ça m’a surpris… Il n’était pas réel, tout était dans ma tête.”

Je me tus, ignorant quels seraient les prochains changements. En premier c’était si idyllique et ça virait tout doucement en un cauchemar. Du sang, Jake qui était blessé et maintenant il agissait comme s’il ne me connaissait pas ou comme juste une maîtresse de maison.

“Phoenicia, on devrait peut-être aller consulter, ne crois-tu pas ?”

Je relevais mon regard vers lui, secouant vivement la tête.

“Non… Ça va être pire, tout va être pire.”

Ma gorge se serrait sur le coup de l’émotion, mon regard s’embrouillait, ô combien j’avais envie de pleurer en ce moment même. Voir me réveiller, il y avait plusieurs moyens de le faire, mais il fallait que je trouve une façon efficace de le faire... Si c'était possible, bien entendu.

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Même si je refusais de consulter, il ne m’écoutait pas prétextant que c’était mieux que j’y aille quand même. Je suivais déjà quelqu’un, mais ça ne semblait plus être suffisant. Puis au moment qu’il embarquait dans ces explications, une femme apparaissait : North. Mon corps se raidit presque automatiquement. Matt ne la voyait pas, pourquoi il ne la voyait pas ? L’un des chefs de la Rébellion était ici à la maison  !  Dans sa main, elle tenait une arme à feu, que je reconnaissais à la marque Smith et Wesson. Elle me regardait d’un air menaçant… Matt continuait de parler de psychologue, je n’écoutais plus. Ces paroles n’étaient que l'écho tandis que je me concentrais sur ce qui allait se produire. Allais-je mourir ?

Elle pointait l’arme en ma direction, ça y est, c’est mon heure. Ma gorge se serrait sur le coup de l’émotion. Allais-je être libéré de ce cauchemar sans fin ? Mais elle disait quelque chose, comme quoi tout était de sa faute… À qui ? Elle ne me parlait pas à moi, mais à Jake. Elle se retourna vers lui et lui tira dessus. Il était toujours là, il nous avait suivi, oui je l’avais remarqué au moment où il était rentré dans la pièce. Nos regards se croisèrent, tandis que des larmes ruisselaient le long de mes joues.

Le corps de Jake disparu au moment où il touchait le sol, un brouillard épais l’emporta. North riait de son propre exploit avant de partir à son tour. Un objet tombait sur la moquette de la pièce. L’arme, le Smith et Wesson. Matt se redressait et s’approchait lentement de l’arme. Il l’a saisi disant que Wolf lui manquait aussi. Mon regard se dirigeait vers lui, je laissais les larmes couler.

“Vraiment… ?” lui demandai-je tout doucement, il me regardait presque étonné. “Pourquoi tu n’as rien fait ? Il était juste là… Il s’est fait buter par North ! Elle était ici, dans cette foutue maison ! Et tu n’as rien vu !”

“Phoenicia… Il n'y avait personne à part nous deux dans cette pièce…” dit-il inquiet en s’approchant doucement de moi .

“Non… Je l’ai vu, il était là… Je te le jure, pourquoi ne me crois-tu pas ?” je me levais, glissant mes mains sur mes joues croisant son regard. “S’il te plaît, dis-moi que tu me crois… Il était là et elle ici, elle a pointé cette arme sur moi en premier avant de lui tirer dessus.”

Il glissait ses mains sur les miennes, me regardant à son tour. Il pouvait ressentir ma peine, ma détresse et mon désir d’être prise au sérieux.

“Phoenicia, j’aimerais bien, mais…”

Je me reculais avant de secouer doucement la tête. Je m’éloignais de lui et je sortais de la pièce. Étrangement, je n’étais plus à l’intérieur de la maison, mais au cimetière. On était dans la nuit. Je ne pouvais pas dire l’heure. Je m’avançais dans ce fameux cimetière et trouva la pierre tombale de Jake Price. Je m’arrêtais devant et je me mettais à genoux. Mes doigts glissaient sur les écriteaux ancrés dans la pierre.

“Pardonne-moi... “ soufflais-je doucement tandis que je versais encore des larmes, mais cette fois je me laissais aller. Je pleurais à chaudes larmes. “Ce que je donnerais pour te serrer encore dans mes bras…” parvenais-je à dire dans mes sanglots.

Je croyais que j’étais seule, mais pas du tout. Un craquement se fit entendre, je me retournai rapidement avant de me redresser. Je cherchais d’où venait le bruit, je n’étais pas armé étrangement.

“Qui est là ?” demandais-je en élevant la voix. “Montrez-vous !”

Je ne me faisais pas confiance, mais pas du tout. Ce cauchemar semblait être deux fois pire à chaque événement. Quel serait la prochaine étape ?  

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J’étais seule, l’un de mes pires cauchemars. Je détestais ce sentiment de solitude. Cette sensation au niveau de mon visage me fait frissonner. La brise était froide, si mordante que j’en claquais presque des dents. Cette simple présence me donnait l’indication que c’était Jake. Il me répondait d’une autre manière. Si seulement je pouvais le serrer dans mes bras. Je le désirais, mais terriblement. Je regrette de ne pas avoir été honnête avec lui. Tout était de ma faute. Le vent poussait si fort que les branches se brisent. Tellement fort que le sol tremblait et fit craquer la stèle où il y avait l'écriteau. Se fissura sur toute la longueur.  Le bloc supérieur tomba sur le sol et se brisait sur le coup. Tout se passait vite, comme si le temps s’était accéléré. Ma rose que j’avais posée se fana et disparu en tas de poussière.  

Je me reculais doucement, le vent se mit à souffler plus fort. Une nuée d'oiseaux s’envolèrent en croassant. Puis j’entendis une voix. De ne jamais l’oublier. Je me figeais et j’observais les alentours. Mon coeur se serrait. J’entendais plusieurs autres phrases comme ce n’est pas de ma faute, qu’il était là, qu’il était toujours là et qu’il m'aimait toujours. Ma gorge se serrait. Tout s’arrêtait autour de moi. Plus de vent, plus de bruit… Rien. En relevant le visage, j'ai aperçu jake en face de moi.

Il était debout en face de moi, tout vêtu de noir. Il avait un de ces regards… triste. Il me disait qu’il était désolé. Je m’approchais doucement de lui, je ne pouvais pas le toucher, par contre je sentais qu’il était froid. Je ravalais mes larmes, je secouais doucement la tête.

“Ne sois pas désolé, c’est moi qui l’est…” soufflais-je doucement. “J’aurais dû être honnête...J’aurais dû….” je me figeais, sortant une arme que je tenais dans ma main. “Laisse-moi te rejoindre…”

Je relevais l’arme tandis que mon regard se plongea dans le sien, vide.

“Tout ça n’est qu’un cauchemar, mais qui pourrait devenir réalité… Il faut que je me réveille… C’est la seule façon…”

Je venais à pointer l’arme au niveau de ma tempe, mais on m’attrapait mon poignet. Non ! On me retirait l’arme, j’essayais de me débattre, mais on m’emmenait dans un endroit si sombre. On m’y traînait, par force, je les suppliais d’arrêter et de me relâcher. J’espérais que Jake vienne à mon secours, mais il ne le fit pas. On me jetait dans une pièce tout immaculé de blanc. J’étais dans une sorte d’asile. Tout sauf ça !

Je me rapprochais de la porte, donnant des coups, espérant que ça puisse ouvrir, mais sans succès. Je lâchais des hurlements jusqu’à ce que ma gorge me fasse mal. Je me laissais tomber sur le sol. Je glissais mes mains sur chaque côté de ma tête. me roulant en boule. Je voulais que tout s’arrête, que tout ce cauchemar cesse. Puis, la porte s’ouvrait. Je me levais doucement et quittais cette pièce et explorais les lieux, cet asile…

Comment en est- on arrivé à ce stade ? J’arrivais dans une pièce où était assis le fameux psychologue. Je prenais place. Et il y faisait ma psychanalyse. Je l’écoutais tandis que mon talons frappait le sol. Mon regard était figé sur l’homme qui était en face de moi.

“Regardez où vous êtes maintenant, miss Reid...” dit-il. “Tout ça aurait pu être évité si vous m'aviez écouté… Mais non, vous avez agi selon votre désir.” ajouta avec presque de dégoût dans la tonalité de sa voix. “Vous n’êtes pas une sainte, Phoenicia. Vous êtes tout le contraire !”

Je le fixais longuement avant de fermer les yeux.

“Laissez-moi partir…”
“Non, c’est tout ce que vous méritez, vivre cet enfer jusqu’à la fin de votre vie.”

Je secouais doucement la tête, je remarquais que le sol se fissurait avant qu’un trou se forme et m’emporte dans le néant. Je me laissais tomber acceptant cette fin. Allais-je finalement me réveiller ? Où allais-je tomber sur autre chose ? Je m'abandonne totalement…