Âge : 53 Messages : 198 Date d'inscription : 15/07/2020 Localisation : 115 Michigan Drive, Detroit Emploi/loisirs : Lieutenant de la police de Detroit (DPD)
Sujet: BreakTime (Feat Diki Cho-Yang) Dim 2 Aoû - 23:48
Hank Anderson
Diki Cho-Yang
Breaktime
3 mars 2039:
J'avais passé une journée de merde. Elle avait mal débuté. Ca avait commencé par une panne de réveil puis ça avait continué avec la machine en panne du boulot qui était cassé. Cette machine était vital pour que je puisse bien travaillé, le café était comme l'une de mes drogues. C'était mon carburant, ce qui me donnait de l'énergie. La journée avait aussi mal finit, un voyou s'était amusé à brûler l'une de nos voitures de fonction. Bien sur, il avait été prit en flagrant délit grâce aux caméras et il pensait que sa cagoule l'empêcherait d'être reconnu mais il n'avait pas été futé.
J'étais rentré énervé chez moi et j'avais pris une douche et enfilé de nouveaux vêtements avec une tenue correct: un jean noir, un t shirt branché et une veste en cuir. L'énervement n'était pas redescendu, je devais impérativement me changer les idées. Et pour cela, je devais sortir. Après avoir fait une énorme caresse à Sumo et en lui donnant à manger je pris ma voiture. Je roulais, sans avoir ou j'allais mais je roulais. Avec comme à mon habitude de la musique à fond. Le ciel nocturne était étoilé et la pleine lune illuminait la route. Il faisait un peu moins froid que d'habitude.
A force de roulais j'avais atterrit sur le "Black Lotus", un night club très stylé mais surtout avec bonne réputation. Et pourtant, je n'y avais jamais mis les pieds. Je ne me sentais pas très "stylé" comme on dirait de nos jours. Je me gara sur le parking, puis éteignit la voiture. Si j'avais conduis jusque la, c'était pas pour rien au final. Peut être qu'ici j'allais pouvoir tout oublier et pouvoir me détendre.
Machinalement, je marchais du parking jusqu'au night club et poussa les portes. L'intérieur était très design. De base, ce genre de bar n'était pas trop mon délire mais j'avais dit "fuck", je voulais finalement m'amuser et prendre du plaisir. Après tout, il n'y a pas d'âge pour s'amuser et prendre du plaisir? Allant directement au bar, je commanda une bière, ma boisson préférée. Observant l'environnement, je commençais déjà à m'habituer à l'ambiance que je trouvais bien sympa. En plus il y avait de jolie fille. C'était décidé, ce soir j'allais tout oublier, m'amuser et faire la fête. Tant pis si je rentrais tard, ça allait être ma soirée!
Dure soirée en perspective. Assise sur son sofa, Diki reluquait avec envie sa bouteille de bourbon qu'elle n'avait plus touché depuis l'annonce de sa grossesse. Qu'on se le dise, sa journée auprès de la Coalition a eu le don de la foutre en rogne pour des semaines ! Parce que Wolf n'est plus là et que Eagle passe son temps à faire... quoi ? Voilà plusieurs jours qu'elle le croise en coup de vent ou plus du tout selon les cas. Elle n'obtient que des messages cryptés sans un éventuel détail sur ses activités. Comme bras-droit y'avait mieux ! La népalaise enragée savait qu'elle passait forcément à côté de quelque chose de fort, de costaud... mais par un procédé miraculeux qu'elle ne saisissait pas, Eagle se faisait une joie de la laisser sur le carreau.
▸Qu'il aille se faire foutre !
Affublée de sa robe fourreau aussi noire que son humeur, elle quitta le salon et regagna les doubles portes plaquées or de son ascenseur privé. En dessous, au Black Lotus, la fête battait son plein. Les gens avaient un cruel besoin de s'enivrer d'alcool et de musique ces derniers temps non ? Elle n'irait pas jusqu'à remercier North et Markus pour leur merdier avec un grand M, mais une simple pensée vers ces dictateurs lui donnait bon espoir qu'un jour, elle se baladerait avec leur tête au bout d'une pique. C'est sur cette délicieuse vision qu'elle s'engouffra dans l'ascenseur, direction son temple de la luxure. Elle aimait profiter d'un peu de calme chez elle avant de s'exposer au tout-venant de Détroit. Les androides n'y avaient pas leur place, et avec le cordon de sécurité qui lui coutait suffisamment cher à l'année, elle pouvait se vanter d'être farouchement surveillée.
Elle fit claquer ses talons dans le couloir des employés, saluant au passage certaines de ses filles qui étaient de service. Son entrée dans la grande salle passa inaperçue, car la belle s'était sagement faufilée dans la pénombre, ignorant ainsi les spots de lumière afin de se fondre dans la masse jusqu'au bar. Son besoin d'alcool venait de tripler tout à coup, surtout lorsqu'elle vit son barman fétiche, celui au boule fabuleux qu'elle suivrait jusqu'au bout du monde. Ne sachant que boire, elle posa ses fesses sur un siège et observa les gens, tout simplement. Et puis son regard se posa sur son voisin de gauche, un homme bourru qu'elle ne reconnaissait pas.
▸Bonsoir... Vous êtes nouveau ici ?
Lui aussi se prêtait au jeu en regardant partout autour de lui. L'aguicher de la sorte n'était pas du tout difficile. Elle lui fit son plus beau sourire, en croisant ses jambes avec une certaine délicatesse. Ses yeux perçants sertis de khôl ne mirent pas très longtemps à penser que l'homme à ses côtés ressemblait à s'y méprendre à un flic de Détroit.
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Une femme s’asseyait à ma droite pendant que je sirotais ma bière tout en regardant l'environnement qui m'entourait. Elle s'adressa à moi, je me retournais. Elle était plutôt belle comme femme et bien maquillé, je lui adressa la parole et répondit à sa question:
"C'est bien la première fois que je viens ici. Charmant comme endroit!"
Je continuais de siroter ma bière. Cela faisait longtemps que je n'avais pas bu une bière aussi bonne. J'appréciai vraiment l'ambiance, pourquoi n'étais je pas venu ici beaucoup plus tôt? C'était encore mieux que le Jimmy's bar, qui était devenu le Heaven. Regardant de nouveau la femme qui s'était assise à côté de moi, je ne pus m'empêcher de lui dire:
"Charmant endroit, l'ambiance est super. Vous venez régulièrement ici?"
Je finissais ma bière. Je commanda une seconde bière. Elles étaient tellement bonne, cela ne faisait aucun doute, ici on servait bien les meilleurs bière du monde. Une musique passait à ce moment la, je ne saurais dire si c'était de la techno ou de l'électro, mais j'aimais bien. Moi qui n'écoutait que du heavy metal, voila que cette musique faisait entorse à la règle.
Je bu ma seconde bière d'une seule traite, je ne voulais pas laisser mon verre traîner quelques part. Étant flic, je savais que laisser mon verre traînait était un risque et un grand danger. Je regarda la femme qui était toujours assise à ma droite et je m'apprêtais à faire quelque chose que je n'avais pas fait depuis des années. Mais j'avais décrété que ce soir, c'était tout permis alors je me jeta à l'eau:
"Est ce que vous me feriez l'honneur de danser sur cette chanson ? »
Mon dieu que venais je faire ? Je venais de proposer à une inconnue de danser avec moi. Mais ou était passé l'ancien Hank ? Elle était libre d'accepter de danser avec moi ou non.
Diki écouta l'homme lui conter qu'il venait ici pour la première fois. À entendre ses paroles, il trouvait le Black Lotus charmant. À deux reprises ? Elle s'en trouvait ravie la népalaise. Il est vrai qu'elle s'est toujours efforcée de rendre l'endroit aussi pimpant que clinquant, juste assez pour donner envie à ses habitués de revenir soir après soir. Et s'ils pouvaient donner le mot et faire venir de nouvelles têtes comme celui-ci, elle ne s'en plaindrait jamais, pour rien au monde. Ses yeux bridés se heurtaient au visage vieilli de son voisin de tabouret. Plus elle l'observait, et plus elle réalisait qu'il était bien plus vieux qu'elle non ? Mais elle s'en fichait royalement. Tant qu'il n'était pas l'une de ces machines déviantes, elle accueillait quiconque voulait danser et se rincer le gosier au bar.
▸Disons que je connais bien les lieux.
Elle se retenait de rire face à sa question un peu hasardeuse. Diki n'escomptait pas lui avouer qu'elle dirigeait ce night-club, pas aussi tôt dans la conversation. Parce la belle appréciait cet instant d'anonymat lorsqu'elle participait à l'une de ses soirées. D'autant qu'elle usait d'un pseudonyme pour passer inaperçue auprès des médias, surtout depuis l'annexion de Channel 16 aux mains de la Rébellion. Montrer son visage en dehors de la Coalition n'était plus permis, d'où cette obligation de taire son nom aux yeux de tous. Et tandis que l'homme optait pour une autre bière, elle en profitait pour vérifier où se trouvaient ses filles. Certaines faisaient le service sur le dance-floor, d'autres se trémoussaient dans des cages au son de la musique. Son staff ne comprenait que peu de jeunes femmes belles et prêtes à tout pour travailler, et ça lui convenait bien amplement. Elle souriait, gardant ses jambes croisées et le buste légèrement en avant, délaissant un instant l'homme qui venait d'ingurgiter sa chope de bière si vite qu'elle arqua un sourcil en le remarquant enfin. Et puis, sans prévenir ni même donner l'impression du contraire, il lui proposa tout simplement d'aller danser. Là tout de suite. Avec une certaine élégance pour un homme de son âge. De nouveau tout sourire, elle leva ses fesses du tabouret et lui tendit sa main droite.
▸Avec plaisir.
Les haut-parleurs laissaient Armin van Buuren s'exprimer sur l'air enivrant de I need you to know que la blonde affectionnait tout particulièrement. Elle attendit qu'il s'en saisisse puis, sans attendre, elle entraîna son preux cavalier d'un soir au centre de la piste de danse, laissant ses pieds dicter la mesure, laissant ses bras se lever au dessus de sa tête, laissant son corps se mouvoir et onduler de telle façon à ce qu'il la remarque plutôt qu'une autre. Parce que c'est dans sa nature à la demoiselle. Celle de plaire naturellement en jouant de ses atouts envers la gente masculine. Si seulement elle savait que Jake était en vie.
Dernière édition par Diki Cho-Yang le Ven 7 Aoû - 2:51, édité 1 fois
Hank Anderson
Humain
Âge : 53 Messages : 198 Date d'inscription : 15/07/2020 Localisation : 115 Michigan Drive, Detroit Emploi/loisirs : Lieutenant de la police de Detroit (DPD)
Elle avait accepté ma proposition et elle m'avait entraîné sur la piste de danse. Je dansais aux côtés d'une belle et ravissante femme. On aurait dit une sirène qui ondulait sur la piste de danse. J'avais laissé ma journée de merde à la porte d'entrée du black lotus. J'oubliais vraiment tout. Je n'étais pas un bon danseur, je devais certainement ressembler à rien mais je m'en foutais. Je bougeais mes mains et mes jambes, je me trémoussais sur la piste de dancefloor. Pour une fois dans ma vie, ou plutôt dans mon présent, je m'amusais. C'était comme ci au fond de moi j'avais retrouvé une seconde jeunesse et que je pouvais tout bêtement profiter d'une soirée comme à l'époque.
Les paroles de cette chanson, je les trouvais forte et elle me parlait. Je ne savais pas pourquoi elle me parlait mais il y avait une raison, une raison que j'ignore actuellement. Peut être un signe du destin ? Un message caché pour mon avenir ? Je continuais néanmoins de danser sur la piste avec ma cavalière tout en l’entraînant dans mes pas et mes mouvements. Je commençais à prendre le rythme de la chanson dans la peau quand soudain....
...La musique se mit à changer. Le style de la musique avait changé, elle était un peu moins rythmique mais elle était toujours entraînante. Elle me donnait toujours autant envie de danser. Celle ci, je la connaissais vite fait. Elle passait à la radio en ce moment. Bien que ce n'était encore pas mon style de musique, j'aimais assez bien cette chanson. Sur un air de « Aloha » de Møme & Merryn Jeann, je pris la main de ma partenaire de danse et je la fis tourner sur elle même tout en jouant de mon charme. J'avais un sourire qui ne quittait pas mon visage, il fallait dire que j'étais accompagné d'une belle femme et qui plus est, dans la boîte de nuit la plus réputé de la ville. J'étais comme un bien heureux.
L'homme bourru avait une façon tout à fait atypique de bouger son corps sur la piste, mais la népalaise ne s'en souciait pas. Parce qu'elle prenait du plaisir à onduler ses hanches face à ce bel inconnu. Oui, elle le trouvait particulièrement beau. Malgré sa robe fourreau qui avait tendance à serrer légèrement ses cuisses, la belle avait mis de côtés ses tourments et semblait prendre du plaisir à danser sur ce son si enivrant. Fox, Wolf, Aedan... elle n'y pensait plus. Eagle pouvait crever ce soir, elle ne se déplacerait pas. Au contraire ! Elle lancerait une tournée générale pour fêter ça. Elle avait beau être son second bras-droit officiel à la Coalition, parfois elle se doutait qu'il se servait d'elle pour le sale boulot. Et puisqu'il avait décidé de lui cacher des choses depuis la mort présumée de son bel amant, elle escomptait faire l'autruche et sortir la tête du sable lorsqu'elle l'aurait décidé. Mais pas avant demain.
Les haut-parleurs hurlaient Aloha désormais. Une toute autre ambiance avait pris place sur le dancefloor. Certains danseurs furent remplacés par d'autres plus enclin à écouter les paroles. Mais en ce qui concernaient Diki et son cavalier, ils n'allaient certainement pas bouger d'ici. Car l'homme avait pris le pas sur la mélodie et faisait tournoyer Diki en rythme. Il avait un sourire ravageur, elle ne s'en cachait pas la blonde, au point de venir un instant effleurer son torse comme pour le provoquer juste un peu. Non, ses hormones ne lui dictaient pas de se jeter sur lui comme une tigresse en chaleur. Et de toutes manières, ses nausées l'empêchaient catégoriquement de s'envoyer en l'air avec qui que ce soit. La prochaine fois que l'envie lui prendrait de s'accoupler avec un gars autre que Wolf, elle prendrait la pilule. Allons donc ! Comme si Diki était capable de suivre cette doctrine stupide d'avaler un cachet blanc miraculeux !
Lorsque la musique prit fin, elle s'approcha de l'homme et lui déposa une bise sur la joue, avant de le laisser et de regagner le bar. Bien entendu, elle s'attendait à le voir revenir à elle. Une habitude chez la plupart de ses clients qui avaient la chance ultime de côtoyer la patronne du Black Lotus sans le savoir. Elle posa son boule sur un tabouret et, alors qu'elle n'avait pas le droit de boire de l'alcool... Une tequila mon chou ! demanda t'elle à son barman fétiche. Elle haussa les épaules dans sa tête. Son train de vie jonché de merdes en tout genre était bien plus dangereux que d'avaler un peu de tequila !
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Je continuais fièrement de me déhancher sur le dancefloor. Moi qui détestait initialement danser et ce genre de soirée, me voila en train de passer une des meilleurs soirées. Je me croyais vraiment dans « la fièvre du samedi soir » et je me prenais vraiment pour John Travolta, le disco en moins c'était plutôt place à de la musique récente. On aurait pu presque faire un remake de ce film avec moi comme acteur principal et la jolie blonde comme actrice principale.
La blonde venait m’effleurer le torse. Me provoquait elle ? Pour rentrer dans son jeu, je mis doucement ma main sur sa taille, ni trop haut ni trop bas. Par respect et par pudeur pour elle. Je la fis de nouveau tournoyer. Ma cavalière était une bonne danseuse, c'était un plaisir de pouvoir danser avec elle. La musique changea et une vieille musique fit place. C'était « Rythm Of The Night» du groupe Corona. Je continuais toujours à danser et me déhancher mais lorsque je me retourna, ma cavalière n'était plus la. Elle avait comme disparu. Peut être étais en avait elle marre de moi et de mes danses pourrit ? Après tout qui voudrait danser avec un vieux comme moi…
Néanmoins, je l’aperçu au comptoir du bar. Elle avait peut être soif ou peut être que réellement elle en avait marre de moi. Je continuais toujours autant de danser, même si j'étais seul. C'est vrai qu'il faisait chaud, ce n'était pas forcément à cause de ma jolie cavalière ni à cause de l'alcool mais bien à cause de la piste de danse et le fait que je me trémousse sans relâche.
A la fin de la chanson, je me dirigea au comptoir du bar et je m'assis à côté de ma cavalière. J'avais besoin de boire, j'avais soif et il faisait chaud. Je me desséchais. Je commanda donc au barman une bière. C'était ma troisième bière de la soirée. Je me tâtais à partir et à rentrer chez moi ou à profiter encore de la soirée. Je décidais quand même de rester, je ne voulais pas repartir chez moi et revenir à ma triste vie avec mes enquêtes et à chercher la trace de ce fameux Connor dont tout le monde me parle mais dont j'en ignore l'existence.
Diki pouvait se vanter d'avoir un sex-appeal assez développé. Car ses attentes furent comblées par le retour de son cavalier au bar, qui reprit sa place originelle avant de se payer une autre bière. Non, il était flic. Définitivement. Néanmoins, elle attendit qu'il soit servi avant de lever son verre et de trinquer avec lui.
▸Tchin !
Corona s'en était allée pour un bon vieux Michael Jackson sur un air de Smooth Criminal. Le Black Lotus avait la réputation de passer des playlists toutes aussi variées les unes que les autres, sans parler des soirées à thèmes où la blonde se faisait un malin plaisir à se fondre parmi les invités, comme si elle découvrait ce night-club branché pour la toute première fois. Ses yeux se braquèrent sur son buveur de bière. L'envie de jouer avec sa moustache la démangeait plus que tout. Elle se ravisa de justesse et préféra lui tenir la conversation, surtout sur sa faculté à l'avoir fait tournoyer sur la piste.
▸Je dois avouer que vous avez un sacré déhanché.
Diki porta ladite téquila à ses lèvres et se délecta d'une gorgée, sentant le liquide doré se frayer un chemin dans sa gorge et, inéluctablement, vers le fœtus qui n'avait rien demandé et qui était contraint à prendre quelques centigrammes d'alcool dans son maigre organisme. Et de là à dire qu'elle s'en foutait, il n'y avait qu'un pas. Quand on voit qui est le père, l'enfant à naître partait mal. Fumeur à plein temps et alcoolique notoire, vous parlez d'un programme ! Bien que Wolf ne soit plus là pour se défendre ni pour revendiquer son droit sur ce qui poussait dans ses entrailles. Rah ! Était-ce forcément nécessaire de penser à un défunt dans un moment pareil ?
▸Où avez-vous appris à danser comme ça ?
Ses mots dépassèrent sa pensée initiale d'envoyer valser ses démons. Elle s'intéressait d'un petit peu trop près à cet homme bourru qui devait se demander ce qu'une femme comme elle pouvait lui trouver. La réponse ? Un certain charme.
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Je me retourna vers ma cavalière, et je trinquais avec elle.
"Santé!"
Je ne savais pas ce qu'on trinquait mais on trinquait. A vrai dire, peu importe ce qu'on trinquait au final. J'avalai une petite gorgée de ma précieuse bière, cette boisson était un régal. La musique était Smooth Criminal, un des grands classiques de Michael Jackson. Si je n'aurai pas été assoiffé, j'aurais foncé sur la piste de danser et tenter de me la joue à la Michael Jackson tout en essayant un Moon Walk. Ma cavalière m'avoua que j'avais un sacré déhanché. Moi qui pensait avoir était plutôt ringard et d'un ridicule, me voila bien content.
"Je vous retourne, le compliment. Vous avez magnifiquement ondulé sur la piste de danse!"
C'est vrai que je n'étais pas resté insensible à son charme, elle était plutôt jolie. Mais bon une femme comme ça doit certainement avoir une multitude d'hommes à ses pieds et doit être en couple.Mais reste que comment elle pouvait s’intéresser à un homme comme moi sérieusement ? Continuant de savourer ma boisson, je la regardais. Elle me demanda ou est ce que j'avais appris à danser. C'était une bonne question ça. Me grattant la tête pour réfléchir, je lui annonça en riant :
« C'est certainement quand j'étais plus jeune et que je venais faire la fête ! »
Que pouvais je dire d'autre ? Je n'avais jamais apprit à danser et il n'y a que dans ma jeunesse que j'ai dansé. Après j'ai eu une famille puis le destin en a décidé autrement et je me suis détruis. J’interrogeai ma cavalière, juste pour la connaître d'avantage. Non je ne l'interrogeais pas en tant que flic, mon côté « flic » était resté dehors, juste avant que je franchisse la porte du Black Lotus. Usant vite fait de mon charme :
«Mais dites moi, vu que vous venez régulièrement ici. Est ce ici que vous avez apprit à danser ? Ou vous avez prit des cours de danse ?
Je pris une gorgée de ma bière que je savoura et j'avalais lentement. Je jouais un peu avec le feu, il fallait bien un peu de moment de gaieté dans ma sombre et triste vie.
Diki arquait un sourcil et sourit franchement à ce bel homme lorsqu'il lui retourna son compliment d'origine. Effectivement, elle avait cette capacité inné à bouger son corps sur la piste de danse. Au point qu'elle faisait parfois perdre la tête de certains messieurs trop enivrés à son goût. Malgré tout, elle l'observait et constatait qu'il pouvait remercier ses plus jeunes années. Ah vraiment ? Elle acquiesça tout simplement, portant à ses lèvres une nouvelle lampée de tequila bien méritée. Navrée pour toi jeune embryon, mais la népalaise avait décidé de t'ignorer pour la soirée. Et puis, c'est avec une bonne surprise que son fier cavalier l'interrogea sur sa faculté à elle de savoir danser, en l'occurrence si elle avait appris au Black Lotus. En un sens oui, mais c'était bien plus subtil que cela.
▸J'ai eu ma mère comme modèle, mais c'était il y a longtemps.
Elle ne voulait pas tergiverser sur ce sujet oh combien épineux à ses yeux. Depuis sa fugue quatorze ans plus tôt, elle ne leur avait plus jamais adressé la parole, et se faisait même passer pour morte et enterrée. N'importe qui la pointerait du doigt Diki, parce qu'elle n'était carrément pas redevable envers ce couple qui l'avait sortie de son orphelinat minable pour lui offrir une bien meilleure vie. Admettons qu'elle leur en voulait toujours à cause du premier androïde acheté. Pour faire plaisir à leur fille chérie ? À d'autres. Sa mère faisait une fixette sur ces jouets en plastique, au point d'avoir convaincu son mari d'en prendre un. Au point d'avoir dilapidé leurs économies pour cette sale merde industrielle qui tombait en panne dès que leur fille adoptive le poussait dans les escaliers par déviance. Un sacré numéro là ! Mais ils continuaient inlassablement de le faire réparer, de lui accorder de l'importance... au point qu'ils éludaient la seule enfant qu'ils n'auraient jamais plus. Un passé qu'elle ne voulait pas voir resurgir à un instant pareil. Parce qu'elle risquait de virer au rouge. Et l'homme ne méritait pas ça. Finalement, elle posa sa tequila sur le comptoir et prit une main de son voisin.
▸Appelez-moi Red.
Une présentation officieuse de son nom de scène officiel. Miss Red, la reine de la nuit ici. Mais puisqu'il était nouveau en ces lieux, il ne pouvait connaître sa réputation. Ce serait trop facile. Elle se pencha un peu et lui déposa une bise amicale sur sa joue. Toujours sur le qui-vive la blonde !
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Elle m'avait dit qu'elle avait eu sa mère comme modèle. Quel chance elle pouvait avoir, ma génitrice ne m'a plus donné de nouvelle depuis que mon patriarche m'a posé cet ultimatum. Je ne sais même pas si à ce jour, mes géniteurs sont vivants et si ils sont encore ici. Mais dans tout les cas, j'avais fais le bon choix, ma carrière dans la police marchait plutôt bien. Enfin bref, je n'avais pas de temps à perdre avec ces vieilleries. Avec un petit sourire, je répondis à ma cavalière:
"Et bien, vous avez de la chance d'avoir eu votre mère comme modèle."
Terminant ma boisson, je rendis mon verre au comptoir et ne recommanda pas de nouvelles boissons. J'avais assez bu, je ne voulais être ni pompette ni bourré. Si je devais boire à nouveau dans la soirée, ça serait des boissons soft. Je me retournais brièvement face à la piste de danse, il y avait toujours autant de monde. Le black lotus tenais bien sa réputation.
Ma cavalière me prit la main et elle se présenta. Elle s'appelait Red. Red? Je trouvais que c'était un prénom original, assez sympa. Lui serrant la main:
"Enchanté Red, ravis de mettre un prénom sur votre visage!"
Je me tâtais à dire ma véritable identité. D'un côté, tout le monde me connaissait. Non seulement de la belle époque ou j'étais admiré, respecté et hautement gradé mais également avec l'étiquette qui me collait toujours autant à l'heure actuelle: celle d'un pauvre flic qui se noie dans l'alcool. C'était compliqué. Mentir ou dire la vérité? Finalement, j'opta pour la vérité, après tout je n'étais qu'un policier en dehors de son travail, qui avait une vie tout à fait normal, qui n'était pas en service et qui avait le droit de passer une bonne soirée.
"Je m'appelle Hank!"
Voila c'était dit, j'avais craché le morceau. Ma cavalière savait mon identité. Je me leva, voulant partir puis une musique passa. Je tendis ma main vers ma cavalière:
"M'accorderiez vous cette dernière danse?"
Dernière danse? Peut être bien, peut être pas. Tout dépendait de Red, si elle acceptait de m'accorder cette dernière danse et de juger si cette danse était bien la dernière. La chanson qui passait actuellement était une chanson française. On commençait à entendre de plus en plus, comme si les artistes français rêvait de la conquête vers l'ouest.
Diki retint un léger soupir. Si elle avait eu de la chance d'avoir eu sa mère adoptive comme modèle de danse ? À l'époque oui, désormais tout était relatif. De toutes manières, elle se foutait de savoir ce qu'elle devenait. Elle comme son mari insipide. Elle finit par se présenter auprès de l'homme comme étant Red, alias Miss Red pour celles et ceux qui savaient qu'elle était la patronne ici. Lui fit l'effort de lui dévoiler son prénom. Et là, la népalaise eut un sourire franc tandis qu'ils se serraient la main. Hank... Hank Anderson ! De la DPD ? Elle savait qu'il avait des allures de flic, elle ne s'était pas trompée. Mais par politesse, elle n'en dira rien, préférant accepter sa proposition pour une ultime danse sur un air de Kyo qui criait des haut-parleurs.
▸Vous me feriez un immense honneur, Hank.
Est-ce qu'elle exagérait un peu ? C'était certain, mais la blonde aimait jouer sur les compliments avec la gente masculine. Alors elle se laissa guider sur la piste et colla son corps à celui du bel homme. Elle voulait que cela soit un slow, tout simplement. Pour oublier l'espace de quelques minutes encore sa simili vie de tortures, ses merdes ainsi que sa grossesse indésirée dont elle ne savait pas quoi en faire. Une poignée de secondes propices à la relâche, à la détente et au laisser-aller sans gêne. Mais la chanson arrivait déjà a sa fin, à cet instant où la belle dut se défaire de son cavalier oh combien chaleureux à son égard. Et puis subtilement, elle lui glissa un mot à l'oreille.
▸Je dois filer. Merci pour tout. Revenez quand vous voulez.
Était-ce volontaire ? De lui avoir avoué à demi-mot qu'elle était la boss des lieux ? Elle lui déposa une énième bise sur la joue et tourna les talons vers le couloir des employés. Elle ne finirait pas cette petite tequila, c'en était trop pour son organisme. Diki n'aspirait qu'à ses draps de satin et à une douce nuit... Comme si elle en était capable.
HRP:
Et voilà ma belle ! Je te libère enfin. Merci pour ce rp farniente ! Reviens me voir pour un tas de rp's dès que Taylor sera validée ! Je te laisse conclure si tu le souhaites. Des bisous.
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Je pris la main de ma cavalière, elle avait accepté cette danse. Je l'embarqua sur la piste de danse et me mis à danser avec elle. Elle était honoré de danser avec moi mais j'étais le plus honoré, j'avais la chance de danser avec une cavalière aussi doué. Elle se colla contre moi, on dansait un slow sur cette musique française. Je mis mes mains dans son dos, ni trop haut, ni trop bas, par respect pour ma cavalière. Qui aurait cru que cette soirée risquait de se conclure sur un slow. La musique arrivait déjà à son bout, c'était la fin. C'était la dernière danse. Ma cavalière me glissa dans l'oreille qu'elle me remercia pour cette soirée et elle m'avait dit de revenir quand je voulais. Je lui murmura dans son oreille:
"Merci à vous pour cette soirée, c'était super bien."
Ma cavalière me quitta. Il était pour moi de rentrer, il se faisait bien tard...ou tôt selon le point de vue des gens. Je sortis du Black Lotus, la soirée pour moi était terminé et elle avait excellente.je comprenais mieux la réputation du Black Lotus, ce club de nuit avait une très bonne réputation. Il fallait dire que l'ambiance était vraiment au maximum.
Montant dans ma voiture, je pris la direction de mon domicile. La nuit était déjà bien avancé, la pleine lune brillait toujours autant et les étoiles étaient très visible. Il n'y avait aucun nuage à l'horizon. Je repensais à cette soirée et aux dernier propos que m'avait dit Red. Elle m'avait dit de revenir quand je voulais, elle m'avait dit plutôt dans la soirée qu'elle connaissait bien les lieux. Mais j'avais un bug sur le "Revenez quand vous voulez". Mais pourquoi m'avait elle dit ça? Grattant ma barbe je réfléchissais. J'aurais bien aimé faire demi tour pour lui demander mais elle ne devait plus être la et puis est ce que le gérant ou le patron accepterait que je revienne alors que j'étais policier certes mais pas en service?
Et la, mon cerveau eu un déclic et je trouva la solution. Patron, Red, les propos....Ce n'était pas du hasard. Si elle m'avait dit ça c'était que le Black Lotus n'était pas géré par un patron mais UNE patronne et que la patronne était Red? J'étais donc la bienvenue au Black Lotus si j'avais bien comprit mais en plus j'avais dansé avec la patronne? Pour une fois, et plus précisément pour cette soirée, la chance avait été de mon côté! Je reviendrais ici sans hésitation. Et qui sait peut être que je recroiserait Red un jour.
HRP::
Merci à toi pour ce RP, ce fut un très bon RP. J'ai tenu ma promesse. Je t'avais dit que Hnk viendrait se détendre au Black Lotus et il l'a fait. Il me tarde de voir Taylor débarquer