Où suis-je ? Ma tête me faisait soudainement mal, plus mal qu’à l’habitude. J’observais les alentours, non, je n’étais pas chez moi, mais où ? Ma chambre d’hôpital tout simplement. Bordel. Qu’est-ce que je fais encore ici ? Je portais mes vêtements civils, comme à mon habitude, pourquoi étais-je particulièrement atterrit ici ? Une lumière s’illuminait en dessous de la porte. Je m’approchais de cette dernière attrapant la poignée puis l’ouvrait. Je me trouvais désormais dans la chambre de ma mère. je fronçais les sourcils. Il me semble que nous n'étions pas voisines à mon souvenir. Haussant les épaules, je m’approchais d’elle glissant une main sur son épaule. “Maman ?” l'appelais-je doucement, la secouant avec douceur afin qu’elle se réveille. Rapidement une main s'agrippait au niveau de mon poignet, j’eu le sursaut de ma vie, défaisant aussitôt son emprise, je reculais de quelques pas, trébuchant vers l’arrière. À l’aide de mes jambes et de mes mains je continuais de me reculer jusqu’à ce que mon dos touche un mur.
Je levais mon regard vers le ciel, il faisait noir, terriblement noir. J’étais à l’extérieur désormais. Sous quelle sorte de médicament j'étais ? Les hallucinations ne me plaisaient guère. Je poussais un soupir agacé surtout au moment où il pleuvait. Ah bah, il ne manquait plus que ça… C’est super. Je me levais observant les alentours, j’étais dans une ruelle. Je me figeais. Je connaissais cet endroit. Je sentais une présence se glisser derrière moi. Un rire s’échappait de cette personne, la voix était féminine. “Tu m’as blessée, Phoenicia, comment as-tu osé me faire ça ? Tout ce que je voulais c'était te protéger.” Je me pivotais vers l’androïde, ces mains se glissaient autour de mon cou serrant son emprise. J’étais prise de court… Elle me fait reculer, j’ignorais où on allait comme ça. Mon dos heurtait quelque chose de métallique. Une porte.
Elle me ramenait vers elle, puis me lançais contre la porte qui s’ouvrait, je tombais sur les quelques marches qu’il y avait. Trois pour être précis. Tombant au sol, la chose que je remarquais était la noirceur. Bordel, ça faisait mal. La porte n’existait plus. Je ne connaissais pas cet endroit, mais je décidais tout de même d’aller explorer, par simple curiosité. J’eu la chair de poule. Je frottais doucement mes bras à l’aide de mes mains. Je marchais dans le long couloir aussi glauque que possible. Puis, la lumière au bout de ce couloir ! “Enfin !” Je tournais le coin puis le sang me glaça rien qu’à cette image. J’étais vraiment à la rébellion ? Car ce que je voyais me donnait clairement cette idée. Owen. Il était là, assise dans une sorte de cage avec un lit. Il ne m’a pas vu.
Sans trop comprendre comment et surtout le pourquoi, je m’approchais d’un pas rapide vers mon frangin. Seuls les barreaux nous séparent à présent. Je glissais mes mains autour de ceux-ci avant de me mettre à genoux. “Owen…?” mon regard s’était dirigé vers le rouquin. “C’est moi, Phoenicia, je viens te libérer.” J’étais un peu trop déterminée pour libérer mon frangin sous de telles conditions. J’avais réussi à entrer, mais sortir risquait d’être un autre challenge.
Sujet: Re: Is it mad to pray for better hallucinations? {ft. Owen Byrd} Mer 17 Fév - 20:52
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Henry Ford Hospital, Est de Détroit, 19 Juin 2039
Is it mad to pray for better hallucinations ?
Welcome Owen Byrd, ou l'art et la manière de se retrouver dans la mouise pour la centième, la millième fois de sa vie. Prendre de la Red Ice et la donner à son codétenu... Putain de merde ! Pourquoi avait-il accepté ? Ah oui, pour ne pas avoir à mourir là tout de suite, mais plus tard. Super deal quand on y repensait à tête reposée, mais qui allait lui coûter extrêmement cher dans le futur. Pour l'instant, il n'avait pas eu le top départ de la brune pour le faire, mais il devait garder le sachet dans l'une de ses poches quand le moment serait venu.
Seul en éveil dans la salle des cellules, il gardait la tête baissée vers le sol dégueulasse quand tout à coup, il entendit une voix féminine provenir d'en face de lui. Elle n'avait rien à voir avec celle de la salope, ni même celle de @Claire Thomas d'ailleurs. Pourtant, elle ne lui était pas inconnue pour autant. Et lorsqu'il releva les yeux vers la source du bruit, il y eut comme un shut down dans son esprit, suivi d'un reboot qui ne prit pas plus de deux secondes. Quelle génie vraiment !
▸De plus en plus curieux...
Cinq semaines s'étaient écoulées depuis son drôle de rêve en compagnie de @Connor RK800. Voilà que son esprit déglingué le replongeait dans un autre délire, bien que celui-là n'avait rien de très plaisant à ses yeux. Sa grande sœur était ici, de l'autre côté de sa cage, à faire en sorte qu'il la voit et qu'il l'écoute. Elle n'avait pas vieilli, paradoxe. Sa seule et unique visite remontait à novembre dernier. Sept mois de captivité laissait des traces sur le corps du rouquin, tout comme la brune aurait dû montrer des signes de fatigue mais... Non, il n'y avait rien à signaler.
▸T'es vraiment là sœurette ?
Owen avait beau lui sourire tout aussi crétinement que lors de leur rencontre officielle, il ne comprenait pas ce qu'elle foutait là. Pourquoi se démener à lui rendre visite en songe ? Alors que Phoenicia avait très certainement autre chose à faire de ses dix doigts ! Pire encore... Comment se faisait-il qu'elle ne voyait pas ce débile de @Jake Price juste à côté de lui ? Il squattait le lit, en position fœtale, tandis que le poil de carotte était en tailleur par terre, à tenir une discussion tout aussi houleuse avec ses nombreuses voix internes. Non... @North WR400 avait dû faire quelque chose, sinon pourquoi voyait-il la seule personne qui avait un tant soit peu d'importance à ses yeux ?
Owen était bel et bien là, surtout lorsqu’il avait relevé son regard vers ma direction. Lui aussi semblait être sur le cul par ma présence. Bon, façon de parler, car il était déjà assis au sol. Il prend du temps à enregistrer l’information quant à ma présence en ces lieux... Il sortait une phrase tout droit sortie d' Alice au pays des merveilles. Je ne le faisais pas dire, moi aussi je trouvais que ça devenait de plus en plus curieux. Mon désir de le sortir de là s'agrandit. On pouvait dire que Owen était le seul membre de ma famille qui me restait. Ma mère ? Elle était toujours en vie, certes, mais jamais elle ne verra le jour. Ces jours sont comptés. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle se réveille ou qu’elle abandonne. Le docteur Bishop avait tellement mis du sien, ça serait dommage qu’elle abandonne tout aussi rapidement.
Mon petit frère me demandait si j’étais vraiment là. En guise de réponse, je souriais tandis que mon regard ne quittait plus les siens. Un hochement de tête s'ensuit. “Oui, je suis là, j’ignore comment c’est possible, mais je suis là.” soufflais-je doucement tandis que je posais mon front contre les barreaux en métal, en ayant l’air d’être soulagée. Je finissais par m’asseoir au sol, n’ayant pas la position la plus confortable, mais ce n’était qu’un détail sans importance. “Tu m’as manqué Owen. J’ai cru que… que plus jamais je ne te verrais , mais je n’ai jamais perdu espoir, sache-le.” Ma gorge se serrait sous le coup de l’émotion, mais je ne saisissais aussitôt. “Hey, dis-moi, où se trouve la clé pour que je te sorte de là ?” Je tirais doucement sur la porte qui était verrouillée.
Je regardais les alentours à la recherche de cette maudite clé, mais nulle part en vue. Était-elle ici ou ailleurs ? Je l’ignorais. Je finissais par me remettre sur mes genoux, prête à aller cette clé et Owen m’en donnera l’indication de cette dernière. En temps réel, j’étais toujours allongée dans mon lit d’hôpital suite aux événements dans la ruelle, là où Kiera était morte de mes propres mains. Je l’avais tué et pourtant je l’avais vu tout à l’heure. Elle m’avait conduite jusqu’ici mine de rien. J’étais peut-être sous l’effet d’une médication, une très forte dose m’avait été administrée. J’ignorais c’était quoi les effets secondaires de cette substance, mais j’ignorais tout ça, me concentrant sur mon frangin.
Sujet: Re: Is it mad to pray for better hallucinations? {ft. Owen Byrd} Jeu 18 Fév - 20:44
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Henry Ford Hospital, Est de Détroit, 19 Juin 2039
Is it mad to pray for better hallucinations ?
Le produit de son imagination persistait à lui faire croire qu'elle était bien là, de l'autre côté de sa prison de métal, et qu'elle-même ne savait pas quoi penser de ce qu'ils étaient en train de vivre. La fois d'avant, il arpentait les rues de Détroit dans une atmosphère oppressante. Là, c'est la brune qui devait subir de le voir cloitré, au lieu de lui porter secours sur son cheval blanc. Il en riait l'idiot, parce que ce vieux rêve n'avait aucun sens, pas plus que celui-ci. Néanmoins, il fit l'effort de se concentrer sur elle et personne d'autre. Surtout quand elle lui avoua ne jamais avoir perdu espoir de le revoir, et qu'il lui manquait réellement...
▸J'pensais pas entendre ça d'quelqu'un.
Est-ce qu'Owen avait une quelconque importance pour qui que ce soit sur cette planète ? Pour Phoenicia, oui. Elle avait fini par s'asseoir, le front collé contre les barreaux de la cage, désirant quelque chose de lui vraisemblablement... Il n'avait pas la fibre pour ce genre de pratique envers les gens. L'amour, l'amitié, il n'y entendait rien et pourtant ! De voir l'unique membre de sa famille se comporter de la sorte avec lui, cela suscitait de trop nombreuses questions. Alors il fit un truc fou. La rejoindre pour être au plus proche d'elle, et déposer sa main tremblante sur la sienne par delà les barreaux.
▸Mais c'est sympa de t'voir sœurette.
Vraiment très étrange comme sensation, si bien que le poil de carotte n'insista pas plus de dix secondes qui lui parurent des heures. Le contact humain et son lot de contrariétés diverses, le merveilleux cadeau de la vie qui fait que les hommes ne sont jamais seuls... Tu parles d'une grosse connerie ! Il s'en foutait bien Owen, parce qu'à part les voix qui gueulaient dans le fond de sa tête, il ne connaissait personne. Qu'importe, parce que la brune voulait toujours le faire dégager de sa cellule !
▸C'est North qui a la clef. J'peux pas sortir d'ici sans ça...
Le rouquin n'allait pas la blâmer pour si peu de choses. Il était condamné, à errer dans ce cube en compagnie de l'autre crétin qui continuait de roupiller derrière lui. Sortir ? Mais pour aller où ? Et pour faire quoi au juste ? Recommencer à dealer de la Red Ice dans les bas-fonds de la ville ? Comme si la Rébellion n'existait pas ? Si seulement c'était aussi simple...
Lorsque je lui disais de ne pas avoir perdu espoir afin de le retrouver, il semblait être touché. Il ne pensait jamais entendre ça de quelqu’un. Plus maintenant, car il m’avait. Je veillerais à ce qu’il sorte d’ici sain et sauf. Je me foutais bien des conséquences. Pour l’instant je ne pouvais rien y faire, car je n’avais pas la clé pour déverrouiller la porte. Je venais à m’asseoir plus confortablement, et Owen se rapprochait des barreaux. Il vint poser sa main sur la mienne. Ce contact physique fut le premier entre nous. Si mes souvenirs étaient bons, jamais Owen avait osé s'approcher de moi, maintenant aujourd’hui… ? Un sourire se glissait sur mes lèvres, c’était peut-être banal, mais ça me rendait heureuse. Surtout quand il disait que c’était sympa de me voir. Fort heureusement ! Je ne m’étais pas cassé le cul pour rien.
Il retirait finalement sa main de la sienne, ça n’a duré qu’un bref instant, mais c’était suffisant. C’était bien beau tout ça, mais je comptais bien le faire sortir de là. Je lui demandais où était la clé, c’était North qui l’avait et sans ça, il ne pouvait pas sortir. Je glissais mes mains dans mes poches. Mes doigts touchaient quelque chose de dur. Je fronçais les sourcils. Je sortais ma main de la poche en découvrant que… C’était la clé de sa cage. Je relevais mon regard vers Owen pour la lui montrer. “Et bien… J’ignore comment elle s’est trouvée dans ma poche celle-là.”
Sans attendre davantage, je me levais et insérais la clé dans la serrure. Je la déverrouille et ouvre d’un seul coup la porte. J’étais presque étonnée que ça soit la clé de la cage en question. Quelles étaient les chances ? Très peu plausible. M’enfin bon… Je m’avançais vers lui, puis je le serrais dans mes bras. La chose la plus triste, était que cette étreinte n’était que dans un rêve et non dans la réalité. Je m’en foutais à vrai dire, j’en profitais au maximum en le serrant contre moi. J’ignorais combien de temps il durait, mais je finissais par quitter ces bras afin de croiser son regard. “Il faut sortir avant qu’il ne soit trop tard.” Je me tus un instant. “Avant que l’alerte soit donnée.”
Je regardais les alentours pour trouver un chemin plus sécuritaire, je ne pouvais pas prendre la porte par où que j’étais entrée. Elle avait disparu. Je finissais par lui tendre la main finissant par garder mon calme. Je n’étais pas nerveuse, mais j’ignorais dans quoi je m'étais embarquée. Je n’avais pas mes armes. J’ignorais comment faire. “Tu sais par où qu’on doit aller ?” demandais-je finalement, posant mon regard sur Owen.
Sujet: Re: Is it mad to pray for better hallucinations? {ft. Owen Byrd} Dim 21 Fév - 22:41
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Henry Ford Hospital, Est de Détroit, 19 Juin 2039
Is it mad to pray for better hallucinations ?
Le rouquin crut mourir de rire lorsque sa sœurette imaginaire lui montra une clef sortie du fin fond de sa poche. La preuve ultime qu'il délirait une fois encore ! Curieux... Pris d'un sursaut incontrôlable, il se releva en hâte lorsqu'elle enfonça ladite clef dans la serrure. Qu'elles étaient les chances de visualiser la porte s'ouvrir ? Le zéro pointé ouais. Parce que @North WR400 avait cette fichue clef, c'est pas compliqué là. Mais alors qu'il pensait simplement la remercier comme il se devait, il vit une furie se jeter contre lui et le prendre dans ses bras. Oh putain de merde ! Un contact humain aussi sauvage, comme ça sans prévenir ? Il n'était pas habitué à ça.
▸Okay... hum... Merci, je crois.
Owen n'était pas capable de lui rendre l'accolade. Parce qu'il ne connaissait pas la mécanique. Rendre un câlin n'a jamais fait partie de son quotidien, et surtout pas avec sa mère décédée depuis. Il restait planté comme un piquet, jetant des coups d'œil vers @Jake Price qui devait être crevé finalement. Un si joli rêve hein ? Quand on sait que le dealer a eu le nez cassé par ses soins... Il se détourna finalement de l'homme que sa sœur ne voyait pas. Elle avait fini par le relâcher, même si elle continuait d'empiéter sur son espace vital, et avec la ferme intention de le faire sortir. Pour la troisième fois.
▸Ce sera pas facile Phoenicia.
Elle cherchait une échappatoire. Déjà que l'homme ne savait pas comment elle avait fait pour traverser le mur hein... Il n'y avait aucune porte ici. Alors comment lui donner la réponse ? À part lui dire non de la tête en souriant comme un mongole, il n'avait pas de solution miracle. Ah moins que...
▸Pense à une porte, et elle apparaîtra comme par magie !
On aurait dit deux gamins dans un escape game tout droit sorti de leur imaginaire. L'art et la manière de quitter une pièce tel Houdini quoi. Avec rien de bien concret pour les aider ! Main dans la main avec la brunette, le poil de carotte se demandait vraiment s'il n'allait pas se servir de la tête de son codétenu pour déglinguer l'un des murs... Et pourquoi pas ? Phoenicia ne le calculait pas. Pourtant, on ne voyait que lui sur ce lit ! Est-ce qu'elle le faisait exprès ou bien ? Vraiment étrange...
Cette étreinte… Je voulais qu’elle s’éternise, mais il ne fallait perdre aucun temps. Le temps était précieux. J’ignorais tant de chose en le concernant, même s’il m'avouerai tout de lui, j’ignorais si ça serait réel ou dans ma tête. Tout ceci n’était qu’un rêve, très farfelu je l’admet. Oh Owen… Je ne voulais plus le lâcher d’une semelle et mon but était de le faire sortir de là. Il me disait que ça ne serait pas facile, je le sais que trop bien, frangin, pensais-je sans rien rajouter. Il fallait s’échapper d’ici, mais comment… ? Owen me suggérait de penser à une porte et elle apparaîtrait comme par magie. Est-ce que ça fonctionnait comme ça ici ?
Je clignais des yeux à maintes reprises avant de fixer le mur. On dirait vraiment qu’on était dans un escape game et que le temps s’écroulait rapidement et que chaque étape comptait. Je prenais une grande inspiration. Je fermais finalement les yeux. Je tenais toujours la main de mon frère. Puis en ouvrant les yeux, une porte était apparue. “Et bah, ça fonctionne, bravo frangin.” Disais-je tandis que je souriais doucement en attrapant la poignée de la porte.
Je l’ouvrais, ça nous menait vers un couloir, cet endroit était toujours à l’intérieur du bâtiment. On y passait pour y sortir des cellules. Ça ressemblait plus à un couloir avec plusieurs portes, il suffisait de choisir la bonne à présent. Puis une petite mélodie se fait entendre. Fallait-il la suivre ? On s’approchait de la porte qui émanait la musique d’une boîte à musique. “Bon, bah…” Sans attendre davantage j’ouvrais la porte, puis un long couloir nous firent face. Ligne droite.
J’eu un frisson, ce n’était pas bon signe. Je jetais un coup d'œil à mon frère, puis je m’avançais à ses côtés. “Pourquoi je ne le sens pas…?” Mon instinct ne se trompait pas, car au milieu du chemin menant vers la porte, un trou se créa, je nous arrêtais juste à temps, retenant Owen. “C’était moins une… Il faut traverser maintenant. Il faudra sauter.” Suggérais-je sachant que c’était la seule solution, à moins que je fasse apparaître une planche de bois qui nous permettait de traverser… Ça aiderait vraiment beaucoup.
Sujet: Re: Is it mad to pray for better hallucinations? {ft. Owen Byrd} Ven 5 Mar - 17:08
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Henry Ford Hospital, Est de Détroit, 19 Juin 2039
Is it mad to pray for better hallucinations ?
Penser à une porte et elle apparaîtrait comme par magie... Non mais quelle connerie ! Si le rouquin avait vraiment la possibilité de relier son imaginaire déluré à sa triste réalité, il serait déjà sorti depuis belle lurette ! Pourtant, sa sœurette l'avait pris au mot, et après plusieurs essais infructueux, elle fermait les yeux pour se concentrer une bonne fois... Et Owen crut s'étouffer en voyant se dessiner la sortie sur ce putain de mur dégueulasse qu'il ne supportait plus ! Bien joué hein ? Il ne dirait pas ça.
▸Bien ouéj, c'est cool. Sortons d'ici okay ?
À se demander si @Phoenicia Reid l'avait entendu ! Elle saisit la poignée et la tourna, entrainant son demi-frère dans un couloir qu'il connaissait pas cœur... Ouais, si on mettait de côté toutes ces portes alignées les unes à côté des autres un peu plus loin. Merde ! C'était quoi ce délire qu'il avait avec les portes ? Ça lui rappelait ce rêve pompeux aux côtés de @Connor RK800 tient ! Le monde d'Alice in Wonderland version Détroit aux couleurs de l'Eden Club ! À se demander s'il ne devrait pas appeler @Claire Thomas de toutes urgence pour une consultation psy tellement ça devenait aberrant cette histoire... Bien que le poil de carotte était d'avis de rebrousser le chemin, il ne remarqua pas ladite musique que la brunette entendait via une porte en particulier. Trop tard pour lui dire de ne surtout pas l'ouvrir, il n'eut d'autre choix que de la suivre, puisqu'elle lui serrait la main.
▸J'espère qu'tu sais c'que tu fais...
Ils arrivèrent dans un long couloir sombre. Rien à l'horizon, pas une âme qui vive, pas un seul bruit non plus. Si sa sœur ne le sentait pas tout d'un coup, le dealer n'aspirait qu'à foncer tête baissée, puisqu'il n'avait pas eu le choix de la suivre... Et puis subitement, il fut brusquement stoppé par Phoenicia qui avait senti le coup venir. Un gros trou apparut au milieu du couloir ! Encore un trou putain de bordel de merde ! Décidément, Owen commençait à en avoir marre tout court. Si bien qu'il inversa les rôles, en prenant la décision de sauter dans le trou, entraînant malgré elle la brune qui préférait sauter à défaut d'invoquer un pont. Tous deux subirent une courte chute avant de tomber sur le cul un étage plus bas... En face à face avec Samaël, qui les observait de ses grands yeux assassins.
▸Oh non pas lui ! Faut s'tirer d'là et en vitesse !
De nouveau sur pieds, le rouquin força Phoenicia à se retourner et à courir aussi vite qu'elle le pouvait en sens inverse, dans un dédale de couloirs à n'en plus finir. Si elle ouvrait la marche, laissant le frangin à l'arrière qui se retournait toutes les deux secondes, lui était juste en train d'halluciner. L'androïde flottait au dessus de sol, des flammes dans les yeux et avec un rire qui n'incitait pas à la déconnade. Et plus ils courraient vite, plus le déviant se rapprochait d'eux...
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